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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 10.1880

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https://doi.org/10.11588/diglit.6814#0195
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LE GRELOT

sont tellement... criards que ses voisins d'au-
dessus et d'au-dessous ont demandé au pro-
priétaire son expulsion immédiate.

X

Jules Brasseur, le frère d'Albert, qui est le
fils de Brasseur sans prénom, du grand Bras-
seur, m'apprend que les recettes de la Canli-
nière sont montées à 108,036 francs pour les 28
premières représentations.

Un joli prêt pour vingt-huit jours, hein,
réservistes? Ce n'est pas ce pingre de gouver-
nement français qui vous allouerait semblable
somme. Argument en faveur de la non-omni-
potence de l'Etat. Il n'y a décidément rien de
tel que l'initiative privée I

X

Dans le cours du procès de Cissey, M0 Ro-
binet de Cléry affirma que les fameuses t im-
prudences privées » de son client consistaient
tout simplement à avoir été trop souvent cau-
ser dans le salon de Mme de Kaulla.

La chose est possible. J'ai vu le général. Il
me parait bien vidé en effet, pour être en
état de se livrer à autre chose qu'à des impru-
dences de langue.

Buridan.

GAZETTE DE M0NTRET0UT

Fin du premier note.

Dervich a tenu parole.
Dulcigno a enfin été remise aux Monténé-
grins.

Je souligne « remise, » car il parait que
l'hospodar Nikiza tieDt à ce que ladiplomatie
européenne enregistre une cession, et non une
remise.

Remise ou cession, cession ou remise, le ré-
sultat provisoire est toujours le môme : les
Albanais, furieux d'avoir perdu plus de cinq
cents hommes, sont prêts à se soulever à leur
tour contre le sultan.

En vérité, l'Europe a fait là une singulière
et cruelle besogne.

Forcer les Turcs à combattre les Albanais
pour les convaincre de livrer leur ville aux
Monténégrins, c'est absolument comme si
Bismarck eût forcé les Français de contraindre
les armes à la main les Ôisaciens-Lorrains de
livrer Metz el Strasbourg à la Prusse.

Attendons-nous donc à voir sous peu la
question d'Orient entrer dans une nouvelle
phase.

Hadshi-Saleh et les chefs de la Ligue alba-
naise ont juré de proclamer leur indépen-
dance et de reprendre, comme en 1878, la ville
de Dulcigno dès que la flotte manifestante
aura quitté l'Adriatique.

Car, en vérité, ni la France, ni l'Allemagne,
ni l'Autriche, ni l'Angleterre, ni l'Italie, ne
peuvent laisser éternellement leurs cuirassés
dans la baie de Gatlaro.

Quant à la Russie, c'est autre chose. Le
czar, en sa qualité de pape ou souverain spi-
rituel du Monténégro, a tout intérêt à sou-
tenir de tout son pouvoir ses amis et sujets.

La remise (ou cession) de Dulcigno est ua
triomphe pour la Russie, qui gagne ainsi, sur
l'Adriatique, un port important d'où elle
pourra surveiller la Turquie quand la croisade
paaslaviste recommencera au printemps pro-
chain.

Car ce n'est pas fini. — Oh 1 non, et bien
loin de là.

Le premier acte est joué.

L'entr'acte du deuxième ne sera pas long.
Au tour des Grecs d'entrer en scène.

Le petits-fils de Léonidas ne sont pas prêts
de mettre un terme aux piles!

***

Jeux d'académiciens

L'immortel auteur du Voyage de M. Perri-
chon, de Célimare le bien aimé, du Chapeau de
paille d'Italie, etc., etc., vient de prononcer, à
l'occasion de sa réception, le plus spirituel
discours qui iit jamais fait résonner les voûtes
de l'Institut.

Le sujet n'était pourtant pas bien attrayant:
l'éloge de M. Sylvestre de Sacy.

Mais Labiche s'en est tiré à merveille et
sans trop pincer de l'imparfait du subjonc-
tif.

Quelle verve 1 quelle finesse ! quelle profon-
deur même chez ce petit fils de Molière.

C'est M. John Lemoinne, qui a répondu au
récipiendaire. Jamais,au grand jamais, ce pau-
vre John n'avait été plus lourd, plus pâteux.

Décidément M. Bapst lui a interdit, par
traité, d'avoir de l'esprit en dehors des Débats.

C'es't bien le cas de répéter :Ce n'est pas
Labiche qui (ait Lemoinne 1

***

Virent les Épiciers!

Le Voltaire nous révèle que l'épicerie qu'on
a tant blaguée sous Louis Philippe a pris une
fameuse revanche.

Zuze un peu :

Léon Gambetta est fils d un épicier.

Edmond About est fils d'un épicier.

Ernest Renan est fils d'un épicier ;

Et enfin Eugène Labiche, l'académicien
d'hir est également fils d'un épicier.

C'est sans doute pourcela que ces messieurs
font à eux quatre un Potin de tous les dia-
bles !

***

Endymio»

LordBeaconsfield vient d'employer lesloisirs
forcés que lui a créés Gladstone.

Heu» nobi» hocc otia fecit !

A rédiger une grosse et inepte machine en
trois volumes (Prix 78 fr. 75 !) sur ce titre :
Bndymion.

Cette histoire qui n'est pas même un roman
mythologique, est le comble de l'absurde.

On y voit Napoléon III épousant Myra, la
sœur d'Endymion et Endymion épousant
la veuve de Lord Palmerston.

La demoiselle réussit par les hommes.

Le monsieur réussit par les femmes.

C'est aussi plat qu'immoral.

Enfin, mieux vaut encore, pour la tranquil-
lité de l'Europe, que ce vieux gâteux de
Disraëli-Beaconsfield. fasse des romans idiots,
que de la politique inepte !

***

Ï7n mot d'ivrogne

Entre deux hoquets :

— Ce polisson de 62 !... il est encore bon....
en repassant !

montretout.

TRIOLETS AU VINAIGRE

Sur l'expulsion des capucins.

Nos mondaines, près des lieux saints,

Couvrent de roses les capuces;

On voit accourir par essaims

Nos mondaines près des lieux saints.

En retour, les bons capucins,

Gens pauvres, leur donnent des puces.

Nos mondaines, près des lieux saints,

Couvrent de roses les capuces.

Les capuces des capucins

Sont fertiles en belles puces.

Quels pâturages gras et sains

Les capuces des capucins I

Même, à croira les médecins,

Plus que la peau des moujicks russes

Les capuces des capucins

Sont fertiles en belles puces.

Vos puces de vieux capucins
Feront souche de saintes puces,
Mes sœurs! Dieu bénit vos desseins!
Vos puces de vieux capucins.
Si vous les nourrissez aux seins,
Oubliront vite leurs capuces ! \
Vos puces de vieux capucins
Feront souche de saintes puces.

Lucien Dupuis.

LE PALAIS DE CRISTAL FRANÇAIS

Si les chambres ne s'étaient pas séparées de
bonne heure cette année, elles auraient voté
déjà l'autorisation qui va leur être demandée
par le gouvernement de louer, pour une pé-
riode de trente-six années, le parc réservé de
St-Cloud à M. Nicole, administrateur général
de l'Union des chambres syndicales, ancien
directeur de trois expositions réussies, à cette
fin de réaliser dans ce parc, le grandiose pro-
jet d'un Palais de Cristal français dont il est
l'auteur. Au sommet de la colline qui forme
le parc réservé, surgira un immense Palais de
Cristal de 600 m. de long. Dans ce palais, se-
ront représentées par leurs meilleures produc-
tions, toutes les branchesde l'activité humaine.

Il y aura deux sections, dont l'une perma-
nente dans son ensemble, mais annuellement
renouvelée dans la plupart de ses détails, et
qui ne sera ouverte que d'Avril à Octobre.

L'autre section, dite temporaire ou des ex-
positions périodiques s'adressera chaque année
à une spécialité différente: Arts usuels, ex-
ploitations diverses, industrie maritime, den-
rées, exploitations, expositions africaines, amé-
ricaines, etc. En un cycle de quelques années,
les industries diverses viendront ainsi se pro-
duire, et témoigner successivement de leurs
progrès. Les produits d'un grand mérite se-
ront destinés à figurer dans musée industriel
international, qui rendra au progrès national
les plus indiscutables services.

Autour du Palais se grouperont des collec-
tions artistiques, littéraires et scientifiques,
des documents ethnographiques, anthropologi-
ques, démographiques, l'histoire de l'homme
au moyen de personnages en relief de grandeur
naturelle; l'histoire de la terre, au moyen de
vue panoramiques; la reproduction du'bassin
de la Seine aux temps préhistoriques, avec ses
végétaux antédiluviens: sur les ruines du pa-
lais de St-Cloud, une villa italienne, où nos

Erincipaux artistes retraceront, par des ta-
leaux, fresques et statues, l'histoire de St-
Cloud et de Paris, la reproduction à l'échelle,
des monuments anciens et modernes, un grand
aquarium, avec les appareils de pisciculture,
de pôche, les embarcations et moyen de sauve-
tage; une serre immense, des volières, oran-
geries, fermes normandes, un labyrinthe avec
observatoire populaire, un théâtre avec salles
de conférences, des cours publics, des lectures,
un pavillon de la presse, des bibliothèques,
des kiosques, châlels, expositions de toutes
sortes, gymnase, un tir national, un service
postal, télégraphique, eu uu mol, la reproduc-
tion exacte de la civilisation universelle avec
ses incessants progrès.

René Lebrun.

Les lauriers de Mme Olympe Audouard et
de Mlle Hubertine Auclert empêchaient, pa-
rait-il, une certaine dame Rocher de dormir.
Finalement, elle n'y tint plus et voulut à tout
prix l'aire dormir les autres, «.'est pourquoi
elle se mit à organiser des conférences. Celle
qu'elle lit naguère à Perpignan sur Jeanne
d'Arc vaut réellement ton pesant de marga-
rine. Un de nos amis y sténographia cette
phrase i

« Cette courageuse citoyenne, méprisant un
roi indolent, prit le drapeau national et cou-
rut délivrer la patrie aux mâles accents de la
Marseillaise. »

La Marseillaise au quinzième siècle, c'est
joli. Après tout, peut-être est-ce tout bonnement

une manœuvre de Mme Rocher, pour donner
plus de poids aux réclamations qu'elle fait
contre l'insuffisance de l'instruction féminine.

X

Je le dois dire, d'ailleurs, en fait d'anachro-
nisme, j'ai vu presque aussi beau que cela.
J'ai vu, de mes yeux vu, à Bruxelles, à la fin
de la Fille du Tambour-Major, des soldats de
la 32° demi-brigade, entrer à Milan avec des
drapeaux belges, en chantant la Brabançonne,
que répétait une salle en délire. C'était bien
beaul

X

Par extraordinaire on a ri, samedi, au Sénat,
où l'on baille, d'ordinaire, autant qu'aux Nuits
du boulevard. 11 faut .dire aussi que l'illustre
honnête homme de Gavardie occupait la tri-
bune, ce dont il abusait pour traiter Danton
de coquin. Il finit par se retirer la parole lui-
même, alors que 132 voix contre 111 venaient
de l'autoriser à la garder. Mais avant de se
renfermer dans ce fâcheux mutisme, il avait
pu prononcer cette mémorable phrase, à pro-
pos d'un article de la Justice :

« Je voudrais que l'homme qui a écrit ces
lignes fût ici, car je lui jetterais à la face une
de ce,s invectives que la main de Dieu seule
est assez forte pour effacer. »

Au fait, comme tète de Turc, ce pauvre doigt
de Dieu commençait â être bien usé. C'est
une bonne aubaine pour nous autres, scep-
tiques blagueurs, que d'avoir la main de Dieu
à nous mettre sous la plume. Au nom de tous
mes confrères, Gavardie, merci 1

X

« J'attends maintenant la rectification que
M. Grévy ne peut manquer de m'adresser. *

Signé Prével. Homme modeste qui juge que
le président de la République n'a à faire qu'à
écrire à des Pygmées comme lui pour discuter
les calembredaines qu'il leur a plu de conter.

J'attends maintenant, moi, qu'il déplaise
à M. Grévy de trouver cet article trop court,
et qu'il lui plaise de le continuer.

Henry Vaudêmont.

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THEATRES

Cliàtelet.

Si la nature avare ne m'avait pas refusé les
qualités éminentes dont elle s'est plu à com-
bler mon collaborateur Félicien Champ.-aur,
je décrocherais sans vergogne de son intéres-
sante galerie des Contemporains le portrait à
la plume de M. Jules Verne, l'auteur moderne
peut-être le plus lu, et à coup sûr depuis
quinze jours le plus applaudi. Jamais sympa-
thique ne fut plus sympathique que ce savant
vulgarisateur qui, enlevant à la science tout
ce qu'elle a d'aride et de repoussant, a su
coudenter dans ses ouvrages toutes les con-
naissances modernes géographiques, géologi-
ques, astronomiques, naturelles et surnatu-
relles et les présenter au lecteur sous la forme
qui lui plaît le plus, c'est-à-dire sous la forme
amusante. Sa plume alerte et spirituelle donne
au théorème le plus ardu un certain attrait,
aux x, aux y, aux sinus, cosinus et autres ba-
lançoires scientifiques hérissées en us un as-
pect alléchant.

M. Jules Verne est le véritable propagateur
du principe de l'instruction obligatoire et a
plus fait, à lui seul, pour la vulgarisation de
la science que bien des académiciens qui
achèvent de se mûrir et de se gâter sous la
cloche de l'Institut.

Sa devise est : Doceo ridendo, j'instruis en
amusant.

Amuser, quelle horreur I... 11 est donc pro-
bable que l'Académie ne lui ouvrira jamais
ses portes.

lin attendant, Plutus vient de lui ouvrir les
siennes toutes grandes, dans son temple du
Châtelet, et le joli petit million du Voyage au-
tour du monde en S0 jours, commence à exécuter
joyeusement dans son escarcelle... un pas de
deux.

Michel Strogof, la nouvelle pièco à grand
spectacle, en cinq actes et seize tableaux,
qu'il vient de faire représenter sur la scène du
Phâtelet, en collaboration avec M. Dennery,
constitue un spectacle absolument attrayant
et mirobolant que tout Paris, la province et
l'étranger voudront et viendront voir et
revoir.

Nos lecteurs ayant certainement tous lu le
roman d'où la pièce a été extraite, et connais-
sant déjà les péripéties du voyage de l'intré-
pide courrier du czar, Michel Strogof, nous
ne pourrions qu'être importun en leur en don-
nant, à cette place, une analyse si succincte
qu'elle fût.

Nous nous contenterons donc de leur donner
l'assurance que, grâce au talent et à la
science du théâtre de M. Dennery, et aussi à
l'habileté de M. Rochard qui n'a rien négligé
pour faire de Michel Strogof l'événement dra-
matique de l'année, le plaisir qu'ils ont éprou-
vé a la lecture du roman de M. Jules Verne
leur sera rendu au centuple par la représen-
tation de cette jolie pièce.

Les seize tableaux qui se déroulent devant
les yeux des spectateurs ébahis sont un
éblouissement non-interrompu, et c'est avec
raison que plusieurs de nos confrères ont cru
devoir engager leurs lecteurs désireux de se
rendre au Châtelet, à se déguiser préalable-
ment en académicien et à faire usage de
visières vertes pour se prémunir contre les
éblouissements. Obligé de faire un choix par-
mi toutes ces merveilles, nous citerons parti-
culièrement comme les plus réussis les 2e et
3° tableaux de MM. Lavastre et Carpezat :
Moscou illuminé et la Retraite aux flambeaux ;
le Champ de bataille de Koiyvan, de MM. Rubé
et Chaperon ; le Camp de l'émir Féofar, de
M. Chéret,et enfin le grand panorama mouvant
à transformation de M. Robecehi dont la
dernière partie, l'Incendie d'Irhoust, est à coup
sûr l'un des plus merveilleux décors qu'on ait
encore vus au théâtre.

Deux grands ballets, réglés par M. Puchs,
ont été habilement intercalés dans Michel
Strogof. Au premier acte, les Tziganes, une
retraite aux flambeaux par les fifres et les tam-
bours du régiment de Préobagcnski et la fan-
fare des chevaliers, gardes â cheval et en
grande tenue, sonnant à trompettes que veux-
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