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dialectes -ne, -m, ï ( ^1 _ , neiune, &enme, T., fiemni, M.
Si on a choisi ce signe ï=i, prononcé pe, pi, pour rem-
placer le signe c'est que l'article singulier masculin ne
possédait plus une prononciation pa; il avait pris déjà la
prononciation ne, m, qu'il a en copte suivant les dialectes.
Et de fait on trouve le nom D ( i\ ( qJ}\, variante
l , transcrit sur
, transcrit sur la stèle bilingue de Turin,
A^AA/V\ Ci
nsTEijivwcpiç, avec = pey. Si, dans les textes ptolémaïques,
on trouve à côté de y , c'est que "^r. avait alors la
Cl Cl êû
même prononciation que ^. Or, des exemples comme ceux de
c=^>Q(( , la ville, transcrit en copte ^jui, M., ^Aie, T.,
nous donnent une prononciation mi, me, selon les dialectes,
pour le groupe ^[, ^[( , ^, aux derniers temps de l'écri-
ture hiéroglyphique, "^x. d'autre part est l'expression du
verbe aimer, où le <rz=> final du antique peut tomber
dans l'usage courant : -^x. est le copte xxc, jutei, si bien que
l'orthographe nous ramène comme l'orthographe y
Ci Ci # Cl
à une prononciation mitit, metet, ou plutôt avec chute du
-t féminin final, mîti, mêté, dont les nuances répondent
probablement aux différences des dialectes de la dernière
époque égyptienne.
Si nous remontons à l'autre extrémité de l'histoire de la
langue, nous trouvons dans les textes des Pyramides des
faits analogues à ceux que je viens de rappeler, et qui
semblent indiquer pour le groupe £ ( , et surtout pour la
conjonction ^(, une prononciation mi, au moins dans le dia-
lecte usité aux environs de Memphis. La conjonction Q ( est
écrite assez fréquemment dans ces textes t\ V, qu'on ne
1. San Quintino, lscrlslone bilingue sopra una mummia Eqhia,
t. I-II.
dialectes -ne, -m, ï ( ^1 _ , neiune, &enme, T., fiemni, M.
Si on a choisi ce signe ï=i, prononcé pe, pi, pour rem-
placer le signe c'est que l'article singulier masculin ne
possédait plus une prononciation pa; il avait pris déjà la
prononciation ne, m, qu'il a en copte suivant les dialectes.
Et de fait on trouve le nom D ( i\ ( qJ}\, variante
l , transcrit sur
, transcrit sur la stèle bilingue de Turin,
A^AA/V\ Ci
nsTEijivwcpiç, avec = pey. Si, dans les textes ptolémaïques,
on trouve à côté de y , c'est que "^r. avait alors la
Cl Cl êû
même prononciation que ^. Or, des exemples comme ceux de
c=^>Q(( , la ville, transcrit en copte ^jui, M., ^Aie, T.,
nous donnent une prononciation mi, me, selon les dialectes,
pour le groupe ^[, ^[( , ^, aux derniers temps de l'écri-
ture hiéroglyphique, "^x. d'autre part est l'expression du
verbe aimer, où le <rz=> final du antique peut tomber
dans l'usage courant : -^x. est le copte xxc, jutei, si bien que
l'orthographe nous ramène comme l'orthographe y
Ci Ci # Cl
à une prononciation mitit, metet, ou plutôt avec chute du
-t féminin final, mîti, mêté, dont les nuances répondent
probablement aux différences des dialectes de la dernière
époque égyptienne.
Si nous remontons à l'autre extrémité de l'histoire de la
langue, nous trouvons dans les textes des Pyramides des
faits analogues à ceux que je viens de rappeler, et qui
semblent indiquer pour le groupe £ ( , et surtout pour la
conjonction ^(, une prononciation mi, au moins dans le dia-
lecte usité aux environs de Memphis. La conjonction Q ( est
écrite assez fréquemment dans ces textes t\ V, qu'on ne
1. San Quintino, lscrlslone bilingue sopra una mummia Eqhia,
t. I-II.