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Monod, Émile [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de 1889: Grand ouvrage illustré, historique, encyclopédique, descriptif (Band 1) — Paris, 1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.1259#0296
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LE PALAIS DES BEAUX-ARTS

PALAIS DES ARTS LIBERAUX

|es deux palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux ont été, pour ainsi dire, à
1 l'Exposition, les deux ailes, et en quelque sorte l'encadrement du Jardin central,
fermé à l'une de ses extrémités par le Dôme central, à l'autre par la Tour de
300 mètres.

Ces deux édifices devaient être naturellement de mêmes dimensions, de même aspect.
Ils devaient se relier avec les Industries diverses par leur extrémité opposée à la Seine, au
cours de laquelle ils étaient perpendiculaires.

L'architecte avait, en outre, à se préoccuper du voisinage de la Tour, afin d'harmoniser
son influence avec la composition architectonique de ses palais. Le palais, élevé du côté de
l'avenue de La Bourdonnais était destiné de prime abord aux Beaux-Arts, celui longeant
l'avenue de Suffren, aux Arts et aux Sciences.

Dans le programme proposé à l'architecte, chaque palais devait comprendre une net
centrale, longue de 209m,30, large de 53"1,50, entourée de galeries de 18 mètres de largeur.
Un vestibule de 30 mètres de largeur, sur 120 mètres de longueur, devait établir, du côté de
l'École militaire, la relation avec les Industries diverses, précédemment indiquées.

Enfin, les destinations différentes des deux palais commandaient une notable différence
dans les installations intérieures, et aussi quelques modifications dans le détail décoratif
extérieur.

La grosse construction, l'architecture proprement dite, était dévolue à la direction des
travaux ; les agencements spéciaux des expositions étaient laissés à la direction de l'exploi-
tation.

Les deux palais formant la tète des bâtiments de l'Exposition, vers la Seine, il impor-
tait d'éviter que les toitures, vues du Trocadéro, divisées en un grand nombre de parties
égales, miroitant au soleil, n'eussent un aspect trop monotone.
 
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