Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext


48

FOUILLES A DAHCHOUR.

0 Q,

(N q AAAA/VA (

/SAAAAA

COUVERCLE.

0

AA/VWN
AA/WVv

nm

.^j

HP





■i-----------iq o-

AA/WVS
>WV\AA ^

O

O'

£>-=>

0 q A

/WWV\

AAAA^A l*---------1 AA/W\A

CS -7 Ci



AAAAAA jO

:q

ft/WW\

1 AAAAAA 1 W -

if

G1

La momie, probablement mal préparée, était jadis recouverte d'un enduit de bitume peint à la
détrempe sur une mince couche de plâtre fin. Son masque, dont la coiffure portait des bandes d'or
et d'azur, était orné d'yeux montés en argent.

Un réseau de perles avait été placé sur le milieu du corps, mais il s'était décomposé et les
perles gisaient au milieu des débris de la momie.

Aux pieds étaient deux bracelets d'or et de perles, aux poignets deux autres dont les fermoirs
représentent le signe ÏÏ (pi. VII) incrustés de pierreries. Vers la ceinture, j'ai rencontré une plaque
d'argent et quelques épingles du même métal très décomposées. Le bras gauche portait à la saignée
un bracelet formé de perles et de plaques d'argent. Sur la poitrine se trouvait un collier également
monté en argent.

Sous la tête de la momie j'ai rencontré un petit disque en terre noire, destiné à lui tenir lieu
de chevet. La morte était placée sur le dos, la tête légèrement tournée vers l'orient et les deux
mains ramenées sur la partie inférieure du ventre à la naissance des cuisses.

A gauche de la momie, j'ai trouvé un fiagellum dont les divers éléments étaient disjoints, un
poignard à lame de bronze et à poignée d'or incrusté (pi.VIE), une massue de pierre et des sceptres.
A droite et sous la momie était un instrument de bois dont je n'ai pu reconnaître l'usage.

La momie était réduite non pas à l'état de poussière, car les ossements avaient conservé toute
leur solidité, mais en un état tel que j'y ai pu fouiller comme je l'eusse fait dans de la terre, de telle
sorte que la position de chacun des objets fut relevée de suite avec le plus grand soin.

Les portes qui, de la chambre du tombeau, donnaient accès dans la chambre des offrandes,
n'étaient pas fermées. Celle du sud était occupée par un large plat de terre grossière, dans lequel
on avait autrefois placé les mets; il contenait encore des os d'oies et d'oiseaux d'eau, tels que des
canards ou des sarcelles, espèces si nombreuses de nos jours encore dans la vallée du Nil.

Sous ce plat était un grand nombre de petits instruments de bronze répandus sur le sol (fig.106).

Dans l'angle du sud-est de la chambre des offrandes, j'ai trouvé la caisse renfermant les quatre
canopes d'albâtre à tête humaine : trois d'entre ces figures portent la barbe, la quatrième est im-
berbe.

Entre les portes a et b, contre le mur qui les sépare, j'ai rencontré un amas d'os de bœuf,
restes des provisions.

Au nord de la caisse à canopes et presque contre elle était un brûle-parfum de bronze avec

1. La copie de ces textes est due à M. G. Legrain. Elle a été faite au moment de la découverte. Ces textes peints à
la détrempe se sont effacés depuis.



pfcî*t>

plus

1'



H

'/tffÉI

Fis.

Autrefois, en disç

.aies débris gisaiei

j1* émail
Kl* afin

k>~
 
Annotationen