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Müntz, Eugène: Les peintures murales de L'ancienne Basilique de Saint-Paul-hors-Les-Murs
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.17401#0118
NUOVO BOLLETTINO
112
LES PEINTURES MURALES DE L’ANCIENNE BAS1LIQUE
DE SAINT-PAUL-HORS-LES-MURS
En apportant ce témoignage de sympathie au recueil des-
tine à perpétuer le souvenir et à continuer la tradition d’un
maitre inoubliable, je suis force do me borner, quant à présent,
à une contribution des plus hatives: je n’ai d’autre ambition, pour
aujourd’hui, que d’appeler l'attention sur un cycle de peintures
trop negligé jusqu ici par les représentants de Y archeologie chré-
tienne. Plus tard, je reviendrai, à loisir, sur un ensemble digne
de tout intérèt.
Il y a quelque vingt ans, lorsque je passai en revue, à la
Bibliothèque Barberini, les inappréciables recueils de dessins formés
au xvne siede, je fus frappe, malgré l'imperfection et les iné-
galités de la reproduction, du caractère de haute antiquité qu’of-
fraient les dessins représentant les fresques de la nef de la ba-
silique de Saint-Paul-hors-les-murs. Il me sembla, et je n’ai
fait que me confirmer dans cette idée, que plusieurs d’elitre les
scènes de l’Ancien Testament, ainsi que certaines scènes de la
vie des Saints, respiraient je ne ne sais quelle saveur antique,
rappelant les scènes de la vie du Christ, du vi® siècle, exécu-
tées en mosa'ique sur les parois de la basilique de Saint-Apolli-
naire nouveau à Ravenne. Mon impression fut partagée par mes
confrères de la Société des Antiquaires de France, quand je leur
soumis, dans la séance du 18 avril 1894, les croquis tracés
d’après quelques uns des dessins de la Barberine.
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LES PEINTURES MURALES DE L’ANCIENNE BAS1LIQUE
DE SAINT-PAUL-HORS-LES-MURS
En apportant ce témoignage de sympathie au recueil des-
tine à perpétuer le souvenir et à continuer la tradition d’un
maitre inoubliable, je suis force do me borner, quant à présent,
à une contribution des plus hatives: je n’ai d’autre ambition, pour
aujourd’hui, que d’appeler l'attention sur un cycle de peintures
trop negligé jusqu ici par les représentants de Y archeologie chré-
tienne. Plus tard, je reviendrai, à loisir, sur un ensemble digne
de tout intérèt.
Il y a quelque vingt ans, lorsque je passai en revue, à la
Bibliothèque Barberini, les inappréciables recueils de dessins formés
au xvne siede, je fus frappe, malgré l'imperfection et les iné-
galités de la reproduction, du caractère de haute antiquité qu’of-
fraient les dessins représentant les fresques de la nef de la ba-
silique de Saint-Paul-hors-les-murs. Il me sembla, et je n’ai
fait que me confirmer dans cette idée, que plusieurs d’elitre les
scènes de l’Ancien Testament, ainsi que certaines scènes de la
vie des Saints, respiraient je ne ne sais quelle saveur antique,
rappelant les scènes de la vie du Christ, du vi® siècle, exécu-
tées en mosa'ique sur les parois de la basilique de Saint-Apolli-
naire nouveau à Ravenne. Mon impression fut partagée par mes
confrères de la Société des Antiquaires de France, quand je leur
soumis, dans la séance du 18 avril 1894, les croquis tracés
d’après quelques uns des dessins de la Barberine.