DI ARCHEOLOGIA CRISTIANA
41
SAINT-ANDRÉ AU VATICAN.
Monsieur le Directeur,
/
Je snis très honoré d’envoyer ime petite contribution à la
rédaction du nouveau Bulletin d’archeologie chrétienne, je dois
ajouter cependant qne j’ai hésité à paraìtre ici dans la société
des savants si distingnés parmi lesquels vous avez la honté de
m’introduire ; j’espère en tout cas qae ces héritiers de la Science
de M. de Rossi, le seront aussi de sa bienveillance pour moi qui
est un des plus grands honneurs de ma vie. Au reste l’étude que
je vous adresse et que m’ont fait entreprendre mes recherches
sur les monuments de s. André 1 * * lui appartient véritablement,
elle n’est de ma part que le trace d’un architecte fait à la lu-
mière de ses découvertes.
Il s’agit de l’église consacrée à s. André qui s’élevait dans
l’ancien Yatican et dont si longtemps personne n'a su détermi-
ner la place. Je n’ai pas besoin de rappeler les suppositions du
pian d’Alfarano ou des auteurs du XVIe siècle chez lesquels tous
les édifices antiques passaient pour d’anciens temples paiens. On
se refusait à reconnaìtre les églises de Ste.-Pétronille et de St.-André
dans les deux rotondes contigiies à la basilique vaticane pour leur
laisser le titre de temples d’Apollon ou de Mars. M. de Rossi a
1 Ch. Rohault de Fleury, Saints de la Messe, études continuées par
son fils. 4.° Paris, librairies réunies 2, rue Mignon. Notre étude sur les mo-
numents de s. André paraitra dans le VII6 volume de ce recueil.
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SAINT-ANDRÉ AU VATICAN.
Monsieur le Directeur,
/
Je snis très honoré d’envoyer ime petite contribution à la
rédaction du nouveau Bulletin d’archeologie chrétienne, je dois
ajouter cependant qne j’ai hésité à paraìtre ici dans la société
des savants si distingnés parmi lesquels vous avez la honté de
m’introduire ; j’espère en tout cas qae ces héritiers de la Science
de M. de Rossi, le seront aussi de sa bienveillance pour moi qui
est un des plus grands honneurs de ma vie. Au reste l’étude que
je vous adresse et que m’ont fait entreprendre mes recherches
sur les monuments de s. André 1 * * lui appartient véritablement,
elle n’est de ma part que le trace d’un architecte fait à la lu-
mière de ses découvertes.
Il s’agit de l’église consacrée à s. André qui s’élevait dans
l’ancien Yatican et dont si longtemps personne n'a su détermi-
ner la place. Je n’ai pas besoin de rappeler les suppositions du
pian d’Alfarano ou des auteurs du XVIe siècle chez lesquels tous
les édifices antiques passaient pour d’anciens temples paiens. On
se refusait à reconnaìtre les églises de Ste.-Pétronille et de St.-André
dans les deux rotondes contigiies à la basilique vaticane pour leur
laisser le titre de temples d’Apollon ou de Mars. M. de Rossi a
1 Ch. Rohault de Fleury, Saints de la Messe, études continuées par
son fils. 4.° Paris, librairies réunies 2, rue Mignon. Notre étude sur les mo-
numents de s. André paraitra dans le VII6 volume de ce recueil.