DOI Heft:
Collaer, Paul: La Symphonie de Psaumes
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.62261#0023
LA SYMPHONIE DE PSAUMES
PAR PAUL COLLAER
L’oeuvre se compose de trois parties pour choeurs et orchestre. Les textes sont trois
psaumes, en latin. Le premier-est un acte de contrition le deuxieme, un acte d’esperance,
et le troisieme une louange de Dien et une jubilation.
L’allegro initial, tres modere, debute par un accord de mi mineur, suivi d’arpeges
alternes de 7e de dominante de mi bemol majeur et de 7e de dominante d’«t majeur.
Nouvel accord de mi mineur. Cette cellule constitue l’armature de l’harmonie et de
l’accompagnement orchestral du premier mouvement.
tres chantant, fait son apparition sur une basse en mi mineur avec le fa naturel (ce
qui evite la precision de la tonalite). 11 semble moduler vers sol majeur. Mais le
sol eclate au chant alors que l’accompagnement retablit le mi mineur.
Finalement, reexposition du premier theme en mi mineur, conduisant brusquement
ä une breve conclusion en sol majeur, laquelle ne se declare que sur le dernier accord.
Le chceur est tres simple. 11 se meut parmi les unissons, les quartes, les quintes,
comme un chant du moyen äge. L’economie des moyens est rigoureusement observee.
L’expression, d’une sobriete extreme, est forte et grande.
21
PAR PAUL COLLAER
L’oeuvre se compose de trois parties pour choeurs et orchestre. Les textes sont trois
psaumes, en latin. Le premier-est un acte de contrition le deuxieme, un acte d’esperance,
et le troisieme une louange de Dien et une jubilation.
L’allegro initial, tres modere, debute par un accord de mi mineur, suivi d’arpeges
alternes de 7e de dominante de mi bemol majeur et de 7e de dominante d’«t majeur.
Nouvel accord de mi mineur. Cette cellule constitue l’armature de l’harmonie et de
l’accompagnement orchestral du premier mouvement.
tres chantant, fait son apparition sur une basse en mi mineur avec le fa naturel (ce
qui evite la precision de la tonalite). 11 semble moduler vers sol majeur. Mais le
sol eclate au chant alors que l’accompagnement retablit le mi mineur.
Finalement, reexposition du premier theme en mi mineur, conduisant brusquement
ä une breve conclusion en sol majeur, laquelle ne se declare que sur le dernier accord.
Le chceur est tres simple. 11 se meut parmi les unissons, les quartes, les quintes,
comme un chant du moyen äge. L’economie des moyens est rigoureusement observee.
L’expression, d’une sobriete extreme, est forte et grande.
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