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ÉTUDE GÉNÉRALE
poussés par les grands coups vers l’intérieur des tombes. Durant ce pillage les tombes supérieures
se sont écroulées et par conséquent leur contenu s’est trouvé dans les inférieures. Les squelettes
se sont brisés et les menus objets ont été volés ou déplacés par les pilleurs.
Quatrième phase
Après l’an 293, au cours des travaux du Camp de Dioclétien voisin à la nécropole, le démon-
tage à Tintérieur du tombeau est devenu méthodique. On a rempli les travées dans la chambre
funéraire des débris (dont les têtes enlevées des banquets) et de la terre jusqu’à la hauteur du
socle. On a enlevé les banquets de sarcophages pour déplacer ces derniers et pour les mettre dans
la galerie. Le sol dans celle-là a été rehaussé de 0,60 m par des débris dont une statue funéraire
et il s’est formé un corridor entre les sarcophages dont le niveau égalait celui du sol dans la cham-
bre funéraire. Ce corridor était fait pour sortir les banquets destinés au remploi. Un seul a été
emporté et le second était en route vers la porte, quand s’est écroulée la voûte dans la partie
avant du tombeau. Cette catastrophe a causé la formation d’une grotte artificielle, largement
ouverte, qui cachait une partie de la galerie et la chambre funéraire.
Cinquième phase
Entre les IVe et XIXe siècles la partie avant de la grotte était fréquentée et sporadiquement
habitée (dans la partie derrière on manquait d’air). Depuis le commencement du XXe siècle
la grotte était fréquentée seulement par les bergers et leurs troupeaux.
ÉTUDE GÉNÉRALE
poussés par les grands coups vers l’intérieur des tombes. Durant ce pillage les tombes supérieures
se sont écroulées et par conséquent leur contenu s’est trouvé dans les inférieures. Les squelettes
se sont brisés et les menus objets ont été volés ou déplacés par les pilleurs.
Quatrième phase
Après l’an 293, au cours des travaux du Camp de Dioclétien voisin à la nécropole, le démon-
tage à Tintérieur du tombeau est devenu méthodique. On a rempli les travées dans la chambre
funéraire des débris (dont les têtes enlevées des banquets) et de la terre jusqu’à la hauteur du
socle. On a enlevé les banquets de sarcophages pour déplacer ces derniers et pour les mettre dans
la galerie. Le sol dans celle-là a été rehaussé de 0,60 m par des débris dont une statue funéraire
et il s’est formé un corridor entre les sarcophages dont le niveau égalait celui du sol dans la cham-
bre funéraire. Ce corridor était fait pour sortir les banquets destinés au remploi. Un seul a été
emporté et le second était en route vers la porte, quand s’est écroulée la voûte dans la partie
avant du tombeau. Cette catastrophe a causé la formation d’une grotte artificielle, largement
ouverte, qui cachait une partie de la galerie et la chambre funéraire.
Cinquième phase
Entre les IVe et XIXe siècles la partie avant de la grotte était fréquentée et sporadiquement
habitée (dans la partie derrière on manquait d’air). Depuis le commencement du XXe siècle
la grotte était fréquentée seulement par les bergers et leurs troupeaux.