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https://doi.org/10.11588/diglit.41250#0109
CATALOGUE DES SCULPTURES
105
à gauche (fig. 43) est exceptionnellement large et riche. Des motifs pareils, mais plus modestes,
ornent le buste de Bat-Habbai de l’année 226-227 (cf. note 6) et celui de Batai fille de Yarhai 41.
Le décor des modii sacerdotaux à bustes de femmes présente un cas rare qui ne figure ni dans
la typologie établie par M. Gawlikowski, ni dans celle de H. Ingholt 42. Le ruban à l'encolure
(fig. 45), pareil à celui du prêtre à droite, figure sur une sculpture de la collection de Clerck,
décrite et expliquée par H. Seyrig 43.
Les portraits des deux prêtres ressemblent à ceux de Taimarsû (CIS 4562), de l’an 161, et de
Zabdilah, cité ci-dessus 44. Le banquet, autant qu’on peut songer d’après le fragment conservé,
est très proche de celui du tombeau de Maqqai, d’après l’an 229 (cf. note 11), à celui dans le
tombeau n° 186 (Aviation, cf. note 4) et aux banquets de triclinium dans le tombeau de 'Abd'astôr
du IIIe siècle (cf. note 31).
Les sculptures parallèles non datées sont limitées aux petits banquets en bas-relief (cf. note
12). Mentionnons aussi un fragment de banquet trouvé au Camp de Dioclétien 45.
Les analogies datées couvrent une période entre 161 et 230 de n.è., mais il est évident, grâce
au décor ornemental identique, que ce banquet fut exécuté en même temps que les précédents,
cat. 1 et 2.
Date : 180-240, probablement 210-230 de n.è.
STATUE FUNÉRAIRE
5. Statue féminine (figs 46-47)
Inv. H 40/71.
Nég. : 284/71, 285/71 (fig. 46) statue ; 287/71 statue sortie du tombeau ; 286/71 (fig. 47) partie supérieure.
Trouvée le 6.IX.1971 entre les sarcophages, cat. 8 (H 38/71) et cat. 7 (H 39/71), à 1,05 m du premier, 2,50 m
du second, à 5 m devant le socle du podium dans la chambre funéraire. Elle gisait sur une couche de pierres broyées
et de fragments de sculptures (cat. 70), à 0,05 m au-dessus du sol (cf. pis II et XVIII).
Calcaire blanc dur.
H. 1,60 ; D. 0,55 ; Ep. 0,32.
Manque la tête. Un fragment menu de la base, du côté droit, qui était cassé et posé auprès
de la statue fut recollé. Surface endommagée en plusieurs endroits.
La statue (fig. 46) avec sa base repose sur un tenon, à surface non travaillée, destiné à enfoncer
dans un socle. La base est arrondie, avec une corniche saillante décorée en bas de godrons.
Le dos de la statue est sommairement travaillé.
La femme était vue de trois-quarts, tournée vers la droite. Le poids du corps repose sur la
jambe droite, tandis que la gauche est écartée. Les bras reposent sur la poitrine obliquement
et parallèlement, le bras droit relevé et le gauche abaissé. La femme est vêtue d’une tunique
à manches qui descend jusqu’à terre, découvrant seulement le devant des souliers sans décor.
Par dessus, un manteau atteint les genoux par devant et la cheville par derrière. Il passe obli-
quement à la hauteur des genoux, enveloppe les deux bras et passe sur l’épaule gauche en retom-
bant sur le dos. Son rebord, visible au-dessous de la main gauche, est formé de petits bourrelets
parallèles disposés en biais. Les plis du manteau sont arrondis, ceux de la tunique verticaux et
41 Buste de Batai : Chabot, pl. XXIX, 13.
42 Pour les emblèmes sur le modius : M. Gawlikowski, Problemy ikonografii kaplanôw palmyren-
skich, Studia Palmyrenskie 1, 1966, p. 75 ; Ingholt 1970, p. 190, note 3 (cabochon, rosette, buste coiffé d’un
modius, buste masculin sans modius).
43 Cf. Seyrig 1937, pp. 17-18, fig. 9.
44 Buste de Zabdilah (CIS 4250), cf. note 40 ; buste de Taimarsû (CIS 4562) : Ingholt, PS 12, p. 36, pl. IV 2.
45 Michalowski 1961, p. 157, fig. 210, n° 53.
105
à gauche (fig. 43) est exceptionnellement large et riche. Des motifs pareils, mais plus modestes,
ornent le buste de Bat-Habbai de l’année 226-227 (cf. note 6) et celui de Batai fille de Yarhai 41.
Le décor des modii sacerdotaux à bustes de femmes présente un cas rare qui ne figure ni dans
la typologie établie par M. Gawlikowski, ni dans celle de H. Ingholt 42. Le ruban à l'encolure
(fig. 45), pareil à celui du prêtre à droite, figure sur une sculpture de la collection de Clerck,
décrite et expliquée par H. Seyrig 43.
Les portraits des deux prêtres ressemblent à ceux de Taimarsû (CIS 4562), de l’an 161, et de
Zabdilah, cité ci-dessus 44. Le banquet, autant qu’on peut songer d’après le fragment conservé,
est très proche de celui du tombeau de Maqqai, d’après l’an 229 (cf. note 11), à celui dans le
tombeau n° 186 (Aviation, cf. note 4) et aux banquets de triclinium dans le tombeau de 'Abd'astôr
du IIIe siècle (cf. note 31).
Les sculptures parallèles non datées sont limitées aux petits banquets en bas-relief (cf. note
12). Mentionnons aussi un fragment de banquet trouvé au Camp de Dioclétien 45.
Les analogies datées couvrent une période entre 161 et 230 de n.è., mais il est évident, grâce
au décor ornemental identique, que ce banquet fut exécuté en même temps que les précédents,
cat. 1 et 2.
Date : 180-240, probablement 210-230 de n.è.
STATUE FUNÉRAIRE
5. Statue féminine (figs 46-47)
Inv. H 40/71.
Nég. : 284/71, 285/71 (fig. 46) statue ; 287/71 statue sortie du tombeau ; 286/71 (fig. 47) partie supérieure.
Trouvée le 6.IX.1971 entre les sarcophages, cat. 8 (H 38/71) et cat. 7 (H 39/71), à 1,05 m du premier, 2,50 m
du second, à 5 m devant le socle du podium dans la chambre funéraire. Elle gisait sur une couche de pierres broyées
et de fragments de sculptures (cat. 70), à 0,05 m au-dessus du sol (cf. pis II et XVIII).
Calcaire blanc dur.
H. 1,60 ; D. 0,55 ; Ep. 0,32.
Manque la tête. Un fragment menu de la base, du côté droit, qui était cassé et posé auprès
de la statue fut recollé. Surface endommagée en plusieurs endroits.
La statue (fig. 46) avec sa base repose sur un tenon, à surface non travaillée, destiné à enfoncer
dans un socle. La base est arrondie, avec une corniche saillante décorée en bas de godrons.
Le dos de la statue est sommairement travaillé.
La femme était vue de trois-quarts, tournée vers la droite. Le poids du corps repose sur la
jambe droite, tandis que la gauche est écartée. Les bras reposent sur la poitrine obliquement
et parallèlement, le bras droit relevé et le gauche abaissé. La femme est vêtue d’une tunique
à manches qui descend jusqu’à terre, découvrant seulement le devant des souliers sans décor.
Par dessus, un manteau atteint les genoux par devant et la cheville par derrière. Il passe obli-
quement à la hauteur des genoux, enveloppe les deux bras et passe sur l’épaule gauche en retom-
bant sur le dos. Son rebord, visible au-dessous de la main gauche, est formé de petits bourrelets
parallèles disposés en biais. Les plis du manteau sont arrondis, ceux de la tunique verticaux et
41 Buste de Batai : Chabot, pl. XXIX, 13.
42 Pour les emblèmes sur le modius : M. Gawlikowski, Problemy ikonografii kaplanôw palmyren-
skich, Studia Palmyrenskie 1, 1966, p. 75 ; Ingholt 1970, p. 190, note 3 (cabochon, rosette, buste coiffé d’un
modius, buste masculin sans modius).
43 Cf. Seyrig 1937, pp. 17-18, fig. 9.
44 Buste de Zabdilah (CIS 4250), cf. note 40 ; buste de Taimarsû (CIS 4562) : Ingholt, PS 12, p. 36, pl. IV 2.
45 Michalowski 1961, p. 157, fig. 210, n° 53.