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https://doi.org/10.11588/diglit.41250#0114
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CATALOGUES DES OBJETS
de 'Aglibôl auquel cet animal était consacré. Remarquons que les cornes du boeuf sur notre
sarcophage ressemblent au croissant lunaire.
Dans l’autre cartouche rectangulaire de notre sarcophage se trouve une rosette. Il nous
semble possible que ce décor symbolisait le soleil et faisait pendant à la lune, symbolisée par le
boeuf. Allant plus loin dans notre exégèse, nous supposons que ces deux images forment ensemble
non seulement le symbole du soleil et de la lune, du jour et de la nuit, de la vie et de la mort, si
cher au symbolisme funéraire des Romains, mais aussi qu’elles rappellent les deux divinités
palmyréniennes : 'Aglibôl et Malakbêl, tout comme les lampes avec leurs noms inscrits (cf. pp.
62, 167).
49. Détail du sarcophage dans le tombeau 186 (Aviation) : zébu couché
Nous soulignons cependant que ce n’est qu’une hypothèse, basée sur les témoignages nom-
breux du culte de ces deux divinités à Palmyre, non seulement dans la triade de Baalshamin,
mais aussi sans lui, dans un sanctuaire qui leur était consacré 54.
Les bustes sans bras qui décorent notre sarcophage, découpés en forme de trapèze (féminins)
et demi-cercle (masculins), caractéristiques dans la sculpture romaine pour le IIe siècle, figurent
à Palmyre sur les dalles funéraires du IIe siècle 55 et sur quelques sarcophages bien datés de la
première moitié du IIIe siècle, et notamment : le sarcophage dit d’Agrippe, de la niche Nord
dans le tombeau de Malkû (cf. note 29), d’après 214 de n.è. et trois sarcophages dans l’exèdre
gauche du tombeau de 'Abd'astôr, du IIIe siècle (cf. note 31). La seule différence consiste dans
le fait que les bustes sur les sarcophages mentionnés sont en relief plus dégagés que sur le nôtre.
Il faut croire, d’après les descriptions, que des bustes pareils ornaient aussi le sarcophage dans
le tombeau de Bar'a, d’après l’an 186 56, et dans l’exèdre d’après 219, de J. Aur. 'Abissai,
dans le tombeau de J. Aur. Malê (cf. note 30).
54 H. Se yr i g, Bêl de Palmyre, Syria XLVIII, 1971, pp. 92, 101.
55 Ingholt 1970, p. 189, note 2.
56 Ingholt 1935, p. 116.
CATALOGUES DES OBJETS
de 'Aglibôl auquel cet animal était consacré. Remarquons que les cornes du boeuf sur notre
sarcophage ressemblent au croissant lunaire.
Dans l’autre cartouche rectangulaire de notre sarcophage se trouve une rosette. Il nous
semble possible que ce décor symbolisait le soleil et faisait pendant à la lune, symbolisée par le
boeuf. Allant plus loin dans notre exégèse, nous supposons que ces deux images forment ensemble
non seulement le symbole du soleil et de la lune, du jour et de la nuit, de la vie et de la mort, si
cher au symbolisme funéraire des Romains, mais aussi qu’elles rappellent les deux divinités
palmyréniennes : 'Aglibôl et Malakbêl, tout comme les lampes avec leurs noms inscrits (cf. pp.
62, 167).
49. Détail du sarcophage dans le tombeau 186 (Aviation) : zébu couché
Nous soulignons cependant que ce n’est qu’une hypothèse, basée sur les témoignages nom-
breux du culte de ces deux divinités à Palmyre, non seulement dans la triade de Baalshamin,
mais aussi sans lui, dans un sanctuaire qui leur était consacré 54.
Les bustes sans bras qui décorent notre sarcophage, découpés en forme de trapèze (féminins)
et demi-cercle (masculins), caractéristiques dans la sculpture romaine pour le IIe siècle, figurent
à Palmyre sur les dalles funéraires du IIe siècle 55 et sur quelques sarcophages bien datés de la
première moitié du IIIe siècle, et notamment : le sarcophage dit d’Agrippe, de la niche Nord
dans le tombeau de Malkû (cf. note 29), d’après 214 de n.è. et trois sarcophages dans l’exèdre
gauche du tombeau de 'Abd'astôr, du IIIe siècle (cf. note 31). La seule différence consiste dans
le fait que les bustes sur les sarcophages mentionnés sont en relief plus dégagés que sur le nôtre.
Il faut croire, d’après les descriptions, que des bustes pareils ornaient aussi le sarcophage dans
le tombeau de Bar'a, d’après l’an 186 56, et dans l’exèdre d’après 219, de J. Aur. 'Abissai,
dans le tombeau de J. Aur. Malê (cf. note 30).
54 H. Se yr i g, Bêl de Palmyre, Syria XLVIII, 1971, pp. 92, 101.
55 Ingholt 1970, p. 189, note 2.
56 Ingholt 1935, p. 116.