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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0029
CHAPITRE [IL
ORIENTATION.
Les Assyro-Chaldéens ont été, de toute antiquité, célèbres par leurs progrès dans la
science astronomique. Ils la mêlaient à tous les actes de leur vie civile et religieuse, et
I on ne doit pas être surpris de la voir exercer une influence sur la position donnée à leurs
monuments : l'orientation du groupe de Khorsabad est concluante à cet égard, tant elle
vient correspondre exactement avec les points cardinaux. Pour la rendre plus précise
encore, les axes d'orientation ont été déterminés par les coins et non par les cotés des
édifices. En effet, l'étendue même des façades constitue des lignes trop développées pour
qu'on puisse les dire mathématiquement dirigées vers un point fixe du ciel ou de l'horizon;
ce sont réellement des lignes, mais ce ne sont plus des points. Le sommet des angles, au
contraire, présente toute la précision exigée dans une opération astronomique; aussi les
angles de la Ville et du Palais ont-ils servi à les orienter. La Ville forme un carré presque
parfait; le monticule du Palais comprend deux parallélogrammes : des ligures si régulières
offraient les meilleures conditions d'un tracé géométrique, et les diagonales dont elles sont
traversées, d'angle en angle, se dirigent vers les quatre principaux points du compas. (Voir
pl. 1 et 2.) On reconnaît là une œuvre émanée dhommes auxquels la science doit l'inven-
tion du cadran solaire, du gnomon et des divisions du jour. Chez un peuple aussi versé
dans l'étude de lastronomie, la vie ordinaire elle-même se réglait nécessairement sur la
marche quotidienne du soleil. Rien ne devait, dès lors, être plus pratique qu'une bonne
orientation des édifices et de toutes leurs parties : l'ombre portée des monuments, des
murs, devait à chaque instant, et sur des points nombreux, indiquer sans peine aux
regards les diverses heures de la journée.
ORIENTATION.
Les Assyro-Chaldéens ont été, de toute antiquité, célèbres par leurs progrès dans la
science astronomique. Ils la mêlaient à tous les actes de leur vie civile et religieuse, et
I on ne doit pas être surpris de la voir exercer une influence sur la position donnée à leurs
monuments : l'orientation du groupe de Khorsabad est concluante à cet égard, tant elle
vient correspondre exactement avec les points cardinaux. Pour la rendre plus précise
encore, les axes d'orientation ont été déterminés par les coins et non par les cotés des
édifices. En effet, l'étendue même des façades constitue des lignes trop développées pour
qu'on puisse les dire mathématiquement dirigées vers un point fixe du ciel ou de l'horizon;
ce sont réellement des lignes, mais ce ne sont plus des points. Le sommet des angles, au
contraire, présente toute la précision exigée dans une opération astronomique; aussi les
angles de la Ville et du Palais ont-ils servi à les orienter. La Ville forme un carré presque
parfait; le monticule du Palais comprend deux parallélogrammes : des ligures si régulières
offraient les meilleures conditions d'un tracé géométrique, et les diagonales dont elles sont
traversées, d'angle en angle, se dirigent vers les quatre principaux points du compas. (Voir
pl. 1 et 2.) On reconnaît là une œuvre émanée dhommes auxquels la science doit l'inven-
tion du cadran solaire, du gnomon et des divisions du jour. Chez un peuple aussi versé
dans l'étude de lastronomie, la vie ordinaire elle-même se réglait nécessairement sur la
marche quotidienne du soleil. Rien ne devait, dès lors, être plus pratique qu'une bonne
orientation des édifices et de toutes leurs parties : l'ombre portée des monuments, des
murs, devait à chaque instant, et sur des points nombreux, indiquer sans peine aux
regards les diverses heures de la journée.