CHAPITRE VI
DÉPENDANCES.
S 1.
PRÉLIMINAIRES.
Dans un rapport daté du il mai 1 853, je signalais Ja découverte de plusieurs maga-
sins, dont la présence m'autorisait à penser que j'avais rencontré les Dépendances du
Palais, et je croyais même pouvoir déjà en déterminer l'emplacement avec certitude. De
nouveaux magasins s'ajoutèrent aux premiers; puis j'atteignis les cuisines, les celliers, les
écuries, les remises, en un mot les communs d'une grande habitation. Ainsi, quand par
induction j étais arrivé à admettre dans une résidence royale, où tout ne pouvait pas être
consacré aux réceptions, à l'apparat, un corps de logis destiné aux gens de service, je me
bornais a un raisonnement fort simple, pleinement confirmé, dans la suite, par les faits
les plus concluants.
Depuis lors, les textes assyriens eux-mêmes ont corroboré cette découverte. Sur le prisme
en terre cuite où Sennachérib, après le récit de ses campagnes, décrit la restauration de son
palais, ce monarque ajoute1 : « Les rois, mes pères et prédécesseurs, avaient construit la cour
« des Dépendances pour y déposer les bagages, pour y exercer les chevaux, pour la remplir
«d'ustensiles.» Assaraddhon parle également, clans une autre inscription, de «la partie
« bâtie par les rois ses prédécesseurs pour contenir les bagages, surveiller les bêtes de
« course, les chameaux, les chars, les dromadaires. »
L'existence de dépendances, comme partie intégrante des constructions ninivites, ne
pouvait plus être douteuse en principe; à Khorsabad, elle a été établie par les trouvailles
1 Oppert, Sargonides, page ba.
7- •
DÉPENDANCES.
S 1.
PRÉLIMINAIRES.
Dans un rapport daté du il mai 1 853, je signalais Ja découverte de plusieurs maga-
sins, dont la présence m'autorisait à penser que j'avais rencontré les Dépendances du
Palais, et je croyais même pouvoir déjà en déterminer l'emplacement avec certitude. De
nouveaux magasins s'ajoutèrent aux premiers; puis j'atteignis les cuisines, les celliers, les
écuries, les remises, en un mot les communs d'une grande habitation. Ainsi, quand par
induction j étais arrivé à admettre dans une résidence royale, où tout ne pouvait pas être
consacré aux réceptions, à l'apparat, un corps de logis destiné aux gens de service, je me
bornais a un raisonnement fort simple, pleinement confirmé, dans la suite, par les faits
les plus concluants.
Depuis lors, les textes assyriens eux-mêmes ont corroboré cette découverte. Sur le prisme
en terre cuite où Sennachérib, après le récit de ses campagnes, décrit la restauration de son
palais, ce monarque ajoute1 : « Les rois, mes pères et prédécesseurs, avaient construit la cour
« des Dépendances pour y déposer les bagages, pour y exercer les chevaux, pour la remplir
«d'ustensiles.» Assaraddhon parle également, clans une autre inscription, de «la partie
« bâtie par les rois ses prédécesseurs pour contenir les bagages, surveiller les bêtes de
« course, les chameaux, les chars, les dromadaires. »
L'existence de dépendances, comme partie intégrante des constructions ninivites, ne
pouvait plus être douteuse en principe; à Khorsabad, elle a été établie par les trouvailles
1 Oppert, Sargonides, page ba.
7- •