78 LIVRE I, PARTIE I, SECTION II, CHAPITRE VI.
les plus caractéristiques, et l'état de conservation où est encore la base cle ces communs
est tel , que les plans actuels reproduisent presque entièrement le plan de la bâtisse pri-
mitive. A I époque où eurent lieu les explorations, la portion du monticule occupée par
les Dépendances était, il est vrai, la plus basse; de plus grands vides à remplir y avaient
amené une dépression dans le niveau des remblais; mais les écoulements avaient eu peu
d'action sur les lignes inférieures du monument, et aucune échancrure profonde ne péné-
trait dans la plate-forme. On voit en effet sur son bord oriental quatre chambres seule-
ment (nos i58, i59, 160 et 116) entamées à l une de leurs extrémités : encore les pans
de murs conservés permettent-ils de rétablir ces chambres assez aisément, comme le reste
du quartier dont elles font partie.
Afin d'apporter plus de clarté dans la description, j'ai, comme pour le Sérail, détaché
du plan général un plan particulier à l'échelle de om,002 5 par mètre (voir pl. 5). Mais
il est bon de se reporter également au plan général et au plan d'ensemble (voir pl. 2 et 3),
si l'on veut se rendre mieux compte de la liaison étroite des Dépendances avec tout le
Palais, et de leur position relativement à la Ville, avec laquelle elles se trouvaienl en con-
tact immédiat.
S 2.
DISTRIBUTION GÉNÉRALE ET COMMUNICATIONS.
Les Dépendances occupaient la majeure partie du grand parallélogramme compris dans
l'intérieur de l'enceinte; leur situation en lait le point de rapprochement et comme le
lien des différentes parties du Palais. Les Dépendances et le Sérail, tout en restant sé-
parés, avaient besoin de constants rapports, et ces deux édifices sont, en effet, disposés de
façon à former deux vastes corps de bâtiments placés à part l'un de l'autre, mais ayant
entre eux de nombreux moyens de communication. Ainsi, outre les portes ornées D et D ,
qui créaient, au moyen des salles 80 et 8 1 , un chemin réservé au roi, nous voyons, sur le
même côté, cinq portes ordinaires pénétrant directement de 1 esplanade VIII dans la por-
tion la plus active des Dépendances. De plus, par le dégagement ouvert au point H, dans
la chambre 7/1, et dont j'ai parlé en étudiant Je Sérail, on arrivait dans les appartements
réservés. Nous avons donc, entre les Dépendances et le Sérail, sept voies directes de cor-
respondance, les unes monumentales, les autres plus simples, et toutes aidant, selon la
position quelles occupent, aux nécessités des divers services.
Sur le côté Ouest de la cour XV se développait une ligne de magasins; cependant cette
ligne est interrompue au point I pour livrer un passage dont l'utilité apparaît immédia-
tement. Si muré et si clos que fût le Harem, il lui fallait bien au moins une communi-
cation avec le Palais : cette communication a été établie au point I. Nous remarquerons
les plus caractéristiques, et l'état de conservation où est encore la base cle ces communs
est tel , que les plans actuels reproduisent presque entièrement le plan de la bâtisse pri-
mitive. A I époque où eurent lieu les explorations, la portion du monticule occupée par
les Dépendances était, il est vrai, la plus basse; de plus grands vides à remplir y avaient
amené une dépression dans le niveau des remblais; mais les écoulements avaient eu peu
d'action sur les lignes inférieures du monument, et aucune échancrure profonde ne péné-
trait dans la plate-forme. On voit en effet sur son bord oriental quatre chambres seule-
ment (nos i58, i59, 160 et 116) entamées à l une de leurs extrémités : encore les pans
de murs conservés permettent-ils de rétablir ces chambres assez aisément, comme le reste
du quartier dont elles font partie.
Afin d'apporter plus de clarté dans la description, j'ai, comme pour le Sérail, détaché
du plan général un plan particulier à l'échelle de om,002 5 par mètre (voir pl. 5). Mais
il est bon de se reporter également au plan général et au plan d'ensemble (voir pl. 2 et 3),
si l'on veut se rendre mieux compte de la liaison étroite des Dépendances avec tout le
Palais, et de leur position relativement à la Ville, avec laquelle elles se trouvaienl en con-
tact immédiat.
S 2.
DISTRIBUTION GÉNÉRALE ET COMMUNICATIONS.
Les Dépendances occupaient la majeure partie du grand parallélogramme compris dans
l'intérieur de l'enceinte; leur situation en lait le point de rapprochement et comme le
lien des différentes parties du Palais. Les Dépendances et le Sérail, tout en restant sé-
parés, avaient besoin de constants rapports, et ces deux édifices sont, en effet, disposés de
façon à former deux vastes corps de bâtiments placés à part l'un de l'autre, mais ayant
entre eux de nombreux moyens de communication. Ainsi, outre les portes ornées D et D ,
qui créaient, au moyen des salles 80 et 8 1 , un chemin réservé au roi, nous voyons, sur le
même côté, cinq portes ordinaires pénétrant directement de 1 esplanade VIII dans la por-
tion la plus active des Dépendances. De plus, par le dégagement ouvert au point H, dans
la chambre 7/1, et dont j'ai parlé en étudiant Je Sérail, on arrivait dans les appartements
réservés. Nous avons donc, entre les Dépendances et le Sérail, sept voies directes de cor-
respondance, les unes monumentales, les autres plus simples, et toutes aidant, selon la
position quelles occupent, aux nécessités des divers services.
Sur le côté Ouest de la cour XV se développait une ligne de magasins; cependant cette
ligne est interrompue au point I pour livrer un passage dont l'utilité apparaît immédia-
tement. Si muré et si clos que fût le Harem, il lui fallait bien au moins une communi-
cation avec le Palais : cette communication a été établie au point I. Nous remarquerons