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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0035
CHAPITRE II
FORME PARTICULIÈRE DU MONTICULE DE KHORSABAD.
La disposition particulièrement apparente dans le monticule de Khorsabad a déjà été
décrite, avec beaucoup de soin, par M. Botta, au début de sou ouvrage; aussi me bor-
nerai-je à présenter un résumé de cette description, en la complétant par les indications
dues aux découvertes postérieures.
Le regard était tout d'abord frappé par la division de la terrasse en deux sections prin-
cipales, donnant à l'ensemble l'aspect de deux parallélogrammes d'inégale grandeur, et unis
sur un de leurs côtés. Le parallélogramme le plus petit en surface, placé au Nord et en
dehors du mur d'enceinte, était de beaucoup le plus élevé : la hauteur maximum pouvait
être évaluée à seize ou dix-huit mètres; il correspond au quartier du Palais appelé le Sérail.
(Voir pl. 2 et 3.) Le plus grand, au contraire, s'avançant à l'intérieur de la ville en deçà
de l'enceinte, était-le plus bas : il n'avait pas plus de quatorze à seize mètres dans quelques-
unes de ses parties et renfermait les Dépendances. Une troisième portion, à base circulaire
et à forme conique, dominait sensiblement les deux autres, à la limite desquelles elle était
placée; M. Botta la désigne sous le nom de Cône. Elle occupait l'angle rentrant formé,
du côté de l'Ouest, par la réunion des deux parallélogrammes, au point où le plus grand
dépassait le plus petit; là était l'Observatoire. Enfin, à l'extrémité occidentale du grand
parallélogramme, une dernière portion en couvrait environ le tiers. Son niveau, inférieur
à celui du petit parallélogramme, et plus encore, par conséquent, à celui du cône, était
cependant notablement plus élevé que le reste de ce grand parallélogramme dont elle
dépendait; elle constituait le Harem.
Plusieurs détails de cette disposition avaient échappé à M. Botta; il n'avait exploré à
FORME PARTICULIÈRE DU MONTICULE DE KHORSABAD.
La disposition particulièrement apparente dans le monticule de Khorsabad a déjà été
décrite, avec beaucoup de soin, par M. Botta, au début de sou ouvrage; aussi me bor-
nerai-je à présenter un résumé de cette description, en la complétant par les indications
dues aux découvertes postérieures.
Le regard était tout d'abord frappé par la division de la terrasse en deux sections prin-
cipales, donnant à l'ensemble l'aspect de deux parallélogrammes d'inégale grandeur, et unis
sur un de leurs côtés. Le parallélogramme le plus petit en surface, placé au Nord et en
dehors du mur d'enceinte, était de beaucoup le plus élevé : la hauteur maximum pouvait
être évaluée à seize ou dix-huit mètres; il correspond au quartier du Palais appelé le Sérail.
(Voir pl. 2 et 3.) Le plus grand, au contraire, s'avançant à l'intérieur de la ville en deçà
de l'enceinte, était-le plus bas : il n'avait pas plus de quatorze à seize mètres dans quelques-
unes de ses parties et renfermait les Dépendances. Une troisième portion, à base circulaire
et à forme conique, dominait sensiblement les deux autres, à la limite desquelles elle était
placée; M. Botta la désigne sous le nom de Cône. Elle occupait l'angle rentrant formé,
du côté de l'Ouest, par la réunion des deux parallélogrammes, au point où le plus grand
dépassait le plus petit; là était l'Observatoire. Enfin, à l'extrémité occidentale du grand
parallélogramme, une dernière portion en couvrait environ le tiers. Son niveau, inférieur
à celui du petit parallélogramme, et plus encore, par conséquent, à celui du cône, était
cependant notablement plus élevé que le reste de ce grand parallélogramme dont elle
dépendait; elle constituait le Harem.
Plusieurs détails de cette disposition avaient échappé à M. Botta; il n'avait exploré à