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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0181
CHAPITRE IV.
PORTES.
Plusieurs éminences de petites dimensions, et dont il a déjà été parlé, coupaient, sur
différents points, les lignes des quatre côtés de la grande muraille. Dans l'opinion de
M. Botta, ces tombelles auraient marqué la place d'anciennes tours écroulées; mais les vé-
ritables tours de la Ville, nous venons de le voir, avaient été établies dans des conditions
tout autres. Le nombre de celles-ci est d'ailleurs très-considérable, tandis que les éminences
en question sont seulement au nombre de sept; trois des côtés de l'enceinte en ont chacun
deux; le côté Nord-Ouest, dont une portion est occupée par le Palais, n'en comptait qu'une
seule. M. Botta s'était contenté de signaler la présence des sept tombelles, dont il décrivit
la forme extérieure et dont il détermina la position en mesurant les distances, soit entre
elles, soit relativement aux angles de la muraille. Absorbé par les ricbes découvertes laites
dans le Palais, il ne jugea pas à propos de pratiquer des fouilles sur ces monticules secon-
daires. Plus tard M. Layard essaya une tranchée de reconnaissance sur l'éminencc n° 3,
et l'attaqua par le sommet. Jusqu'alors toutes les découvertes de bas-reliefs avaient été réa-
lisées au moyen de ce procédé, et M. Layard, éclairé, par l'expérience, sur les dangers
des terrasses artificielles, ne voulut pas, en abordant trop bas ce nouveau monticule, s'ex-
poser à se perdre dans l'épaisseur du massif terreux. Il appliqua à la porte n° 3 le sys-
tème qui lui avait réussi précédemment; mais, après quelques jours d'inutiles recherches,
il pensa que cette tombelle, comme tant d'autres éminences éparses dans la plaine, ne
renfermait rien d'intéressant, et il arrêta ses travaux à moins d'un mètre du cintre en bri-
ques émaillées, qui l'eut mené à la découverte capitale des voûtes assyriennes.
Les indications recueillies avant mon arrivée laissaient donc place a une investigation
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PORTES.
Plusieurs éminences de petites dimensions, et dont il a déjà été parlé, coupaient, sur
différents points, les lignes des quatre côtés de la grande muraille. Dans l'opinion de
M. Botta, ces tombelles auraient marqué la place d'anciennes tours écroulées; mais les vé-
ritables tours de la Ville, nous venons de le voir, avaient été établies dans des conditions
tout autres. Le nombre de celles-ci est d'ailleurs très-considérable, tandis que les éminences
en question sont seulement au nombre de sept; trois des côtés de l'enceinte en ont chacun
deux; le côté Nord-Ouest, dont une portion est occupée par le Palais, n'en comptait qu'une
seule. M. Botta s'était contenté de signaler la présence des sept tombelles, dont il décrivit
la forme extérieure et dont il détermina la position en mesurant les distances, soit entre
elles, soit relativement aux angles de la muraille. Absorbé par les ricbes découvertes laites
dans le Palais, il ne jugea pas à propos de pratiquer des fouilles sur ces monticules secon-
daires. Plus tard M. Layard essaya une tranchée de reconnaissance sur l'éminencc n° 3,
et l'attaqua par le sommet. Jusqu'alors toutes les découvertes de bas-reliefs avaient été réa-
lisées au moyen de ce procédé, et M. Layard, éclairé, par l'expérience, sur les dangers
des terrasses artificielles, ne voulut pas, en abordant trop bas ce nouveau monticule, s'ex-
poser à se perdre dans l'épaisseur du massif terreux. Il appliqua à la porte n° 3 le sys-
tème qui lui avait réussi précédemment; mais, après quelques jours d'inutiles recherches,
il pensa que cette tombelle, comme tant d'autres éminences éparses dans la plaine, ne
renfermait rien d'intéressant, et il arrêta ses travaux à moins d'un mètre du cintre en bri-
ques émaillées, qui l'eut mené à la découverte capitale des voûtes assyriennes.
Les indications recueillies avant mon arrivée laissaient donc place a une investigation
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