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Place, Victor
Ninive et l'Assyrie (Band 1) — Paris, 1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0119
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CHAPITRE VIL

HAREM.

Le raisonnement qui me faisait regarder les quatorze salles ornées de sculptures et
déblayées par M. Botta comme insuffisantes pour l'entourage d un monarque assyrien
m'avait conduit à découvrir plus de cent cinquante autres pièces constituant les Dépen-
dances et le Sérail. Ce premier succès m'engagea à continuer les recherches avec l'espoir
d'atteindre une autre catégorie de bâtiments; nous étions en Orient, où, de tout temps, les
femmes ont occupé une habitation séparée, et il me semblait difficile de ne pas parvenir
à retrouver leur demeure dans un édifice où tout était si rationnellement disposé, et où
tout, par conséquent, devait être conforme aux besoins et aux mœurs de l'époque. J'igno-
rais encore où ces appartements pouvaient être situés, car, au milieu de constructions si
nouvelles pour nous, aucun antécédent emprunté à d'autres architectures nétait propre à
nous servir de guide, et, tout en suivant un raisonnement justifié jusqu alors, nous regar-
dions toujours comme plus sûr de nous en rapporter aux faits, aux découvertes matérielles.
Aussi, convaincu que le Palais de Khorsabad devait contenir un harem, je fus disposé,
pendant assez longtemps, à placer cette partie de l'édifice dans les chambres nombreuses
et de petites dimensions formant la portion qui a pris plus tard le nom de Partie simple du
Sérail. Ces pièces, au nombre de quarante-neul, reçoivent l'air et la lumière par six cours
placées au milieu d'elles et pouvaient, à quelques égards, être acceptées comme aptes à
servir de logement aux femmes.

D'un autre côté, cependant, tout dans ce corps de logis ne répond pas aux exigences
traditionnelles de la jalousie orientale. Les communications avec les différentes parties du
Sérail et même avec les Dépendances sont trop faciles et trop nombreuses ; la longue
 
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