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https://doi.org/10.11588/diglit.5728#0046
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LIVRE I, PARTIE I, SECTION 11, CHAPITRE IL
S 7.
PARAPET.
Si le mur de soutènement n'avait eu d'autre fonction que de maintenir les terres du
monticule, il eut suffi de faire affleurer son assise supérieure avec la plate-forme de la
terrasse. Mais, en cherchant à enlever les taureaux de lune des portes de la Cour M,
M. Botta s'aperçut que le mur découvert au point R dépassait le niveau des planchers;
j'ai vérifié le fait, et j'ai constaté une surélévation de plus d'un mètre. La muraille de
soutènement s'élevait par conséquent au-dessus de la plate-forme, de manière à constituer
autour de Véminence un parapet utile à la sécurité des habitants; en empêchant les chutes,
il préservait encore les défenseurs contre une attaque extérieure. L'espace compris entre
ce parapet et les murs du monument était de plusieurs mètres, et permettait de circuler
alentour lorsqu'on se rendait d'un point à un autre du Palais, en évitant de le traverser.
De nombreuses portes donnaient accès sur ce long passage, véritable chemin de ronde et
complément du système de dégagements et de communications indispensables dans un
édifice si vaste et si peuplé.
Aucun morceau de la partie supérieure du parapet n'ayant été retrouvé en place, on
ne peut établir avec certitude la ligne décorative du sommet. Pour y suppléer, dans nos
essais de restauration (voir pl. 19 et suivantes), j'ai dû employer les créneaux dont les bas-
reliefs nous montrent le constant usage; ce point sera plus complètement étudié dans le
chapitre consacré aux essais de restauration. Je réserve au même chapitre l'examen des
vastes rampes et escaliers descendant du Palais à la Ville, et coupant la ligne extérieure
du mur de soutènement, en avant de la porte principale des Dépendances.
Nous pouvons actuellement nous rendre un compte exact de ce que j ai appelé la
construction préparatoire, destinée à servir de base ou plutôt de fondation artificielle aux
édifices; cette construction se composait du monticule, bâti en briques crues, et main-
tenu par une muraille de revêtement en énormes pierres de taille; sur la plate-forme de
cette terrasse se développait le Palais, avec ses murs de face et de refend, ses esplanades,
ses cours, ses salles et ses chambres.
LIVRE I, PARTIE I, SECTION 11, CHAPITRE IL
S 7.
PARAPET.
Si le mur de soutènement n'avait eu d'autre fonction que de maintenir les terres du
monticule, il eut suffi de faire affleurer son assise supérieure avec la plate-forme de la
terrasse. Mais, en cherchant à enlever les taureaux de lune des portes de la Cour M,
M. Botta s'aperçut que le mur découvert au point R dépassait le niveau des planchers;
j'ai vérifié le fait, et j'ai constaté une surélévation de plus d'un mètre. La muraille de
soutènement s'élevait par conséquent au-dessus de la plate-forme, de manière à constituer
autour de Véminence un parapet utile à la sécurité des habitants; en empêchant les chutes,
il préservait encore les défenseurs contre une attaque extérieure. L'espace compris entre
ce parapet et les murs du monument était de plusieurs mètres, et permettait de circuler
alentour lorsqu'on se rendait d'un point à un autre du Palais, en évitant de le traverser.
De nombreuses portes donnaient accès sur ce long passage, véritable chemin de ronde et
complément du système de dégagements et de communications indispensables dans un
édifice si vaste et si peuplé.
Aucun morceau de la partie supérieure du parapet n'ayant été retrouvé en place, on
ne peut établir avec certitude la ligne décorative du sommet. Pour y suppléer, dans nos
essais de restauration (voir pl. 19 et suivantes), j'ai dû employer les créneaux dont les bas-
reliefs nous montrent le constant usage; ce point sera plus complètement étudié dans le
chapitre consacré aux essais de restauration. Je réserve au même chapitre l'examen des
vastes rampes et escaliers descendant du Palais à la Ville, et coupant la ligne extérieure
du mur de soutènement, en avant de la porte principale des Dépendances.
Nous pouvons actuellement nous rendre un compte exact de ce que j ai appelé la
construction préparatoire, destinée à servir de base ou plutôt de fondation artificielle aux
édifices; cette construction se composait du monticule, bâti en briques crues, et main-
tenu par une muraille de revêtement en énormes pierres de taille; sur la plate-forme de
cette terrasse se développait le Palais, avec ses murs de face et de refend, ses esplanades,
ses cours, ses salles et ses chambres.