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Revue archéologique — N.S.18.1868

DOI issue:
Septembre
DOI article:
Leflocq, J.: Le mystère des bardes de l'île de Bretagne, [1]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.25490#0211

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LE

DE LTLE

DES BARDES
DE BRETAGNE'

Le document gallois connu en France sous le nom de défère
Dar&s & TDe de Drehq/m? a-l-il une valeur historique? Esl-il vrai
qu'il se rapporte, par la tradition, à l'antiquité gauloise, et par les
doctrines, à la religion druidique? Telle est la question que, sous
cette double face, nous allons examiner.
I. — De forq/me dM dD/gfêre des Dardes.
L'authenticité littéraire du Æysfère des Dardes n'a jamais été
sérieusement soutenue; il est donc inutile de débattre ici une cause
à peu près abandonnée par scs propres défenseurs. Mais il importe,
pour nous rendre compte de la valeur exacte de ce recueil, de
rechercher ce qu'il contient, comment il a été formé, à quelle époque
il remonte et par quel chemin il est arrivé jusqu'à nous.
Le ddy'fèrg des Dardas, tel que M. Pictet l'a traduit, se compose
de quarante-six triades ou tercets, dont la réunion constitue un
système sur la nature de Dieu, les lois générales de l'existence, et la
(l) Le morceau qu'on va lire devait faire partie d'un ouvrage sur la ReR'yùm
GctMJoM. L'auteur, M. Jules Leilocq, professeur de rhétorique au lycée d'Orléans, est
mort sans avoir pu terminer son livre. L'extrait que nous en donnons est lui-même
inachevé : il y manque les discussions étymologiques qui devaient hoir le chapitre.
Néanmoins ce morceau conserve tout son intérêt; il fera vivement regretter que
l'auteur, mort à trente-six ans, ait été enlevé à des études qui ont tant besoin d'une
critique ferme et dénuée de parti pris. Les lecteurs qui voudront se faire une idée
plus complète de ce qu'aurait été le livre de Lellocq, pourront lire l'introduction de
son travail, publiée dans la Reuwc c?e n'HsfrMCtion du 16 juillet 1868.
Michel ÜRÉAL.
 
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