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Octobre
DOI article:Du Cleuziou, Henri: Des instruments classés sous le nom de haches de pierre et de haches de bronze
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.25490#0272
DES INSTRUMENTS
CLASSÉS SOUS LE NOM
DE HACHES DE PIERRE ET DE HACHES DE BRONZE
On s'est pin, jusqu'à ces derniers temps, à faire passer à nos yeux
pour d'horribles tueurs d'hommes, les premiers habitants de la
Gaule. Us sacrifiaient d'innombrables victimes, dans des corbeilles
d'osier, à leur exécrable dieuTeutatès, farouche idole qui cachait, au
fond des bois sombres les terribles mystères de son culte. Ils
égorgaicnt des milliers d'êtres inoffensifs, su;' des autels de pierre.
Leur faucille d'or ne devait servir qu'à fouiller les entrailles des
victimes humaines. Tout chez ces peuplades féroces, depuis le
savon du paysan jusqu'à la blanche robe des prêtres, était taché de
sang.
Grâce aux recherches des savants, Teutatès est devenu End
fud, le Père du peuple. Lesdobnens se sont transformés en chambres
funéraires, pieux hommages rendusà ceux quitte sont [dus; les
cromfecds, en cercles d'initiations. Sous le tertre vert, Merbn peut
désormais dormir en paix mieux que le Pharaon sous sa pyramide, et,
le front rayonnant, TW nimbé comme Osiris, nous donnera peut-
être un jour la clef des cercles astronomiques de la grande caverne
dont il se vantait de comprendre les symboles (1). On a déchiffré le
zodiaque de Dendérah, pourquoi n'arriverait-on pas à lire les signes
de Gavrinis? La faucille du Belek coupe le sélage, le gui ou la ver-
veine, et ne tue plus désormais. Près de iapie/TgdM^OMrgnH, lestils
oublieux des vieux bardes, au lieu des images de mort, contemplent
(1) Je connais te sens des signes qui sont gravés sur ia groite dn Grand-Druide
(Henri Martin, t. I, p. 66, FtVG cte France.)
CLASSÉS SOUS LE NOM
DE HACHES DE PIERRE ET DE HACHES DE BRONZE
On s'est pin, jusqu'à ces derniers temps, à faire passer à nos yeux
pour d'horribles tueurs d'hommes, les premiers habitants de la
Gaule. Us sacrifiaient d'innombrables victimes, dans des corbeilles
d'osier, à leur exécrable dieuTeutatès, farouche idole qui cachait, au
fond des bois sombres les terribles mystères de son culte. Ils
égorgaicnt des milliers d'êtres inoffensifs, su;' des autels de pierre.
Leur faucille d'or ne devait servir qu'à fouiller les entrailles des
victimes humaines. Tout chez ces peuplades féroces, depuis le
savon du paysan jusqu'à la blanche robe des prêtres, était taché de
sang.
Grâce aux recherches des savants, Teutatès est devenu End
fud, le Père du peuple. Lesdobnens se sont transformés en chambres
funéraires, pieux hommages rendusà ceux quitte sont [dus; les
cromfecds, en cercles d'initiations. Sous le tertre vert, Merbn peut
désormais dormir en paix mieux que le Pharaon sous sa pyramide, et,
le front rayonnant, TW nimbé comme Osiris, nous donnera peut-
être un jour la clef des cercles astronomiques de la grande caverne
dont il se vantait de comprendre les symboles (1). On a déchiffré le
zodiaque de Dendérah, pourquoi n'arriverait-on pas à lire les signes
de Gavrinis? La faucille du Belek coupe le sélage, le gui ou la ver-
veine, et ne tue plus désormais. Près de iapie/TgdM^OMrgnH, lestils
oublieux des vieux bardes, au lieu des images de mort, contemplent
(1) Je connais te sens des signes qui sont gravés sur ia groite dn Grand-Druide
(Henri Martin, t. I, p. 66, FtVG cte France.)