DE L'ÉTAT DE LA MÉDECINE
ENTRE
[
DES SCIENCES MÉDICALES D'HÉSIODE A SOLON.
H n'est pas aisé de renouer te lit de ta tradition entre Homère (1)
et Hippocrate; tous tes ouvrages des médecins ont péri; c'est à peine
s'it nous reste quelques noms et quetques fragments; nous devons
nous adresser aux poètes, aux phitosophes, aux historiens, pour
nous faire une idée de l'état de ta médecine entre ses bridantes
origines dans Homère et le moment de sa plus vive sptendeur à Cos
et à Cnide. Les poètes et les historiens nous fournissent surtout des
détails de mœurs et des faits de l'histoire extérieure ; les philosophes
nous initient aux idées spéculatives qui constituent la plus antique
physiologie et la plus vieille pathotogie générale. Mais les œuvres
de ces poètes, de ces phitosophes et de ces historiens ont été ettes-
mêmes mutilées par te temps ; pour beaucoup d'écrivains nous ne
possédons que des fragments, de sorœ que c'est avec les débris de ta
(1) Voyez mon Mémoire intitulée : /a Æedecme Roy^ère, et dont une partie
a été publiée dans la Revue u7'cAe'oJoy:'^Me, année 1865, août, septembre, octobre et
novembre.
XVHI.
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DES SCIENCES MÉDICALES D'HÉSIODE A SOLON.
H n'est pas aisé de renouer te lit de ta tradition entre Homère (1)
et Hippocrate; tous tes ouvrages des médecins ont péri; c'est à peine
s'it nous reste quelques noms et quetques fragments; nous devons
nous adresser aux poètes, aux phitosophes, aux historiens, pour
nous faire une idée de l'état de ta médecine entre ses bridantes
origines dans Homère et le moment de sa plus vive sptendeur à Cos
et à Cnide. Les poètes et les historiens nous fournissent surtout des
détails de mœurs et des faits de l'histoire extérieure ; les philosophes
nous initient aux idées spéculatives qui constituent la plus antique
physiologie et la plus vieille pathotogie générale. Mais les œuvres
de ces poètes, de ces phitosophes et de ces historiens ont été ettes-
mêmes mutilées par te temps ; pour beaucoup d'écrivains nous ne
possédons que des fragments, de sorœ que c'est avec les débris de ta
(1) Voyez mon Mémoire intitulée : /a Æedecme Roy^ère, et dont une partie
a été publiée dans la Revue u7'cAe'oJoy:'^Me, année 1865, août, septembre, octobre et
novembre.
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