LE
GLOSSAIRE GAULOIS D'ENDLICIIER
A MoNS!Eun LE D!RECTEUR DE LÀ Rente a?'c7teo?or7?'^Me.
Monsieur,
La livraison delà üemte qui a paru au mois de mai
dernier, contenait un mémoire de M. Whitley Stokes sur le Glos-
saire gauiois publié par Endiicher dans son Catalogue desmanuscrits
de la Bibliothèque impériale de Vienne (1). J'avais lu un travail sur le
même sujet, le 13 avril, précédent, à une des séances tenues à la
Sorbonne par le Comité des travaux historiques et des sociétés sa-
vantes (2). Ce travail est inédit et le restera. Quand le mémoire de
M. Stokes émet les mêmes opinions que le mien, il le fait avec
une science et une autorité qui me manquent; je perdrais mon
temps si j'essayais de répéter ce qu'il a si bien dit. Lorsque, sans con-
naître mes doctrines,, il les a réfutées victorieusement par la simple
exposition de doctrines évidemment préférables, je remplis un de-
voir en épargnant aux personnes que ces questions intéressent la
peine de lire l'exposition d'hypothèses mal fondées dont je suis l'au-
teur.
Cependant mon travail mentionnait quelques faits qui ont été
passés sous silence par lesavant irlandais; il traitaitcerlaines questions
dont ce dernier ne s'est pas occupé. Je crois donc ne pas faire une
chose inutile en vous adressant dans cette lettre quelques extraits
de mon étude philologique.
(1) Nouv. série,, t. XVII, p. 340.
(2) Voir te compte rendu de cette séance dans le Afcw'AMr du 15 avril 1868, et
dans ta fierne 4" série, t. VII, p. 430.
GLOSSAIRE GAULOIS D'ENDLICIIER
A MoNS!Eun LE D!RECTEUR DE LÀ Rente a?'c7teo?or7?'^Me.
Monsieur,
La livraison delà üemte qui a paru au mois de mai
dernier, contenait un mémoire de M. Whitley Stokes sur le Glos-
saire gauiois publié par Endiicher dans son Catalogue desmanuscrits
de la Bibliothèque impériale de Vienne (1). J'avais lu un travail sur le
même sujet, le 13 avril, précédent, à une des séances tenues à la
Sorbonne par le Comité des travaux historiques et des sociétés sa-
vantes (2). Ce travail est inédit et le restera. Quand le mémoire de
M. Stokes émet les mêmes opinions que le mien, il le fait avec
une science et une autorité qui me manquent; je perdrais mon
temps si j'essayais de répéter ce qu'il a si bien dit. Lorsque, sans con-
naître mes doctrines,, il les a réfutées victorieusement par la simple
exposition de doctrines évidemment préférables, je remplis un de-
voir en épargnant aux personnes que ces questions intéressent la
peine de lire l'exposition d'hypothèses mal fondées dont je suis l'au-
teur.
Cependant mon travail mentionnait quelques faits qui ont été
passés sous silence par lesavant irlandais; il traitaitcerlaines questions
dont ce dernier ne s'est pas occupé. Je crois donc ne pas faire une
chose inutile en vous adressant dans cette lettre quelques extraits
de mon étude philologique.
(1) Nouv. série,, t. XVII, p. 340.
(2) Voir te compte rendu de cette séance dans le Afcw'AMr du 15 avril 1868, et
dans ta fierne 4" série, t. VII, p. 430.