BIBLIOGRAPHIE

Commencement de la régence d'Aubert de Bavière, 1357-1362.
Dare de la folie de Guillaume le Furieux et de la régence d'Aubert. Rivalité des
ducs Aubert et Louis. Démélés d'Aubert avec la comtesse. Paix de Bréda, mort
de Mathilde de Laocastre ; par H. CAFFt.vux, docteur ès lettres, archiviste de la
ville de Valenciennes. In-8°, Valenciennes.
Cet opuscule, dédié à M. Kervyn de Lettenhove, le savant éditeur de
Froissard, aura de l'intérêt pour tous ceux qui s'occupent de l'histoire de
nos provinces du nord. M. CafBaux s'était fait connaître d'abord comme
helléniste; malgré la difficulté d'entreprendre et de poursuivre de telles
études dans une ville de province, loin des bibliothèques et des acadé-
mies, avec peu de livres et encore moins de conseils et d'encouragements,
M. Cafdaux avait apporté à la Faculté de Paris, pour obtenir le titre de
docteur, une intéressante et consciencieuse élude sur COrai'soya /hyrë&re
dcuzs Grèce païenne, t! ne s'en était point tenu là : amené par cette étude
à s'occuper de l'oraison fuDèbre d'Hypéride, récemment retrouvée parmi
les papyrus retirés des tombeaux égypliens, il devint l'auteur d'un des
rares travaux de crhique verbale qui aient paru en France dans ces der-
nières années; il publia, dans la Revue même, une Rëce?rsh)% nonrehe des
teæhs de t'Omrscm /hnë&re d'LD/përïde, avec un eæa?ne?2 de ï'ëdiGoH de ji. Co?n-
pareth (1866). Le premier aussi M. CafBaux donna en français une traduc-
tion du curieux plaidoyer d'Hypéride porm Æaæê/hppe, un autre présent des
nécropoles égyptiennes. Nous regrettons que M. CafBaux ait cru devoir
quitter cette voie où il avait déjà marqué sa trace; mais nous ne songeons
pas à en être surpris. Adopté parla ville de Valenciennes qui lui conHa
ses archives, il voulut offrir à ses compatriotes des travaux qui eussent
pour eux plus d'intérêt : il y a si peu d'amateurs de grec à Paris même
qu'il serait injuste de s'étonner que l'helléniste de Valenciennes y fût
seul de son espèce. M. CafBaux, malgré son goût pour le grec, malgré les
occupations d'une vie laborieuse, s'était de bonne heure occupé de l'his-
toire de la province qu'il habite : lorsqu'il subit l'épreuve du doctorat, sa
thèse latine était une étude sur le Hainaut sous le règne de Louis XIV
(De Ha/moyda Dadooico AJV ?'eg7M?he).
Le travail que publie aujourd'hui M. CafBaux, après l'avoir lu à la Société
d'agriculture, scie?7ces et arts de Fàde72cle?mes et l'avoir inséré dans ses Mé-
moires, est relatif à une des époques les moins connues de l'histoire du
Hainaut, à la 8n du règne de Guillaume de Bavière : la période de cinq