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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 1
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Pierret, Paul: Préceptes de morale: extraits d'un papyrus démotique du Musée du Louvre
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0051

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Préceptes de morale.

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donnent l'assurance qu'il s'agit d'une action préjudiciable aux intérêts des enfants que le père
est invité à ne pas commettre jusqu'à ce que ceux-ci aient atteint la virilité.

au (n° 5) paraît être une variante de (n° G) et au meses (n° 7) équivaudrait à a'i-en-
meses (n° 8).

Tor (n° 9) = liTT^^_û cf- Bkugsch, dict. p. 100 et 1097.

VII. «Qu'il n'arrive pas que tu maltraites un inférieur, qu'il arrive (que tu) respectes les

vénérables.»

Il faut lire nen x'eper ntuk au lieu de nen x'eper na&5 indiqué sur la planche II. Mêmes
observations pour les phrases VIII, XV et XVIII.

Le signe (n° 25) égale x' ou % = n et représente aussi à lui seul le groupe H x'eper,
fieri, ainsi que le témoignent quantité d'exemples et notamment la curieuse phrase suivante du
Rituel démotique de la Bibliothèque Impériale (n° 20) : «Tu pénètres daus le Duau, tu te réunis
à ceux qui sont devenus des Osiris (P.I, lig. 15).» Cette affirmation de l'assimilation de tout
défunt à Osiris est très remarquable.

gCUCy periculis vexari, gHCLJ crueiari, vexari. Je ne connais pas le thème hiéro-
glyphique de ce mot.

Le mot sentiu n'a pas encore été signalé en démotique; je ne crois pas que le sens que
je lui donne puisse être contesté. Ce double précepte, présenté sous forme d'antithèse, qui
recommande la générosité envers les petits et le respect envers les grands, est conforme à ce
que nous connaissons de la morale égyptienne.

VIII. «Qu'il n'arrive pas que tu maltraites ta femme qui est inférieure en force ; qu'elle . . .
son protecteur '?).»

La première partie de cotte phrase n'offre aucune difficulté, mais l'impossibilité où je
suis de transcrire le signe formant à lui seul le verbe de la seconde proposition, en entrave la
traduction. Toutefois il est très naturel de supposer que l'auteur a voulu dire: ne maltraite pas
ta femme qui est la plus faible, au contraire qu'elle trouve en toi) son protecteur. Le groupe
(n° 10) est la particule mai caractéristique de l'optatif (v. Champollion, gram. p. 423, Brugsch,
gram. p. 140) et mak (n° 1 I) représenterait l'équivalent du groupe —n,"^g^ «couvrir, protéger,
préserver.»

Le mot (n° 12) semble être le verbe ar «faire» déterminé par le signe des actions
violentes, qui rappellerait le grec svep-ysi'a, énergie.

IX. «Ne maudis pas ton maître devant la divinité.» C'est-à-dire devant Dieu. Nouvelle

preuve de ce fait mis aujourd'hui en lumière par l'étude plus approfondie de la
religion égyptienne, que le monothéisme en était le principe fondamental, principe
qui se déroba plus tard sous un symbolisme de plus en plus compliqué, sans dis-
paraître pourtant d'une manière absolue puisqu'on le voit se faire jour dans des
textes de basse époque comme celui que nous étudions en ce moment.
Je traduis le verbe de cette proposition par le copte Cc\£,Oftï maledicere. Il est dit
au chapitre 125 du Livre des Morts: «Je n'ai maudit ni le roi ni mon père» (n° 24). Les formes
démotiques shur, shïti, les mots coptes CgOSUip et CAgOtfi dérivent évidemment du thème
antique

^f^<r—>^^) mau(^n'e' i'êprouver.>

5) C'est-à-dire au lieu de

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