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ÊTIENNE DRIOTON.
[15]
M : La perte complète, puisse-t-elle êlre en même temps que sa mère! Le texte de Met-
ternich fait souhaiter à Isis de mourir, et tout avec elle; mais le venant ajîrès
est anormal et il laisse supposer que le scrihe a omis un mot, le du texte
de Béhague.
(à) Mot à moL : dans lequel j’ai pris. Le texte de Metternich donne l’orthographe
régulière Le — du texte de Béhague est soit une confusion pour soit
un signe abusif comme cela se rencontre à la hasse époque dans le mot * (.
(c) On pourrait comprendre : ce que demandait le Jca de son père. Mais à la ligne B
55 : M ad5 le mot “ a nettement le sens de ccdignité, conditioni?, comme dans l’ex-
pression : 3! J ! ^ ^ I ô V \ T lTÎ Zô ^ 7« es celui qui vient à son instant, suivant
1a saison de l’année, en ta fonction d’Eau Règênèralriceii ( Drioton, Fouilles de l’inslitut
français d’Archéologie orienlale du Caire (année 1925), t. 111, 2 e parlie. Médamoud,
Les inscriptions, p. 11 3, inscription n° 267, I. 7. Cf. inscriptions n° 179, I. 6 et n°
237, I. 6). Le sens est qu’Isis a toujours désiré rendre à Horus dépossédé (mot à
mot trcessé de biensn) la situation qu’exigeait la condition divine et royale de son père.
La phrase, sans doute ohscure pour les Égvptiens eux-mêmes, a été remplacée dans
le texte de Metternich par la variante : j’ai voulu conférer la dignité de son père.
RÉPONSE DE THOT.
b -==ltj;iâ -PdfiZjÜ
Mgj;i; u;-=sga tjtÿsî -nle
M Vîî «-îl
Ne crains ptus, ne crains plus («), ô déesse Isis! 0 Nephlhys (29), ne crie plus! Je suis venu du
ciel avec les soulïles (b) de vie afin de guérir l'enfant pour (3o) sa mère. 0 Horus, Horus, que ton
cœur reste ferme et qu'ii ne désespère pas à cause de la brûlure!
(a) Le texte B est certainement fautif. II faut rétablir, d’après M, -
(b) M:>B Le texte de Béhague apporte ainsi la solution d’une diffî-
culté presque insurmontable dans l’identification de ce mot.
ÊTIENNE DRIOTON.
[15]
M : La perte complète, puisse-t-elle êlre en même temps que sa mère! Le texte de Met-
ternich fait souhaiter à Isis de mourir, et tout avec elle; mais le venant ajîrès
est anormal et il laisse supposer que le scrihe a omis un mot, le du texte
de Béhague.
(à) Mot à moL : dans lequel j’ai pris. Le texte de Metternich donne l’orthographe
régulière Le — du texte de Béhague est soit une confusion pour soit
un signe abusif comme cela se rencontre à la hasse époque dans le mot * (.
(c) On pourrait comprendre : ce que demandait le Jca de son père. Mais à la ligne B
55 : M ad5 le mot “ a nettement le sens de ccdignité, conditioni?, comme dans l’ex-
pression : 3! J ! ^ ^ I ô V \ T lTÎ Zô ^ 7« es celui qui vient à son instant, suivant
1a saison de l’année, en ta fonction d’Eau Règênèralriceii ( Drioton, Fouilles de l’inslitut
français d’Archéologie orienlale du Caire (année 1925), t. 111, 2 e parlie. Médamoud,
Les inscriptions, p. 11 3, inscription n° 267, I. 7. Cf. inscriptions n° 179, I. 6 et n°
237, I. 6). Le sens est qu’Isis a toujours désiré rendre à Horus dépossédé (mot à
mot trcessé de biensn) la situation qu’exigeait la condition divine et royale de son père.
La phrase, sans doute ohscure pour les Égvptiens eux-mêmes, a été remplacée dans
le texte de Metternich par la variante : j’ai voulu conférer la dignité de son père.
RÉPONSE DE THOT.
b -==ltj;iâ -PdfiZjÜ
Mgj;i; u;-=sga tjtÿsî -nle
M Vîî «-îl
Ne crains ptus, ne crains plus («), ô déesse Isis! 0 Nephlhys (29), ne crie plus! Je suis venu du
ciel avec les soulïles (b) de vie afin de guérir l'enfant pour (3o) sa mère. 0 Horus, Horus, que ton
cœur reste ferme et qu'ii ne désespère pas à cause de la brûlure!
(a) Le texte B est certainement fautif. II faut rétablir, d’après M, -
(b) M:>B Le texte de Béhague apporte ainsi la solution d’une diffî-
culté presque insurmontable dans l’identification de ce mot.