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j. DE ROUGÉ.
p.s.vn,io. °M
àri-t nâ nai-â ver-u iu er s-aa (km-) ]â tai-à
maa
pourvoir le fait par moi; mes chefs vinrent pour célébrer ma vaillance; mes
P. S.VII, 10.
L. 62.
K. 54.
nte hetàr em mati (lier) suha2
cavaliers (le même pour exalter mon nom.
p.s.vm,i. 0ûV° * -Â iw p = î^?$
' \\ 1 1 SU I //M s-û 1 I I 0 <=> aaaaaa vti U ^ \\ | Si C^P
L. 63.
K. 54.
il
L
_ZI s-û U <^> aaaaaa U o \\ cr^p
_Z1 s-o 0 awwa u ^ \\
yiz pe '— %erau-tii nefer smen liatih suti - kr>
Ainsi ô combattant ' bon! stable de cœur tu as sauvé
y\ aaaaaa ^ ^
1 La lacune peut être remplie par s_o, km «vaillance» ou , ne%t «victoire».
^ %i IT]'%\ quelquefois 1
aaaaaa
[7J j^jj, suh « exalter, vanter, s'enorgueillir » pris en bonne ou
en mauvaise part. — Bkugsch (DicL, p. 1177) traduit ce mot par : «prier, adorer» : cela n'est pas toujours
suffisant comme sens. Ainsi suha est mis en parallélisme avec ska «exalter». Ex. : Denkm. III, 196.
I K^-n ; <VVAAAA .^^J^sl) «exaltant la vaillance, célébrant la force!» Denkm. III, 30,
24. Le roi dit :
aaaaaa aaaaaa
songe en louant ce que j'ai fait.» Grande Inscript. d'Abydos, 1. 99. Ramsès II dit: ^ l^rû%\ A
J ^_^ i^T i ^ ^ aaaw —^j^"^ ! « Se récrient sur ses mérites Ra Harmakhis
et les habitants de l'Enfer.» — Suha est souvent suivi de van «nom», qui devient alors presqu'un type
pronominal comme jj_J |, ka «personne» : suha ran-à «célébrer mon nom» pour : «me glorifier». — Suha
se prend également en mauvaise part : alors il est suivi du déterminatif et passe au sens de « mau-
s;_a
dire, ensorceler, incantare». Ainsi les ennemis sont frappés de fascination. (Cf. Chabas, Mél. II, 96, 99.)
Dans ce sens il faut en rapprocher c&.oot, maledicere : coçc, increpare, ci^e, insanire. — Le papyrus au
lieu de mettre : exalter mon nom, donne la variante : suha xopes-a «exalter mon glaive». — Les débris
du texte d'Abydos donnent au complet le mot suha, dont le commencement seul est à Karnak et la fin
au papyrus.
• fi n a
w i SU' Partlcu*'e exclamative. Xi répété signifie «tel, tel». Ex. : Inscript, dédicatoire d'Abydos,
1- 55- ^^^j*^ t (] ^^^^ <<Tel le fils' tel son Père>>- ^eci indiquerait peut-être que xl devrait
se rapporter à un radical de ressemblance et xl exclamatif serait : donc! sic!
4 Xerau-ti. V. ci-dessus Karnak, 1. 53, note.
5 Smen hctii «au cœur ferme».
"^■i-o, sut «sauver, protéger». Cf. Louqsor, L 9 et 56. Au sens propre sut signifie : extrahere,
j. DE ROUGÉ.
p.s.vn,io. °M
àri-t nâ nai-â ver-u iu er s-aa (km-) ]â tai-à
maa
pourvoir le fait par moi; mes chefs vinrent pour célébrer ma vaillance; mes
P. S.VII, 10.
L. 62.
K. 54.
nte hetàr em mati (lier) suha2
cavaliers (le même pour exalter mon nom.
p.s.vm,i. 0ûV° * -Â iw p = î^?$
' \\ 1 1 SU I //M s-û 1 I I 0 <=> aaaaaa vti U ^ \\ | Si C^P
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Ainsi ô combattant ' bon! stable de cœur tu as sauvé
y\ aaaaaa ^ ^
1 La lacune peut être remplie par s_o, km «vaillance» ou , ne%t «victoire».
^ %i IT]'%\ quelquefois 1
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[7J j^jj, suh « exalter, vanter, s'enorgueillir » pris en bonne ou
en mauvaise part. — Bkugsch (DicL, p. 1177) traduit ce mot par : «prier, adorer» : cela n'est pas toujours
suffisant comme sens. Ainsi suha est mis en parallélisme avec ska «exalter». Ex. : Denkm. III, 196.
I K^-n ; <VVAAAA .^^J^sl) «exaltant la vaillance, célébrant la force!» Denkm. III, 30,
24. Le roi dit :
aaaaaa aaaaaa
songe en louant ce que j'ai fait.» Grande Inscript. d'Abydos, 1. 99. Ramsès II dit: ^ l^rû%\ A
J ^_^ i^T i ^ ^ aaaw —^j^"^ ! « Se récrient sur ses mérites Ra Harmakhis
et les habitants de l'Enfer.» — Suha est souvent suivi de van «nom», qui devient alors presqu'un type
pronominal comme jj_J |, ka «personne» : suha ran-à «célébrer mon nom» pour : «me glorifier». — Suha
se prend également en mauvaise part : alors il est suivi du déterminatif et passe au sens de « mau-
s;_a
dire, ensorceler, incantare». Ainsi les ennemis sont frappés de fascination. (Cf. Chabas, Mél. II, 96, 99.)
Dans ce sens il faut en rapprocher c&.oot, maledicere : coçc, increpare, ci^e, insanire. — Le papyrus au
lieu de mettre : exalter mon nom, donne la variante : suha xopes-a «exalter mon glaive». — Les débris
du texte d'Abydos donnent au complet le mot suha, dont le commencement seul est à Karnak et la fin
au papyrus.
• fi n a
w i SU' Partlcu*'e exclamative. Xi répété signifie «tel, tel». Ex. : Inscript, dédicatoire d'Abydos,
1- 55- ^^^j*^ t (] ^^^^ <<Tel le fils' tel son Père>>- ^eci indiquerait peut-être que xl devrait
se rapporter à un radical de ressemblance et xl exclamatif serait : donc! sic!
4 Xerau-ti. V. ci-dessus Karnak, 1. 53, note.
5 Smen hctii «au cœur ferme».
"^■i-o, sut «sauver, protéger». Cf. Louqsor, L 9 et 56. Au sens propre sut signifie : extrahere,