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Charles Wessely.
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et -m ^ hf- -<> m*t ^ <ms
b^t ^) h y? - ^yTT î^a^i -tt<t ;
(La suite prochainement.)
l'ensevelissement d'un apis a l'époqite impériale.
Ceux de nos lecteurs qu'ont intéressés les papyrus du Serapeum relatifs à ces jumelles
entrées au Serapeum de Memphis, à l'occasion d'un ensevelissement d'Apis sous les enfants
d'Epiphane, liront avec plaisir le papyrus que nous envoie notre vieux collaborateur Wessely
sur l'ensevelissement d'un Apis — dans le Faïoum cette fois — à l'époque impériale. Les
conditions de vie étaient bien changées alors pour les prêtres proprement dits, qui ne diri-
geaient plus ces sortes de cérémonies (ayant coûté sous Philadelphe des millions), mais se
bornaient à remettre 17 vêtements de byssus tirés des accessoires du temple, destinés à
cette procession carnavalesque à deux gymnasiarques et, en troisième lieu, à un fonction-
naire également laïque appelé StaSo^V opaaeiaç v.at ap/wrpoçYj-siaç, parce que sans doute il
touchait les émoluments de l'ancien grand-prêtre qu'il remplaçait en quelque sorte avec
ses employés — même pour l'ensevelissement du dieu en question. Les susdits fonction-
naires, Anubion, Pbib etc., signent en grec le reçu que contre-signe en démotique pour enregi-
strer «l'apport ci-dessus» un hiérodule d'Ounnofré nommé Sarkos (ou Sergius) faisant fonc-
tion de scribe du grand-prêtre d'Osiris Ounofré Seknebpaiu, le dieu que les Grecs ont
appelé Soxvoitaioç et sur lequel on pourra lire ce que j'ai dit dans mes «Mélanges» p. 183
à propos justement de hiérodules du dieu en question, hiérodules dont la liberté d'action
était très grande. On ne s'étonnera du reste nullement de voir un hiérodule jouer dans le
greffe du temple le même rôle que les esclaves des villes jouaient, sous les mêmes Antonins,
dans les greffes municipaux à la tête desquels on les plaçait d'ordinaire.
Donnons maintenant la lettre de notre ami Wessely : (E. R.)
Vienne, 1 avril 1896.
Monsieur,
J'ai reçu la copie d'un papyrus bilingue, gréco-démotique, et, connaissant votre ardent
intérêt pour cet endroit, je vous en donne la copie.
Charles Wessely.
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(La suite prochainement.)
l'ensevelissement d'un apis a l'époqite impériale.
Ceux de nos lecteurs qu'ont intéressés les papyrus du Serapeum relatifs à ces jumelles
entrées au Serapeum de Memphis, à l'occasion d'un ensevelissement d'Apis sous les enfants
d'Epiphane, liront avec plaisir le papyrus que nous envoie notre vieux collaborateur Wessely
sur l'ensevelissement d'un Apis — dans le Faïoum cette fois — à l'époque impériale. Les
conditions de vie étaient bien changées alors pour les prêtres proprement dits, qui ne diri-
geaient plus ces sortes de cérémonies (ayant coûté sous Philadelphe des millions), mais se
bornaient à remettre 17 vêtements de byssus tirés des accessoires du temple, destinés à
cette procession carnavalesque à deux gymnasiarques et, en troisième lieu, à un fonction-
naire également laïque appelé StaSo^V opaaeiaç v.at ap/wrpoçYj-siaç, parce que sans doute il
touchait les émoluments de l'ancien grand-prêtre qu'il remplaçait en quelque sorte avec
ses employés — même pour l'ensevelissement du dieu en question. Les susdits fonction-
naires, Anubion, Pbib etc., signent en grec le reçu que contre-signe en démotique pour enregi-
strer «l'apport ci-dessus» un hiérodule d'Ounnofré nommé Sarkos (ou Sergius) faisant fonc-
tion de scribe du grand-prêtre d'Osiris Ounofré Seknebpaiu, le dieu que les Grecs ont
appelé Soxvoitaioç et sur lequel on pourra lire ce que j'ai dit dans mes «Mélanges» p. 183
à propos justement de hiérodules du dieu en question, hiérodules dont la liberté d'action
était très grande. On ne s'étonnera du reste nullement de voir un hiérodule jouer dans le
greffe du temple le même rôle que les esclaves des villes jouaient, sous les mêmes Antonins,
dans les greffes municipaux à la tête desquels on les plaçait d'ordinaire.
Donnons maintenant la lettre de notre ami Wessely : (E. R.)
Vienne, 1 avril 1896.
Monsieur,
J'ai reçu la copie d'un papyrus bilingue, gréco-démotique, et, connaissant votre ardent
intérêt pour cet endroit, je vous en donne la copie.