S. te Christine, de Boisera
GIOVANNI DELLA ROBBIA
1469-152y
T respect des traditions du xve siècle, que nous avons signalé dans les œuvres des
maîtres précédents, fut surtout remarquable dans celles de Giovanni délia Robbia, dont
l’atelier conserva si fidèlement l’esprit religieux et les formes de l’art du Quatrocento
pendant tout le premier quart du xvic siècle. Giovanni était maintenu dans cette tradi-
tion par l’exemple de son père qui, dans sa verte vieillesse, resta jusqu’en 1525 l’âme de
cet art religieux qui a rempli de chefs-d’œuvre tant de couvents de la Toscane.
Andrea délia Robbia avait eu sept enfants: deux, Antonio et Francesco, ne nous
sont connus que par leurs noms; deux autres, Marco et Paolo, revêtirent l’habit des Domi-
nicains, et l’un d’eux, en religion fra Ambrogio, a fait quelques œuvres de sculpture; on
possède de lui une Nativité du Christ, datée de 1504, au Couvent de Santo Spirito. (') Un
autre fils d’Andrea, Luca, travailla à Rome et fit, sur l’ordre de Raphaël, les pavages en
terre-cuite des Loges du Vatican et de nombreuses œuvres de même nature. Girolamo a
passé toute sa vie en France, où il fit d’importants travaux de sculpture et d’architecture.
Je renvoie le lecteur, pour l’étude des œuvres de ces artistes et, notamment pour celles
de Girolamo, à l’ouvrage de MM. Cavallucci et Molinier.
Je ne parlerai ici que des œuvres de Giovanni, qui fut, à Florence, le dernier re-
présentant de l’art des Délia Robbia.
Mais auparavant il est une question que nous devons nous poser : c’est celle de
savoir s’il y eut à Florence d’autres ateliers que celui des Délia Robbia ayant produit des
terres-cuites émaillées.
(1) Voir sur ces deux fils d’Andrea l’article de M. le comte Gnoli dans V Archiuio slorico dell'Arte, 1889, page 82.
GIOVANNI DELLA ROBBIA
1469-152y
T respect des traditions du xve siècle, que nous avons signalé dans les œuvres des
maîtres précédents, fut surtout remarquable dans celles de Giovanni délia Robbia, dont
l’atelier conserva si fidèlement l’esprit religieux et les formes de l’art du Quatrocento
pendant tout le premier quart du xvic siècle. Giovanni était maintenu dans cette tradi-
tion par l’exemple de son père qui, dans sa verte vieillesse, resta jusqu’en 1525 l’âme de
cet art religieux qui a rempli de chefs-d’œuvre tant de couvents de la Toscane.
Andrea délia Robbia avait eu sept enfants: deux, Antonio et Francesco, ne nous
sont connus que par leurs noms; deux autres, Marco et Paolo, revêtirent l’habit des Domi-
nicains, et l’un d’eux, en religion fra Ambrogio, a fait quelques œuvres de sculpture; on
possède de lui une Nativité du Christ, datée de 1504, au Couvent de Santo Spirito. (') Un
autre fils d’Andrea, Luca, travailla à Rome et fit, sur l’ordre de Raphaël, les pavages en
terre-cuite des Loges du Vatican et de nombreuses œuvres de même nature. Girolamo a
passé toute sa vie en France, où il fit d’importants travaux de sculpture et d’architecture.
Je renvoie le lecteur, pour l’étude des œuvres de ces artistes et, notamment pour celles
de Girolamo, à l’ouvrage de MM. Cavallucci et Molinier.
Je ne parlerai ici que des œuvres de Giovanni, qui fut, à Florence, le dernier re-
présentant de l’art des Délia Robbia.
Mais auparavant il est une question que nous devons nous poser : c’est celle de
savoir s’il y eut à Florence d’autres ateliers que celui des Délia Robbia ayant produit des
terres-cuites émaillées.
(1) Voir sur ces deux fils d’Andrea l’article de M. le comte Gnoli dans V Archiuio slorico dell'Arte, 1889, page 82.