Le Serpent d'airain, par Vincenzio Danti
VINCENZIO DAN TI - VINCENZIO DE’ ROSSI
ANDREA CALAMEC - VALERIO C10LI
FRANCESCO MO SC A - STOLDO LORENZI - G/OVANNI DELL’OPERA
FRANCHEVILLE - GIOV. B ATT. CACCINI
ANTONIO SUSINI - PIETRO TAC CA
ïlucuN des contemporains de Jean de Bologne n’eut, à beaucoup près, son talent, et
aucun d’eux ne fit une page religieuse comme les scènes de la Passion du Christ. Les pasti-
ches de l’art antique, les exagérations, le peu de vérité et de vie, uni à l’absence de pensée
et de sentiment, marquent la fin de l’école florentine entre les mains de ces disciples dégé-
nérés de Michel-Ange et de Bandinelli.
Avant de parler des élèves de Jean de Bologne je citerai quelques artistes contem-
porains de ce maître, qui ont vécu à côté de lui, sans subir son action.
§ I-
VINCENZIO DANTI (1530-1576) était un des artistes les mieux doués de son
temps, et il eût occupé une plus grande place dans l’art s’il n’était pas mort prématuré-
ment à l’âge de quarante-six ans.
Son œuvre principale est la Décollation de S. Jean Baptiste qui surmonte une des
Portes du Baptistère. Quoique appartenant à une époque déjà bien tardive de l’art, l’œuvre
de Danti tient honorablement sa place à côté des groupes d’Andrea Sansovino et de Ru-
stici qui surmontent les deux autres portes du Baptistère. Vincenzio Danti, qui avait été
chargé de terminer le groupe du Baptême du Christ laissé inachevé par Andrea Sansovino,