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Muzeum Narodowe <Breslau> [Hrsg.]; Muzeum Śla̜skie <Breslau> [Hrsg.]
Roczniki Sztuki Śląskiej — 7.1970

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Rozprawy
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Cieński, Tadeusz: La sculpture tombale d'Henri IV, Duc de Silésie et de Cracovie par rapport á l'art tombal occidental contemporain, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.13796#0043
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31

CONCLUSION FINALE

On peut enfin estimer accomplies favora-
blement aussi les conditions de compatibilite
exterieure de l'oeuvre.

Rien de plus ne parait empecher d'accep-
ter les conclusions tirćes de la comparaison
des sculptures de la tombe d'Henri le Probe
avec l'art tombal Occidental.

Une seule issue seulement demeure encore
en suspens, celle incluse dans la formę d'une
alternative independante, concernant le choix
du moment d'execution des pleurants. Bien
que certains arguments semblent favoriser
la solution d'une date precoce — acceleree
et non simultanee avec l'execution du gi-
sant —■ l'alternative demeure — en principe
au moins, definitivement irresolue76.

Et c'est ici que l'extension de la base des
comparaisons — complement embrassant la
sculpture figurative — avec les sculptures de
la tombe silesienne, pourrait contribuer gran-
dement a une solution definitive de cette al-
ternative.

76 II y a deux arguments serieux qui viennent
soutenir la supposition acceleree, non simultanee des
pleurants. Cest d'abord l'examen stylistiąue un peu
plus convaincant que celui de la solution simultanee,
c'est ensuite le caractere generał de l'examen du
groupe des pleurants, donnant 1'impression d'une
oeuvre vraiment „premierę" de son type.

Neanmoins ces arguments, ne paraissent pas en-
core suffisants pour exclure d'emblee 1'autre supposi-
tion simultanee, ou l'activite d'un tombier conserva-
teur, demeure encore toujours possible. II faut
compter avec cette possibilite, d'autant plus que le
premier ąuart du XIVe s. est une periode inter-
mediaire de passage, ou les tendances modernes
s'entrecroisent avec les tendances conservatrices.
II y a des centres distincts, ou ces derniers se
manifestent d'une manierę particulierement obstinee
— tels 1'Autriche, la Bohemę, la Rhenanie Basse,
du reste parfois parallelement a des nouveautes.
Enfin Pauteur du gisant silesien n'est pas, lui non
plus, un revolutionnaire — au contraire il fait preuve
plutot d'un conservatisme modere. Bref, la possibilite
de son execution acceleree au debut du siecle re-
placant les liens marbourgeois des pleurants silesiens
a une etape plus reculee du chantier ne reste qu'un
peu plus probable et pour 1'assurer et la rendre
certaine il faut encore d'autres arguments. II semble
que c'est l'examen comparatif de la sculpture figura-
tive, qui sera a meme de les fournir.

Mais il ne parait pas que cette extension
de comparaisons — sauf le service mentionne
ci-dessus — puisse changer d'une manierę
plus notable les resultats obtenus sur base
comparative, plus restreinte ci-dessus appli-
quee 77.

77 Tout de meme, cette extension des comparaisons
comprenant aussi le domaine de la sculpture figura-
tive, dans le cas du gisant ne parait pas tres pro-
mettante — tout d'abord pour cette simple raison,
que les phases stylistiques, de meme que les change-
ments „manieristes" du XIVe s., auxquels on avait ici
recours — ne se bornent pas seulement a la sculpture
tombale. Ce fait se reflete dans les conclusions, con-
cernant le gisant silesien — le mettant parfois dans
un rapport determine avec la sculpture extratombale
aussi. Cest ainsi, que fixant la date d'execution du
gisant d'Henri Ier de Hesse (oeuvre de Pepin de Huy,
ou tres proche de lui) date importante a son tour
pour la determination de la date du gisant silesien —
il a fallu choisir entre deux possibilites de cette
date — une ,,apres 1308" ou l'autre „enyiron 1320"
presentees par H a m a n n (op. cit., p. 262—263).
On fit le choix de la deuxieme possibilite, pour 2
raisons: la premierę etait, que le grade en generał
avance du „manierisme" qui se voit chez le gisant
d'Henri de Hesse, correspond plutót a la date d'envi-
ron 1320, qu'a une autre plus precoce. La seconde
etait 1'impossiblilite de trouver un gisant parisien du
debut du XIVe s. proche du gisant marbourgeois,
d'autant plus que le type dominant de ces annees
a St. Denis etait encore rapproche du XIIIe s., tou-
jours rigide, droit, aplati, tout a fait oppose au type
avance du gisant de Marbourg. Pareil etait encore
le groupe des tombes erige a la commande de Char-
les IV, le Bel (1322—1328), toujours d'un caractere
consevateur et artisan — le courant realistę ne se
manifestant que tres modestement et ne presentant
rien de semblable a la statuę d'Henri Ier. Et selon
Hamann la statuę d'Henri I devait presenter un
specimen de Fart tombal parisien typique de cette
epoque. Ce choix de la date d'Henri I contribua
aussi a fixer la date du gisant silesien.

En plus cette derniere fut verifiee encore, d'une
manierę plus generale, par sa concordance avec
Fexamen stylistique par phases du gisant silesien et
par les donnees iconographiques (C i e ń s k i, op. cit.,
He partie et v. ici plus haut).

II est evident que la manierę de fixer ces details
depasse la sculpture tombale — et met le gisant
silesien en rapport — au moins indirect avec la
sculpture extratombale en generał. Cest pour cette
raison qu'il ne semble pas que Felargissement de
la base des comparaisons par Faddition de la sculp-
ture figurative encore puisse changer les donnees ob-
tenues, regardant le gisant silesien, d'une manierę
plus importante.
 
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