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https://doi.org/10.11588/diglit.12750#0040
TEMPLES DE CAELESTIS
GARTHAGE
Nous ne connaissons pas l'emplacement exact du temple de Gaelestis'.
Une phrase d'Apulée2 permet de supposer qu'il se dressait dans la partie
haute de la ville. On l'a placé sans aucune raison sérieuse sur la colline
de Junon3. La voie romaine qui portait le nom de via Caelestis'" condui-
sait probablement au sanctuaire, lequel était placé dans une position isolée.
Nous savons par un témoin oculaire anonyme qui assista, le jour de
Pâques 399, à la consécration au culte chrétien du temple de Gaelestis désaf-
fecté, qu'il était très vaste et avait un périmètre d'environ deux mille pas.
Le sanctuaire était précédé d'une grande place dallée, entourée de portiques,
close de murs, et accompagnée des temples ou édicules de toutes les divi-
nités spécialement adorées h Carthage.
Apud Africain, Carthagini, Caelestis inesse ferebant templum nimis am-
plum, omnium deorum suorum aedibus vallatum, enjus platea litliostrata,
pavimenta acpretiosis columnis et moenibus decorata, prope in duobus fere
millibus passuum protendebatur3.
1. Cf. Tissot, Gèogr. con/p., I, p. 653et suiv. ;
Cagnat, Rev. ardu, i894 (XXIV), p. 188 et
suiv., et Babelon, Carthage, p. 154 et suiv.,
avec toute la bibliographie.
1. Apulée, Metam., 4 : sive cclsae Carthagi-
/lis //une le... percolit, bealas sedes fréquentas.
Voir sur cette colline : Atlas arch. de la
Tunisie, feuille de Cartilage, LXXXIV et
LXXXV; Delattre, Bull èpigr., IV, 1884,
p. 315 et suiv., et Mélanges de l'École de
Rome, XII, 1892, p. 243.
4. Victor de Vita, De persecutione Vanda-
lica, 1, 3.
5. Anonyme dont les œuvres sont jointes a
celles de Prosper d'Aquitaine, Lib. de pro-
missis, XXXVIII, 44, édition Mommsen,
dans les Monumenta (îermaniae historica.
GARTHAGE
Nous ne connaissons pas l'emplacement exact du temple de Gaelestis'.
Une phrase d'Apulée2 permet de supposer qu'il se dressait dans la partie
haute de la ville. On l'a placé sans aucune raison sérieuse sur la colline
de Junon3. La voie romaine qui portait le nom de via Caelestis'" condui-
sait probablement au sanctuaire, lequel était placé dans une position isolée.
Nous savons par un témoin oculaire anonyme qui assista, le jour de
Pâques 399, à la consécration au culte chrétien du temple de Gaelestis désaf-
fecté, qu'il était très vaste et avait un périmètre d'environ deux mille pas.
Le sanctuaire était précédé d'une grande place dallée, entourée de portiques,
close de murs, et accompagnée des temples ou édicules de toutes les divi-
nités spécialement adorées h Carthage.
Apud Africain, Carthagini, Caelestis inesse ferebant templum nimis am-
plum, omnium deorum suorum aedibus vallatum, enjus platea litliostrata,
pavimenta acpretiosis columnis et moenibus decorata, prope in duobus fere
millibus passuum protendebatur3.
1. Cf. Tissot, Gèogr. con/p., I, p. 653et suiv. ;
Cagnat, Rev. ardu, i894 (XXIV), p. 188 et
suiv., et Babelon, Carthage, p. 154 et suiv.,
avec toute la bibliographie.
1. Apulée, Metam., 4 : sive cclsae Carthagi-
/lis //une le... percolit, bealas sedes fréquentas.
Voir sur cette colline : Atlas arch. de la
Tunisie, feuille de Cartilage, LXXXIV et
LXXXV; Delattre, Bull èpigr., IV, 1884,
p. 315 et suiv., et Mélanges de l'École de
Rome, XII, 1892, p. 243.
4. Victor de Vita, De persecutione Vanda-
lica, 1, 3.
5. Anonyme dont les œuvres sont jointes a
celles de Prosper d'Aquitaine, Lib. de pro-
missis, XXXVIII, 44, édition Mommsen,
dans les Monumenta (îermaniae historica.