TEMPLES DE JUNON
LEMSA [LIMISA]
Fragment très mutilé de frise d'entablement, encastré dans la tour nord-
est de la forteresse byzantine, et présentant quelques lettres d'une dédicace
à Junon reine et sans doute aussi à d'autres dieux1 :
ÏJunoni re]ginae...... Sarmatici...
Le temple auquel elle appartenait était peut-être le Capitole de la ville.
SIDIt-AMARA
Temple de Junon, orné d'une abside et d'un portique et renfermant une
statue de la déesse, situé sur l'emplacement de la citadelle byzantine, qui a
été construite avec ses débris. Peut-être est-ce le sanctuaire entouré d'un
péribole que nous décrirons plus loin, mais rien ne nous permet de l'af-
firmer. L'inscription qui nous le fait connaître est gravée sur deux frag-
ments d'une longue frise d'entablement liante de 0m,3S qui devait couronner
un portique. Tous deux sont encastrés dans les murs d'un fortin byzantin
qu'on avait pris à tort pour le temple lui-même \ et qui se dresse à 200
mètres de la forteresse principale. La dédicace, qui remonte au règne de
Septime Sévère de Garacalla et de Géta, peut être approximativement
restituée de la façon suivante3 :
L. C. I. L ., Sup., 1202(1.
2. Cf. Poinssot. Bull, des Ant. «fr., 1884,
p. 95, n" 332 et 331; de Belenet, Bull. arch.
du Comité, 1886, p. 208 et suiv. Vide contra,
Cagn.it, Arch. des Missions, XIV, p. 31 et suiv.
3. C. I. L., 712 = Sup., 12143.
LEMSA [LIMISA]
Fragment très mutilé de frise d'entablement, encastré dans la tour nord-
est de la forteresse byzantine, et présentant quelques lettres d'une dédicace
à Junon reine et sans doute aussi à d'autres dieux1 :
ÏJunoni re]ginae...... Sarmatici...
Le temple auquel elle appartenait était peut-être le Capitole de la ville.
SIDIt-AMARA
Temple de Junon, orné d'une abside et d'un portique et renfermant une
statue de la déesse, situé sur l'emplacement de la citadelle byzantine, qui a
été construite avec ses débris. Peut-être est-ce le sanctuaire entouré d'un
péribole que nous décrirons plus loin, mais rien ne nous permet de l'af-
firmer. L'inscription qui nous le fait connaître est gravée sur deux frag-
ments d'une longue frise d'entablement liante de 0m,3S qui devait couronner
un portique. Tous deux sont encastrés dans les murs d'un fortin byzantin
qu'on avait pris à tort pour le temple lui-même \ et qui se dresse à 200
mètres de la forteresse principale. La dédicace, qui remonte au règne de
Septime Sévère de Garacalla et de Géta, peut être approximativement
restituée de la façon suivante3 :
L. C. I. L ., Sup., 1202(1.
2. Cf. Poinssot. Bull, des Ant. «fr., 1884,
p. 95, n" 332 et 331; de Belenet, Bull. arch.
du Comité, 1886, p. 208 et suiv. Vide contra,
Cagn.it, Arch. des Missions, XIV, p. 31 et suiv.
3. C. I. L., 712 = Sup., 12143.