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conforme à la vérité. Je vous envoie, traduites littérale-
ment, plusieurs hymnes ou cantates que M. Listz a pa-
tronées, propagées et fait chanter.
E.
LE HUSSARD DE L*AX XIII.
Que l'arquebuse soit détachée de la muraille,
Que le vieux chasseur la prenne
Aussitôt que l'ennemi de la terre étrangère
Voudra traverser le Rhin,
A l'unisson, à l'unisson !
Frappez, frappez, frères, courage,
Pour notre vieux père le Rhin !
Le Rhin doit rester allemand !
La droite et la gauche, la gauche et la droite
Ah ! ah ! ah ! ah ! que cela sonne mal !
Un lâche serviteur
N'en agitera pas une goutte pour le moulin français.
A l'unisson, à i'unisson !
Le Rhin, etc., etc.
Ils ne sont pas dignes du jus de sa vigne
La femme allemande et le berger allemand
Qui n'agitent pas joyeusement leur glaive
Pour chasser les Français,
A l'unisson, à l'unisson !
Le Rhin, etc., etc.
Noble liqueur, or limpide,
Tu n'es pas le lâche salaire d'un esclave,
Et quand vous voudrez venir, Français,
Faites-nous le d'abord écrire.
Hurrah ! hurrah ! etc., etc.
II.
J'ai été hussard,
Hussard prussien,
Au temps où les Français
Étaient dans notre pays.
Alors nous les avons poursuivis
Dans les champs, dans les bois, dans les prairies;
Puis,nous les avons battus,
Tués, taillés en pièce.
Et l'appel de notre roi
Devient pour nous une sainte parole ;
Nous avons chassé les Français
Loin de notre pati ie.
Et si le roi nous appelait encore,
Je le jure par la baibe et les cheveux,
Je serais encore aujourd'hui
Un hussard prussien.
IIS.
FRÉDÉRIC, LE HÉROS, AVEC SON ARMÉE.
NOM BTO CHIEN !
Avant-hier, nous étions aux prises avec le style du
maire de Cluis; nous voici maintenant obligés de risquer
une querelle avec le style et l'orthographe k la fois d'un
autre magistrat municipal, le maire de la commune de
L..., département d'Indre-et-Loire.
Ce fonctionnaire a fait afficher l'ordonnance suivante,
qui est transcrite ici textuellement et avec la plus rigou-
reuse exactitude : nous nous bornons à y ajouter quel-
ques illustrations.
« Nous, maire de la commune de L..., avons arrêté ce
» qui suit :
» 1° Vu qu'il a été instruit par la gendarmerie de Tours
» et d'après les malheur qui se sont passé s'est jour der-
« nier.
, » 2° Que tous individu de note commune qui ne tien-
» drons leur chiens k la tache où museler ; seront sus-
» ceptible d'être étranglé, où pour être tuer par une per-
» sonne d'office.
» Tous individus qui ne feront pas tuer leurs chiens
» qui se seront battus où ont été battu par un autre
» chiens, il est ordonné par la loi d'être tué sur le
» champs.
» 4° Si les particuliés si refuse, ils sont susceptible d'a-
» près un procès où une amende qui sera très sévère.
» 5° En ca qu'il en soit trouvé un seul, seront tué sitôt
» qu'ils seront trouvé sur la voie public, et poursuivi
» conformément à la loi.
» A la mairie, le 25 juin 1842. »
DSSSIÎJ.
Nous publions aujourd'hui un croquis de circonstan-
ce, de-siifié par Graudville. C'est à ans lecteurs de cher-
cher si, dans les têtes ci-contre il y a quelque ressem-
blance avec les Legentil, les Beudin, etc.
A moins que ces Dégommés ne soient les Guizot, les
Martin (ilu Nord) et mauvaise compagnie, qui ne tarderont
pas à mériter ce titre.
ïhéàtre dlu
Du Haut en Bas , vaudeville en deux actes,
par MM. Mélesville et Carmouche.
Je n'ai jamais bien compris le système du Diable boi-
teux, qui enlevait e toit des maisons pour voir ce qui se
passait dans l'intérieur. En soulevant le toit d'un édifice,
vous verrez le grenier ou la mansarde et rien de plus; si
vous voulez embrasser d'un coup d'œil les différens éta-
ges, pénétrer leurs mystères et violer du regard les se-
crets du domicile, c'est le mur de face qu'il faut dé-
molir.
C'est ainsi que l'ont pratiqué les auteurs du vaude-
ville nouveau, bien supérieurs en cela au Diable boiteux,
grâce aux progrès des lumières, de la philosophie et de la
civilisation.
Au lever du rideau, vous apercevez deux appartenons
superposés, le rez-de-chaussée et le premier étage. Il n'y
a point d'entresol dans cette maison.
Le premier étage est occupé par M. Durosoy, opulent
banquier; le rez-de-chaussée est l'asile du père Loriot
et de sa famille.
M. Durosoy a un salon, des meubles élégans, un chas-
seur, une demoiselle, plusieurs domestiques. Il prépare
un grand dîner, suivi d'un bal.
Au-dessous de lui le père Loriot, fripier, n'a pas de
quoi déjeuner et se dispose à mettre en gage des pelles,
des pincettes et deux poêles à frire.
M. Durosoy est sur le point d'unir sa fille à M. deSaint-
Gaudens, espèce de millionnaire, qui est fortement dé-
testé par la jeune personne.
Le père Loriot a un fils qu'il a élevé comme un prin-
ce, et qui a sauvé la vie à la fille du banquier, d'où est
résultée une pastion mutuelle.
Cet amour est singulièrement contrarié,—d'abord par
l'orgueil du banquier, qui croit payer le service du jeu-
ne homme avec de l'argent,—puis par le père Loriot lui-
même, dont les préjugés s'opposent à cette union.
Tout à coup la fortune opère une révolution dans les
deux familles.
Balthazard, le beau-frère et l'associé du père Loriot,
gagne mille écus à la loterie; ceci se passe en 1829.
De plus, Adolphe, le fils du fripier, ou pour mieux dire
un enfant trouvé qu'il a élevé comme son fils, se trouve
par l'effet d'un testament reçu des mains du hasard, à
la tête de plusieurs millions.
L étage supérieur est moins favorisé. M. Durosoy perd
plusieurs vaisseaux sur lesquels il comptait beaucoup;
des faillites imprévues achèvent de le ruiner ; il est ré-
duit à vendre son hôtel, ses meubles, ses bijoux, et l'hô-
tel, adjugé à 100,000 francs, devient la propriété du père
Loriot.
La déconfiture du banquier éloigne ses amis et ses
serviteurs. Le chasseur demande son compte, et M. de
Saint-Gaudens renonce à la main d'Emilie.
Au moment où le banquier vaquitter son hôtel avec sa
fille, Adolphe, qui se trouve être le neveu de Saint-
Gaudens, offre a Durosoy de partager avec lui sa fortune,
à la condition d'épouser Emilie, ce que le père est trop
heureux d'accepter.
Quant au père Loriot et à Balthazard, ils continueront
à vendre de vieux habits.
Les auteurs de ce vaudeville ont vaincu une grande
difficulté de charpente. Plaisanterie à part, c'est un tour
de force d'arrangement et de mise en scène. L'action du
rez-de-chaussée et celle du premier marchent d'accord
avec un ensemble et une fusion qui surprennent.—Quel-
quefois l'attention qu'ou prêle au rez-de-ehaussée empê-
che d'entendre ce qui se passe au premier et réciproque-
ment; mais on en est qu lie pour choisir et pour arrêter
ses yeux et ses oreilles sur l'étage qui offre le plus d'at-
trait. Au résultat cette bizarrerie est amusante. Le sujet,
sentimental au fond, disparaît sous la gaîté d'un dialogue
toujours vif et d'incidens pleins d'intérêt.
Cette pièce est à peu près traduite d'un ouvrage alle-
mand ; mais nous nous demandons si l'ouvrage alle-
mand ne serait pas imité lui-même d'une comédie de M.
Etienne Arago, jouée sans succès, quoiqu'elle fût très
originale, sur le théâtre des Nouveautés en 1828 ou 1829.
(La tuiU à la 4" page.)
Frédéric le héros, avec son armée, hurrah ! la, la !
Couvrait tout le pays ennemi, ah ! ah ! ah ! ah !
Le prince Charles accourt commè un' lion, hurra ! la, la !
Et se fait étriller à Friedberg, ah ! ah ! fah ! ah !
Puis le Français, passant le Rhin, entre dans le pays où était
le brave Fritz,
Mais Frédéric le héros ne dort point et lui tape sur la gueule
à Rosbach !
Hourrah ! la, la, la, la !
Quandl'univers aurait envoyé armée sur armée,hurrah! la,la!
Frédéric n'en aurait pas eu un seul cheveu gris, ah!ah! ah! ah!
11 s'élançait sur tous comme l'éclair, hurrah ! la, la !
Ainsi faisait notre vieux Fritz, ah ! ah ! ah ! ah !
Nous aussi nous conserverons la bonne.habitude de Frédéric;
Que le glaive prussien soit comme l'éclair,
Ainsi qu'au temps du vieux héros Fritz.
Hurrah ! la ! la ! la ! la !
Et si le Français veut encore, hurrah ! la ! la ! la !
Traverser le Rhin allemand, ah ! ah ! ah ! ah !
Nous combattrons de cœur et de la main, hurrah! la, la!
Unis pour la patrie allemande, ah ! ah ! ah ! ah !
L'éclatante vigne du Rhin ne croit que pour le vrai sang
allemand.
Cependant si notre vin le tente, qu'il vienne ; nous lui en
offrirons !!
Hurrah ! la ! la ! la ! la !
Je ne fais point de cela un texte d'accusations contre
M. Listz ; car, placé entre la France et la Prusse, il était
parfaitement libre d'opter pour les Prussiens. Je me borne
à démontrer le peu de confiance que mérite l'assertion
de M. Janin. Or, il y a preuve suffisante dans cette tra-
duction littérale de chants bravaches, qui ne sont pas de
nature à rassurer les Français sur l'usage que, en cas
d'hostilités, l'illustre pianiste M. Listz pourrait faire du
grand sabre qu'il a reçu à Peslh.
Agréez, etc.
UN rfiAAÇAlS ©£, l'aUTBE COTÉ PU RHIN.
Ici, comme le fait remarquer la Patrie, qui nous four-
nil ce précieux document, la lettre tue, mais l'esprit ne
vivifie pas.
Nous aurions frustré le public si nous ne lui avions pas
fait connaître ce nouveau modèle d'ordonnance canicide;
et pourtant M. le maire de L... se plaindra peut-être de
nous. Pour éviter toute discussion avec le collègue du
maire de Cluis, nous lui déclarons par avance que, s'il se
présente k l'Académie, nous combattrons sa candidature,
son arrêté k la main ; mais notre intention bien formelle
est de n'en tirer aucune espèce de parti pour contes-
ter le droit qu'il peut avoir k l'estime de ses concitoyens
comme homme et k leurs suffrages comme maire. Ceci
soit dit pour la municipalité de L... comme pour celle de
Cluis.... M. le maire est-il content?
conforme à la vérité. Je vous envoie, traduites littérale-
ment, plusieurs hymnes ou cantates que M. Listz a pa-
tronées, propagées et fait chanter.
E.
LE HUSSARD DE L*AX XIII.
Que l'arquebuse soit détachée de la muraille,
Que le vieux chasseur la prenne
Aussitôt que l'ennemi de la terre étrangère
Voudra traverser le Rhin,
A l'unisson, à l'unisson !
Frappez, frappez, frères, courage,
Pour notre vieux père le Rhin !
Le Rhin doit rester allemand !
La droite et la gauche, la gauche et la droite
Ah ! ah ! ah ! ah ! que cela sonne mal !
Un lâche serviteur
N'en agitera pas une goutte pour le moulin français.
A l'unisson, à i'unisson !
Le Rhin, etc., etc.
Ils ne sont pas dignes du jus de sa vigne
La femme allemande et le berger allemand
Qui n'agitent pas joyeusement leur glaive
Pour chasser les Français,
A l'unisson, à l'unisson !
Le Rhin, etc., etc.
Noble liqueur, or limpide,
Tu n'es pas le lâche salaire d'un esclave,
Et quand vous voudrez venir, Français,
Faites-nous le d'abord écrire.
Hurrah ! hurrah ! etc., etc.
II.
J'ai été hussard,
Hussard prussien,
Au temps où les Français
Étaient dans notre pays.
Alors nous les avons poursuivis
Dans les champs, dans les bois, dans les prairies;
Puis,nous les avons battus,
Tués, taillés en pièce.
Et l'appel de notre roi
Devient pour nous une sainte parole ;
Nous avons chassé les Français
Loin de notre pati ie.
Et si le roi nous appelait encore,
Je le jure par la baibe et les cheveux,
Je serais encore aujourd'hui
Un hussard prussien.
IIS.
FRÉDÉRIC, LE HÉROS, AVEC SON ARMÉE.
NOM BTO CHIEN !
Avant-hier, nous étions aux prises avec le style du
maire de Cluis; nous voici maintenant obligés de risquer
une querelle avec le style et l'orthographe k la fois d'un
autre magistrat municipal, le maire de la commune de
L..., département d'Indre-et-Loire.
Ce fonctionnaire a fait afficher l'ordonnance suivante,
qui est transcrite ici textuellement et avec la plus rigou-
reuse exactitude : nous nous bornons à y ajouter quel-
ques illustrations.
« Nous, maire de la commune de L..., avons arrêté ce
» qui suit :
» 1° Vu qu'il a été instruit par la gendarmerie de Tours
» et d'après les malheur qui se sont passé s'est jour der-
« nier.
, » 2° Que tous individu de note commune qui ne tien-
» drons leur chiens k la tache où museler ; seront sus-
» ceptible d'être étranglé, où pour être tuer par une per-
» sonne d'office.
» Tous individus qui ne feront pas tuer leurs chiens
» qui se seront battus où ont été battu par un autre
» chiens, il est ordonné par la loi d'être tué sur le
» champs.
» 4° Si les particuliés si refuse, ils sont susceptible d'a-
» près un procès où une amende qui sera très sévère.
» 5° En ca qu'il en soit trouvé un seul, seront tué sitôt
» qu'ils seront trouvé sur la voie public, et poursuivi
» conformément à la loi.
» A la mairie, le 25 juin 1842. »
DSSSIÎJ.
Nous publions aujourd'hui un croquis de circonstan-
ce, de-siifié par Graudville. C'est à ans lecteurs de cher-
cher si, dans les têtes ci-contre il y a quelque ressem-
blance avec les Legentil, les Beudin, etc.
A moins que ces Dégommés ne soient les Guizot, les
Martin (ilu Nord) et mauvaise compagnie, qui ne tarderont
pas à mériter ce titre.
ïhéàtre dlu
Du Haut en Bas , vaudeville en deux actes,
par MM. Mélesville et Carmouche.
Je n'ai jamais bien compris le système du Diable boi-
teux, qui enlevait e toit des maisons pour voir ce qui se
passait dans l'intérieur. En soulevant le toit d'un édifice,
vous verrez le grenier ou la mansarde et rien de plus; si
vous voulez embrasser d'un coup d'œil les différens éta-
ges, pénétrer leurs mystères et violer du regard les se-
crets du domicile, c'est le mur de face qu'il faut dé-
molir.
C'est ainsi que l'ont pratiqué les auteurs du vaude-
ville nouveau, bien supérieurs en cela au Diable boiteux,
grâce aux progrès des lumières, de la philosophie et de la
civilisation.
Au lever du rideau, vous apercevez deux appartenons
superposés, le rez-de-chaussée et le premier étage. Il n'y
a point d'entresol dans cette maison.
Le premier étage est occupé par M. Durosoy, opulent
banquier; le rez-de-chaussée est l'asile du père Loriot
et de sa famille.
M. Durosoy a un salon, des meubles élégans, un chas-
seur, une demoiselle, plusieurs domestiques. Il prépare
un grand dîner, suivi d'un bal.
Au-dessous de lui le père Loriot, fripier, n'a pas de
quoi déjeuner et se dispose à mettre en gage des pelles,
des pincettes et deux poêles à frire.
M. Durosoy est sur le point d'unir sa fille à M. deSaint-
Gaudens, espèce de millionnaire, qui est fortement dé-
testé par la jeune personne.
Le père Loriot a un fils qu'il a élevé comme un prin-
ce, et qui a sauvé la vie à la fille du banquier, d'où est
résultée une pastion mutuelle.
Cet amour est singulièrement contrarié,—d'abord par
l'orgueil du banquier, qui croit payer le service du jeu-
ne homme avec de l'argent,—puis par le père Loriot lui-
même, dont les préjugés s'opposent à cette union.
Tout à coup la fortune opère une révolution dans les
deux familles.
Balthazard, le beau-frère et l'associé du père Loriot,
gagne mille écus à la loterie; ceci se passe en 1829.
De plus, Adolphe, le fils du fripier, ou pour mieux dire
un enfant trouvé qu'il a élevé comme son fils, se trouve
par l'effet d'un testament reçu des mains du hasard, à
la tête de plusieurs millions.
L étage supérieur est moins favorisé. M. Durosoy perd
plusieurs vaisseaux sur lesquels il comptait beaucoup;
des faillites imprévues achèvent de le ruiner ; il est ré-
duit à vendre son hôtel, ses meubles, ses bijoux, et l'hô-
tel, adjugé à 100,000 francs, devient la propriété du père
Loriot.
La déconfiture du banquier éloigne ses amis et ses
serviteurs. Le chasseur demande son compte, et M. de
Saint-Gaudens renonce à la main d'Emilie.
Au moment où le banquier vaquitter son hôtel avec sa
fille, Adolphe, qui se trouve être le neveu de Saint-
Gaudens, offre a Durosoy de partager avec lui sa fortune,
à la condition d'épouser Emilie, ce que le père est trop
heureux d'accepter.
Quant au père Loriot et à Balthazard, ils continueront
à vendre de vieux habits.
Les auteurs de ce vaudeville ont vaincu une grande
difficulté de charpente. Plaisanterie à part, c'est un tour
de force d'arrangement et de mise en scène. L'action du
rez-de-chaussée et celle du premier marchent d'accord
avec un ensemble et une fusion qui surprennent.—Quel-
quefois l'attention qu'ou prêle au rez-de-ehaussée empê-
che d'entendre ce qui se passe au premier et réciproque-
ment; mais on en est qu lie pour choisir et pour arrêter
ses yeux et ses oreilles sur l'étage qui offre le plus d'at-
trait. Au résultat cette bizarrerie est amusante. Le sujet,
sentimental au fond, disparaît sous la gaîté d'un dialogue
toujours vif et d'incidens pleins d'intérêt.
Cette pièce est à peu près traduite d'un ouvrage alle-
mand ; mais nous nous demandons si l'ouvrage alle-
mand ne serait pas imité lui-même d'une comédie de M.
Etienne Arago, jouée sans succès, quoiqu'elle fût très
originale, sur le théâtre des Nouveautés en 1828 ou 1829.
(La tuiU à la 4" page.)
Frédéric le héros, avec son armée, hurrah ! la, la !
Couvrait tout le pays ennemi, ah ! ah ! ah ! ah !
Le prince Charles accourt commè un' lion, hurra ! la, la !
Et se fait étriller à Friedberg, ah ! ah ! fah ! ah !
Puis le Français, passant le Rhin, entre dans le pays où était
le brave Fritz,
Mais Frédéric le héros ne dort point et lui tape sur la gueule
à Rosbach !
Hourrah ! la, la, la, la !
Quandl'univers aurait envoyé armée sur armée,hurrah! la,la!
Frédéric n'en aurait pas eu un seul cheveu gris, ah!ah! ah! ah!
11 s'élançait sur tous comme l'éclair, hurrah ! la, la !
Ainsi faisait notre vieux Fritz, ah ! ah ! ah ! ah !
Nous aussi nous conserverons la bonne.habitude de Frédéric;
Que le glaive prussien soit comme l'éclair,
Ainsi qu'au temps du vieux héros Fritz.
Hurrah ! la ! la ! la ! la !
Et si le Français veut encore, hurrah ! la ! la ! la !
Traverser le Rhin allemand, ah ! ah ! ah ! ah !
Nous combattrons de cœur et de la main, hurrah! la, la!
Unis pour la patrie allemande, ah ! ah ! ah ! ah !
L'éclatante vigne du Rhin ne croit que pour le vrai sang
allemand.
Cependant si notre vin le tente, qu'il vienne ; nous lui en
offrirons !!
Hurrah ! la ! la ! la ! la !
Je ne fais point de cela un texte d'accusations contre
M. Listz ; car, placé entre la France et la Prusse, il était
parfaitement libre d'opter pour les Prussiens. Je me borne
à démontrer le peu de confiance que mérite l'assertion
de M. Janin. Or, il y a preuve suffisante dans cette tra-
duction littérale de chants bravaches, qui ne sont pas de
nature à rassurer les Français sur l'usage que, en cas
d'hostilités, l'illustre pianiste M. Listz pourrait faire du
grand sabre qu'il a reçu à Peslh.
Agréez, etc.
UN rfiAAÇAlS ©£, l'aUTBE COTÉ PU RHIN.
Ici, comme le fait remarquer la Patrie, qui nous four-
nil ce précieux document, la lettre tue, mais l'esprit ne
vivifie pas.
Nous aurions frustré le public si nous ne lui avions pas
fait connaître ce nouveau modèle d'ordonnance canicide;
et pourtant M. le maire de L... se plaindra peut-être de
nous. Pour éviter toute discussion avec le collègue du
maire de Cluis, nous lui déclarons par avance que, s'il se
présente k l'Académie, nous combattrons sa candidature,
son arrêté k la main ; mais notre intention bien formelle
est de n'en tirer aucune espèce de parti pour contes-
ter le droit qu'il peut avoir k l'estime de ses concitoyens
comme homme et k leurs suffrages comme maire. Ceci
soit dit pour la municipalité de L... comme pour celle de
Cluis.... M. le maire est-il content?
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Nom d'un chien!
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1842
Entstehungsdatum (normiert)
1837 - 1847
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 11.1842, Juillet (No. 182-212), S. 754
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg