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Le charivari — 11.1842

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Septembre (No. 244-273)
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—Le Pigeon.—Le Clopw
■—La Minotaure.-^Jn
Lézard.—L'Ours.—L» '?
• Chien de minislre.—px
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Six Mois.
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Paris. Départements

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jGenève-, VHalie, les Direct, des Postes à Turin, Milan, Vé-
ronne, Venise, Florence, Itome, Naples ; l'Espagne, Monnier,
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ONZIÈME ANNEE, N° Wii

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La collection complète de la nouvelle série ,l*du 1er Jai*
xier 1838 au 50 juin 4841, 7 volumes. Prix.. 210 fr. » c*

Chaque volume 1 50 »

Un numéro isolé avec lithographie » 50

Journal quotidien, publiant chaque jour un nouveaif

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nique du jour,critique des orateurs et des débats législatifs.

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des cours publics, etc.; des concours, réceptions et travaux
académiques; des missions scientifiques, et autres ; bruits
de salons, de coulisses etde bourse ; pastiches de nos grands
écrivains du jour ; critique de la critique.

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nouvelles, esquisses contemporaines, faits curieux.

Dessins. Caricatures 'politiques (quand la censure veut
bien le permettre), littéraires, artistiques, industrielles,
etc: Dessins de genre,croquis de mœurs, scènes d'intérieur
pochades de salon, d'atelier, de tribunaux,de promenade»
publiques. Principales scènes de pièces de théâtre en vo-
gue.. ( opie des meilleurs tableaux de l'exposition et de'*
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Tout ce qui concerne le journal doit être adresse (franco) au Directeur-
Les lettres non affranchies aerout rigoureusement refusées,

LE CHARIVARI

CE QL'A ÉCRIT M. BIGEAUD

POUR PROUVER QU'UN SOLDAT NE DOIT PAS ÉCRIRE.

M. Bugeaud vient de condamner, par ordre du jour, k
la suspension et a la prison tous lessous-ofliciers d'un ba-
taillon dont le crime était d'avoir envoyé un feuilleton de
neuf colonnes à la Sentinelle de l'armée. Le général
africain aime mieux que l'armée se déploie en un autre
genre de colonnes.

Dansce feuilleton les sous-ofûciers racontaienlles faits et
"estes militaires de leur bataillon en garnison à Milia-
nali, et disaient que c'est à ce bataillon qu'on doit la
pacification des contrées environnantes. M. Bugeaud pré-
tend, lui, que ces sous-officiers s'attribuent un honneur qui
ne leur appartient pas exclusivement, et que l'armée tout
entière a coopéré au résultat accaparé par le bataillon en
question. Voulez-vous savoir en quels termes pleins de
convenance et d'aménité le Sage-homme exprime ce re-
proche: « Cet historique, dit-il,est empreint de l'esprit
d'exagération et de mensonge le plus révoltant, et pous-
se l'impudence et la déloyauté jusqu'à etc.» M. Bugeaud,
quandl'idée de cet ordre du jour lui est venue, aura sans
doute dit à quelque crocheteur du port : « Prête-moi ta
plume pour écrire un mot. »

Mais ce n'est pas pour une exagération—qui, fût-elle
vraie, constituerait tout au plus unegasconnade,—que le
futur maréchal frappe les sous-officiers de la mesure si
grave d'un ordre du,jour et de la peine de la suspension. Si
la hâblerie militaire méritait un pareil châtiment, l'au-
teur du fameux bulletin de la bataille dite de Six-Cra-
ques aurait dû commencer par se punir lui-môme.

L

Aussi M. Bugeaud a-t-il soin d'ajouter qu'en écrivant
^ un journal les officiers ont contrevenu k la loi. Où dia-
Me M. Bugeaud a-t-il vu cela? Il a pris cette affirmation
S0US son chapeau à plumes... à moins qu'il ne parle d'une

loi .

promulguée par les barbares. Au fait une pareille loi
ûe Pourrait venir que de là.

Nous ne connaissons dans les Codes français aucun
article de ce genre. Nous avons ouï parler, il est vrai,
d'une circulaire du maréchal Soult, laquelle interdit aux
militaires toute publicatioa par la voie des journaux ou
de la presse ordinaire; mais celte circulaire, qui ne ten-
drait à rien moins qu'à priver les soldais d'un droit qui
appartient k tous les Français indistinctement, n'est par
bonheur que l'opinion de M. Soult imprimée aux frais de
l'État. Les circulaires de M. Soult font cornet chez l'épi-
cier ; mais, Dieu merci ! elles ne font pas encore loi dans
l'État.

M. Bugeaud s'est donc tout bonnement trompé en pre-
nant le caprice de M. Soult pour la légalité. On n'avait
pas vu erreur plus grossière depuis celle de don Quichot-
te, qui prit un moulin à venl pour un géant.

Quoi qu'il en soit, les officiera et sous-officiers sont
bien avertis : la prétention du Système est de leur interdi-
re l'usage de l'écriture, en attendant celui de la parole.

C'est l'intelligence et la pensée qu'on poursuit en eux...
Au fait, c'est toujours un tort chez un militaire que de
ne pas prendre exemple sur son général.

L'AMOUR ET LA MUSIQUE.

On vient de me raconter une anecdote toute récente
sous le sceau du secret le plus profond ; mais comme un
secret peut toujours être épanché dans le sein d'un
ami, je ne puis choisir mieux que vous, chère lectrice,

vous à qui je communique toutes mes pensées lien

régulièrement chaque matin depuis trois ou qualre ans.
Seulement il est bien entendu que ceci restera entre
nous ; pas d'indiscréiion, car sans cela je ne vous confie-
rai plus rien.

L'une des plus jolies actrices de Paris était courtisée
par un grand nombre d'adorateurs, et c'est assez natu-
rel; dans l'embarras du choix et craignant de faire trop
de malheureux, la jeune dame choisit cinq soupirans.
C'est encore très naturel. ' -

Malheureusement, par suite d'un de ces préjugés que
la révolution française n'a pu détruire, tous les hommes
ont la folle prétention—d'abord d'être aimés pour eux-
mêmes, cela va sans dire,—et puis d'être aimés exclusi-
vement. Or, s'il était facile k une actrice tant soit peu
adroite de faire croire à ses cinq adorateurs qu'elle les
aimait pour eux-mêmes, il était beaucoup plus difficile
de persuader à chacun d'eux qu'il était chéri exclusive -
ment.

L'important surtout pour la dame (nous lui donnons
ce titre honorifique, bien qu'elle ne soit que demoiselle ;
mais au théâtre on appelle dames tous les actrices qui ne
sont pas mariées, et, en revanche, celles qui sont mariées
se font appeler mademoiselle, témoin mesdemoiselles Ju-
lie Grisi, Taglioni, elc.), l'important pour la dame était
d'être prévenue à l'avance du nom du visiteur qui ve-
nait sonner k sa porte ; en sa qualité de musicienne,
voici le moyen qu'inventa cette ingénieuse artiste. Elle
acheta cinq sonnettes ayant un timbre différent et don-
nant d'une manière à peu près irréprochable les cinq no-
tes ré, mi, fa, sol, la. Ces sonnettes étaient placées dans
la chambre à coucher de la dame; mais le cordon abou-
tissait dans la loge du portier, et le nom de chacun des
cinq visiteurs s'exprimait en langage musical. Pour le
portier, ce n'était pas M. Alphonse ou M. Edouard qui
demandait si madame était chez elle, mais bien M. mi ou
M. sol, et il tirait immédiatement le cordon de la sonnet-
te révélatrice.

Vous voyez que ce système amoureux et musical était
parfaitement combiné. A la rigueur notre jeune actrice
aurait pu compléter sa gamme et aller jusqu'à Vut sans
le moindre inconvénient; Vut de cœur lui eût été beau-
coup plus facile que Vut de poitrine.

Peut-être même l'artiste se disposait-elle à remplir ce
vide chromatique, lorsque le hasard, ce terrible hasard
qui a renversé tant de trônes, vint aussi renverser tous
les plans de la coquette musicienne.

J'avais oublié de vous dire que, outre ses cinq sonnettes
musicales, la jeune dame avait une sixième et vulgaire
sonnette servant à annoncer la venue de tous les visiteurs
non dangereux, et dont la rencontre avec n'importe quelle
note déjà installée au coin du foyer ne devait rien avoir
de dangereux.

Or, il y a quelques jours, par suite d'une de ces erreurs
qui tiennent à la fatalité et à trois bouteilles de vin blanc,
le portier, qui depuis près d'un an exerçait son emploi
musical avec le plus grand succès, commit la bévue de
laisser passer devant sa loge deux des amoureux en se
contentant de tirer la sonnette vulgaire ; la malheureuse
artiste, qui avait déjà dans sa chambre un premier visi-
teur, vit tout à coup entrer son mi et son soi!... ce qui,
avec le la introduit primitivement, compléta un accord qui
fut loin d'être parfait.

On a beau être bonne musicienne, il était difficile de se
tirer d'affaire au milieu d'une cacophonie semblable., et
les trois rivaux montèrent une gamme qui crispa les
nerfs de la dame.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Le charivari
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
R 1609 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Gavarni, Paul
Entstehungsdatum
um 1842
Entstehungsdatum (normiert)
1837 - 1847
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le charivari, 11.1842, Septembre (No. 244-273), S. 985

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Erschließung

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CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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