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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 36.1906

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Nr. 2
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Auquier, Philippe: L' exposition génerale d'art provençal à Marseille, 1
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https://doi.org/10.11588/diglit.24818#0176

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L’EXPOSITION GÉNÉRALE D’ART PROVENÇAL

A MARSEILLE

(premier article)

lus de douze cents ouvrages, présentés eu ensembles décoratifs
où la peinture, la sculpture, le meuble se retrouvent à leur
place rationnelle, l’un faisant valoir l’autre et l’accompagnant,
sont en ce moment réunis dans le Grand Palais de l’Exposition
coloniale de Marseille. A quelques rares exceptions près, ces
ouvrages sont dus à des artistes nés ou ayant résidé enProvence.
De là ce titre, qu’il ne faudrait point prendre à la lettre, mais qui se justifie
cependant: Exposition d’art provençal.

Après la magnifique démonstration faite en 1904 au pavillon de Marsan, l’occa-
sion avait paru exceptionnellement propice de rassembler et de coordonner sous
les yeux de tous les significatives peintures dont s’enorgueillissent la plupart de
nos églises. On avait pensé, ce faisant, servir la cause de l’art en mettant en
lumière des richesses d’autant plus mal connues qu'il était et qu’il est encore
presque impossible de les étudier dans l’ombre des temples où elles se cachent.
Ceux qui avaient conçu cet espoir se trompaient. Des empêchements d’ordre
administratif vinrent se mettre à la traverse du but qu’ils imaginaient atteindre,
et c’est pourquoi nous ne pourrons nous renseigner ici sur la marche de l’art
en Provence qu’à partir de la fin du xvne siècle. Gela dit à la décharge des
organisateurs, pour que nul visiteur ne s’étonne de rencontrer ici quelques ou-
vrages d’inspiration nettement étrangère, hâtons-nous de noter que, grâce à
l’empressement rencontré auprès de tous, la production régionale postérieure
au xvne siècle a pu être assez heureusement représentée pour nous permettre
de véritables découvertes.

PEINTURES et dessins

Les visiteurs de l’Exposition des Primitifs français se rappellent le Calvaire
de la collection Arbaud, que l’on s’accordait naguère à croire flamand, mais que

XXX VI. — 3* PÉRIODE.

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