L’ART FRANÇAIS A LA COUR DE MECIvLEMBOURG
AU XVIIIe SIÈCLE
J.-B. OUDRY ET LE GRAND-DUC CIIRISTIAN-LUDWIG
Parmi les princes
allemands qui, au xvme
siècle, entretinrent des
relations avec les ar-
tistes français et enviè-
rent la splendeur de
Versailles, le grand-duc
Christian-Ludwig de
Mecklembourg- Scliwe-
rin ne fut pas une des
personnalités les moins
curieuses1.
Dès lafin du xviUsiè-
cle, la cour de Mecklem-
bourg avait subi l'as-
cendant de la cour de
Louis XIV. Le parc de
Schwerin, qui subsiste
encore, près du grand
lac, avait été tracé, en
1708, dans le style de Versailles. Christian-Ludwig, qui n’était pas
un connaisseur, protégeait de confiance les arts, parce qu'ils étaient
protégés à Versailles. Quant aux goûts et aux manières de la société
LA GRUE MORTE, PAR OUDRY
(Musée de Schwerin.)
1. Régent de 1720 à 1747, il gouverna au nom de son frère, Charles-Léopold,
que l’empereur Charles VI avait déposé en 1720, et régna effectivement sur le
Mecklembourg de 1747 jusqu’à sa mort, en 1756.
AU XVIIIe SIÈCLE
J.-B. OUDRY ET LE GRAND-DUC CIIRISTIAN-LUDWIG
Parmi les princes
allemands qui, au xvme
siècle, entretinrent des
relations avec les ar-
tistes français et enviè-
rent la splendeur de
Versailles, le grand-duc
Christian-Ludwig de
Mecklembourg- Scliwe-
rin ne fut pas une des
personnalités les moins
curieuses1.
Dès lafin du xviUsiè-
cle, la cour de Mecklem-
bourg avait subi l'as-
cendant de la cour de
Louis XIV. Le parc de
Schwerin, qui subsiste
encore, près du grand
lac, avait été tracé, en
1708, dans le style de Versailles. Christian-Ludwig, qui n’était pas
un connaisseur, protégeait de confiance les arts, parce qu'ils étaient
protégés à Versailles. Quant aux goûts et aux manières de la société
LA GRUE MORTE, PAR OUDRY
(Musée de Schwerin.)
1. Régent de 1720 à 1747, il gouverna au nom de son frère, Charles-Léopold,
que l’empereur Charles VI avait déposé en 1720, et régna effectivement sur le
Mecklembourg de 1747 jusqu’à sa mort, en 1756.