Cliché Grollo.
P I E T À , PAR F E RR AN DO Y A N E Z DE l’ALMEDINA, PRÉDELLE d'UN RETABLE
(Sacristie de la cathédrale de Valence.)
LE RETABLE MONUMENTAL
DE LA CATHÉDRALE DE VALENCE
Un édifice de peinture ancienne s’élève au-dessus du maître-
autel de la cathédrale de Valence. Le retable de cet autel a
des volets plus grands que les vantaux des plus majestueux
portails. Chacun d’eux est divisé sur ses deux faces en trois panneaux
rectangulaires, qui mesurent 2m25 de large sur lm9o de haut. L’en-
semble forme une série de douze tableaux, sur lesquels ont été peintes
à l’huile des scènes de l’histoire du Christ et de la Vierge, depuis la
rencontre de Joachim et d’Anne à la Porte d’Or jusqu’à la Mort de
Marie. Ce sont des œuvres savantes et puissantes, d’un coloris écla-
tant, d’une irréprochable conservation h Types et draperies, à pre-
mière vue, semblent italiens et des premières années du xvie siècle.
Le sourire qui flotte aux lèvres des femmes est l’inoubliable sourire
qui hanta les disciples lombards ou toscans de Léonard de Vinci.
Ponz, dans son voyage d’Espagne, en 1779, l’avait déjà reconnu.
Or, cette collection de tableaux, exposée au milieu d’une vaste
cathédrale, dans la claire lumière qui tombe du cimborio, cet en-
semble unique pour le xvi° siècle, en dehors de Venise, — soixante-
Les panneaux ont été nettoyés avec autant de succès que de soin par un
habile restaurateur de Valence, le peintre Romero.
P I E T À , PAR F E RR AN DO Y A N E Z DE l’ALMEDINA, PRÉDELLE d'UN RETABLE
(Sacristie de la cathédrale de Valence.)
LE RETABLE MONUMENTAL
DE LA CATHÉDRALE DE VALENCE
Un édifice de peinture ancienne s’élève au-dessus du maître-
autel de la cathédrale de Valence. Le retable de cet autel a
des volets plus grands que les vantaux des plus majestueux
portails. Chacun d’eux est divisé sur ses deux faces en trois panneaux
rectangulaires, qui mesurent 2m25 de large sur lm9o de haut. L’en-
semble forme une série de douze tableaux, sur lesquels ont été peintes
à l’huile des scènes de l’histoire du Christ et de la Vierge, depuis la
rencontre de Joachim et d’Anne à la Porte d’Or jusqu’à la Mort de
Marie. Ce sont des œuvres savantes et puissantes, d’un coloris écla-
tant, d’une irréprochable conservation h Types et draperies, à pre-
mière vue, semblent italiens et des premières années du xvie siècle.
Le sourire qui flotte aux lèvres des femmes est l’inoubliable sourire
qui hanta les disciples lombards ou toscans de Léonard de Vinci.
Ponz, dans son voyage d’Espagne, en 1779, l’avait déjà reconnu.
Or, cette collection de tableaux, exposée au milieu d’une vaste
cathédrale, dans la claire lumière qui tombe du cimborio, cet en-
semble unique pour le xvi° siècle, en dehors de Venise, — soixante-
Les panneaux ont été nettoyés avec autant de succès que de soin par un
habile restaurateur de Valence, le peintre Romero.