LES ARTISTES LYONNAIS
(premier article)
Rien ne nous renseigne
sur le foyer d’art que pos-
sédait Lyon au xi° siècle
lorsque fut reconstruite
l’église de l’abbaye Saint-
Martin d’Ainay; et l’on n’a
qu’une notion confuse de
ce qu’était ce foyer en plein
xmc siècle. Les œuvres né-
cessaires pour étudier les
caractéristiques des artistes
régionaux de cette époque
n’existent plus depuis long-
temps.
Les statues de la cathé-
drale ont été détruites ou mutilées en 1502; et les six personnages
bibliques échappés en partie au massacre, et toujours debout au
midi, nous apprennent seulement que leurs auteurs savaient con-
struire et draper aussi bien que leurs confrères de Chartres, de Paris
et d’Amiens. Quant aux têtes nettement individuelles des consoles
du triforium et de la galerie supérieure de la grande nef, quant
aux compositions, la plupart si vivantes, des vitraux du chœur, on
n en peut faire état parce qu’il serait imprudent de les considérer
comme des ouvrages lyonnais.
Pour la môme raison, force est de négliger les vestiges du
xive siècle encore visibles sur la façade : motifs ornant les dessous
des consoles et petits bas-reliefs des soubassements. Regrettons-le.
1. Les clichés qui illustrent cet article sont empruntés à la Monographie de la
cathédrale de Lyon de M. [,. Régule.
(premier article)
Rien ne nous renseigne
sur le foyer d’art que pos-
sédait Lyon au xi° siècle
lorsque fut reconstruite
l’église de l’abbaye Saint-
Martin d’Ainay; et l’on n’a
qu’une notion confuse de
ce qu’était ce foyer en plein
xmc siècle. Les œuvres né-
cessaires pour étudier les
caractéristiques des artistes
régionaux de cette époque
n’existent plus depuis long-
temps.
Les statues de la cathé-
drale ont été détruites ou mutilées en 1502; et les six personnages
bibliques échappés en partie au massacre, et toujours debout au
midi, nous apprennent seulement que leurs auteurs savaient con-
struire et draper aussi bien que leurs confrères de Chartres, de Paris
et d’Amiens. Quant aux têtes nettement individuelles des consoles
du triforium et de la galerie supérieure de la grande nef, quant
aux compositions, la plupart si vivantes, des vitraux du chœur, on
n en peut faire état parce qu’il serait imprudent de les considérer
comme des ouvrages lyonnais.
Pour la môme raison, force est de négliger les vestiges du
xive siècle encore visibles sur la façade : motifs ornant les dessous
des consoles et petits bas-reliefs des soubassements. Regrettons-le.
1. Les clichés qui illustrent cet article sont empruntés à la Monographie de la
cathédrale de Lyon de M. [,. Régule.