PRUD’HON DANS LA HAUTE-SAÔNE
1794-1796
Dans les derniers mois de l’année 1794, la disette forçait
Prud’hon à quitter Paris. Avec sa famille, il s’installait à
Rigny, petit village situé sur la route de Vesoul, à trois kilo-
mètres de Gray. Un accident de voiture qui lui serait arrivé à proxi-
mité du château que possédait à cet endroit la famille de Vellefrey-
Anthony, accident dans lequel il aurait été blessé, aurait été la cause1
— ou l’une des causes — de cette halte.
Cette version ajoute encore au mystère qui entoure les raisons
du voyage du peintre en Comté. Ni Voïart2, ni Charles Blanc3, ni
M. H. Bouchot4, qui écrivirent sur ce sujet, ne sont précis. Delacroix
1. «...Je puis cependant vous donner les quelques détails suivants, que mon
mari tenait de sa tante, Mmc d’Arestel, née de Velfrey, dont le portrait vous
intéresse :
« Prud’hon passait en Franche-Comté, et fut arrêté par un accident de voiture
à proximité du château habité par la famille de Velfrey-Arnthony. Il fut recueilli
et soigné dans cette famille, auprès de laquelle il fit un long séjour... » (Lettre
de Mme S. Grangier, du 23 août 1905, en ma possession.)
2. Voïart, Notice historique sur la vie et les ouvrages de P.-P. Prud'hon. Paris,
Didot, 1824, p. 13.
3. Ch. Blanc, Histoire des peintres; École française, tome III, art. « Prud’hon ».
4. H. Bouchot, La Franche-Comté.
XXXVIII.
3° PÉRIODE.
35
1794-1796
Dans les derniers mois de l’année 1794, la disette forçait
Prud’hon à quitter Paris. Avec sa famille, il s’installait à
Rigny, petit village situé sur la route de Vesoul, à trois kilo-
mètres de Gray. Un accident de voiture qui lui serait arrivé à proxi-
mité du château que possédait à cet endroit la famille de Vellefrey-
Anthony, accident dans lequel il aurait été blessé, aurait été la cause1
— ou l’une des causes — de cette halte.
Cette version ajoute encore au mystère qui entoure les raisons
du voyage du peintre en Comté. Ni Voïart2, ni Charles Blanc3, ni
M. H. Bouchot4, qui écrivirent sur ce sujet, ne sont précis. Delacroix
1. «...Je puis cependant vous donner les quelques détails suivants, que mon
mari tenait de sa tante, Mmc d’Arestel, née de Velfrey, dont le portrait vous
intéresse :
« Prud’hon passait en Franche-Comté, et fut arrêté par un accident de voiture
à proximité du château habité par la famille de Velfrey-Arnthony. Il fut recueilli
et soigné dans cette famille, auprès de laquelle il fit un long séjour... » (Lettre
de Mme S. Grangier, du 23 août 1905, en ma possession.)
2. Voïart, Notice historique sur la vie et les ouvrages de P.-P. Prud'hon. Paris,
Didot, 1824, p. 13.
3. Ch. Blanc, Histoire des peintres; École française, tome III, art. « Prud’hon ».
4. H. Bouchot, La Franche-Comté.
XXXVIII.
3° PÉRIODE.
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