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https://doi.org/10.11588/diglit.24865#0582
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0.5
1 cm
UN GROUPE D’OEUVRES DE ROGER VAN DER WEYDEN 185
sonnage représenté rappelle celui du tableau de Berlin : c’est un
précieux trait d’union entre ces deux œuvres, que sépare malgré
tout une différence sensible de qualité.
Si nous examinons côte à côte le portrait de Berlin et celui de
Bruxelles, nous constaterons dans les deux visages une ressem-
blance frappante en même temps que des différences assez sen-
sibles pour qu’on puisse se demander si ces deux portraits repré-
sentent bien le même personnage1. D’autre part, avec une qualité
différente, les deux toiles offrent des analogies d’exécution qu’on
ne saurait méconnaître : même fond bleu uni, même port de tête,
même mouvement des yeux, même traitement des paupières, même
pourpoint noir à manches et à col bordés de fourrure; tout nous
porte à croire que ces deux portraits ont une origine commune,
bien qu’on puisse soutenir avec vraisemblance qu’ils ne sont pas de
la même main. Certains détails de couleur et de dessin rappellent
beaucoup la manière de Dierick Bouts; mais ce serait alors une
œuvre de jeunesse, d’une époque où le maître n’était pas encore par-
venu à. dégager sa personnalité artistique.
ET- ;nt dans plusieurs portraits
'entourage immédiat des ducs
aire à Roger van der Weyden.
'admirable portrait du Grand
, qui est un des joyaux de
[appelant d’assez près, par sa
Berlin, il lui est sensiblement
qualités qui se font particu-
rnain, dans le traitement de
e. Nous retrouvons les mêmes
m charmant portrait de jeune
n, attribué aussi à Roger van
1m Charles le Téméraire, celui de
rgogne; il y a en effet une ressem-
îxelles et le portrait de Chantilly
iilly, Écoles étrangères, p. 190 (plan-
'1906, t. I, p. 215, avec pl.). Dimen-
es dans la collection Strafford (sic)
r, qui vient précisément de la col-
?), à Hampton Court et au musée
l’a songé M. Wœrmann, tandis que
ssin ancien de ce portrait se trouve
;ru intéressant de le reproduire.
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sonnage représenté rappelle celui du tableau de Berlin : c’est un
précieux trait d’union entre ces deux œuvres, que sépare malgré
tout une différence sensible de qualité.
Si nous examinons côte à côte le portrait de Berlin et celui de
Bruxelles, nous constaterons dans les deux visages une ressem-
blance frappante en même temps que des différences assez sen-
sibles pour qu’on puisse se demander si ces deux portraits repré-
sentent bien le même personnage1. D’autre part, avec une qualité
différente, les deux toiles offrent des analogies d’exécution qu’on
ne saurait méconnaître : même fond bleu uni, même port de tête,
même mouvement des yeux, même traitement des paupières, même
pourpoint noir à manches et à col bordés de fourrure; tout nous
porte à croire que ces deux portraits ont une origine commune,
bien qu’on puisse soutenir avec vraisemblance qu’ils ne sont pas de
la même main. Certains détails de couleur et de dessin rappellent
beaucoup la manière de Dierick Bouts; mais ce serait alors une
œuvre de jeunesse, d’une époque où le maître n’était pas encore par-
venu à. dégager sa personnalité artistique.
ET- ;nt dans plusieurs portraits
'entourage immédiat des ducs
aire à Roger van der Weyden.
'admirable portrait du Grand
, qui est un des joyaux de
[appelant d’assez près, par sa
Berlin, il lui est sensiblement
qualités qui se font particu-
rnain, dans le traitement de
e. Nous retrouvons les mêmes
m charmant portrait de jeune
n, attribué aussi à Roger van
1m Charles le Téméraire, celui de
rgogne; il y a en effet une ressem-
îxelles et le portrait de Chantilly
iilly, Écoles étrangères, p. 190 (plan-
'1906, t. I, p. 215, avec pl.). Dimen-
es dans la collection Strafford (sic)
r, qui vient précisément de la col-
?), à Hampton Court et au musée
l’a songé M. Wœrmann, tandis que
ssin ancien de ce portrait se trouve
;ru intéressant de le reproduire.
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