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N° 24.

3i Décembre i 885

Vingt-septième année.

JOURNAL

DES

BEAUX-ARTS

ET DE LA LITTÉRATURE

Directeur-Fondateur : M. Ad. SIRET,

Membre de VAcadémie royale de Belgique, etc.
agent comptable : m. de potter.

paraissant deux fois par mois

PRIX PAR AN : BELGIQUE : 10 FRANCS

étranger : port en sus
(Les abonnements sont annuels et partent du 15 janvier).

ADMINISTRATION&CORRESPONDÀNCE

A ANVERS (BELGIQUE) RUE ALBERT, 32.

SOMMAIRE. Bkaux-Arts : Album d'eaux-fortes. — En-
trefilet. — Expositions. — L'Académie royale d'Anvers
et l'Institut supérieur. — Société royale des beaux-arts
d'Anvers. Rapport. — Académie d'Anvers, nominations.

— M. Schaepman et le Journal des Beaux-Arts. —
Cercle artistique de Bruxelles : exposition des tableaux
de'Mmo Ronner. — Le triptyque de Vander Goes copié
par Fr. Meerts. — Cercle artistique d'Anvers, expo-
sition. — Le Saint-Georges de Sture. — Découvertes.

— J. Lies. — Uios. — Chronique générale. — Table
des matières. — Annonces.

Beaux-Arts.

ALBUM D'EAUX-FORTES
1883-1884*

Nous prions nos abonnés de la poste
ou chez des libraires.de vouloir bien nous
faire savoir directement par carte-corres-
pondance, s'ils désirent recevoir notre al-
bum actuellement en distribution.

Un oubli que nous sommes les pre-
miers à regretter, porte préjudice à la ré-
putation d'un de nos jeunes et méritants
graveurs de l'Académie de Mons. M. Ch.
Tichon avait envoyé à notre concours
d'eaux-fortes 1883-1884, une gravure sé-
rieusement comprise à laquelle le jury
avait accordé un encouragement de 200
francs. Cette eau-forte représentait deux
Chiens aux aguets, d'après Van den Eyc-
ken. Or, il se trouve que dans l'album
susdit,actuellement en distribution, le nom
du graveur M. Charles Tichon a été omis
et que celui du peintre Van den Eycken
figure seul sur le titre.

EXPOSITIONS.

BERLIN. Grande exposition ouverte par l'Académie
de Berlin, avec le concours du Gouvernement, de mai
à octobre 1886.

LYON. (Permanente.) Rue de Bourbon, 38.

PAU. (Internationale). Du 15 janvier au 15 mars.

EDIMBOURG. (Internationale). Arts et industries.
Du 4 mai au 30 octobre. S'adresser au secrétariat, 18,
Frederiek street, à Edimbourg.

GLASCOW. (Internationale). Du 2 février au 1er mai.

PARIS. Exposition d'œuvres de Femmes peintres et
sculpteurs, du 12 février au 4 mars.

NOUVELLE ORLÉANS. Délai fatal d'envoi : 1er jan-
vier. S'adresser. 39, rue Caumartin, à Paris.

N. B. Si l'on veut avoir une idée des procédés gros-
siers de certaines sociétés artistiques de l'étranger
vis à vis de la presse, qu'on veuille bien remarquer
qu'à de très rares exceptions, le Journal des Beaux-
Arts n'a jamais reçu ni programme, ni circulaire des
expositions qu'il annonce depuis 27 ans! Les sociétés
auraient mauvaise grâce à prétendre que notre publi-
cation leur est inconnue puisqu'elle leur est envoyée
à l'époque des expositions. D'un autre côté nous avons
la preuve qu'elles lisent le journal puisqu'elles s'a-
dressent à lui chaque fois qu'elles sont directement
intéressées à réclamer ses services.

LA SOCIÉTÉ CENTRALE D'ARCHITECTURE DE
BELGIQUE organise pour le mois de mai prochain, et
avec l'appui du Gouvernement, une nouvelle Exposi-
tion d'architecture, comprenant comme celle de 1883,
une section rétrospective, qui s'annonce sous les meil-
leurs auspices et une section contemporaine, à laquelle
tous les architectes belges sont conviés.

De plus un concours d'architecture ayant pour su-
jet : un Café-Restaurant à l'angle de deux rues, est
ouvert par la Société Centrale. Les projets doivent
être remis au plus tard le 15 avril 1886.

Pour obtenir le règlement de l'Exposition et le pro-
gramme du Concours, s'adresser au Secrétaire, rue
Royale Sainte-Marie, 128, à Schaerbeek.

PRIX. QUINQUENNAUX.

La huitième période du concours quinquennal d'his-
toire nationale, ainsi que la première période du
concours quinquennal des sciences historiques, institué
par l'arrêté royal du 20 décembre 1882, sont closes le
31 décembre prochain. Les ouvrages destinés à chacun
de ces concours seront reçus au département de
l'agriculture, de l'industrie et des travaux publics
jusqu'au 1er janvier 1886.

Concours académiques. Voir le n° 8 de la présente
année.

BELGIQUE.

Voir les numéros précédents pour les prix perpétuels
du Gouvernement.

PRIX DU ROI.
(Voir nos précédents nos).

L'ACADÉMIE ROYALE D'ANVERS

et son institut supérieur.

Nous recevons depuis quelques semai-
nes une notable quantité de lettres signées
et non signées au sujet de la réorganisa-
tion de l'Académie royale des Beaux-Arts
d'Anvers et des nominations de profes-
seurs. Nous ne pouvons raisonnablement
donner à ces missives, l'hospitalité qu'elles
réclament, d'abord parce que cela nous
entraînerait à des discussions intermina-

bles, ensuite parce que nous avons pour
principe de ne jamais considérer comme
sérieuse une lettre dont le signataire ne se
fait pas connaître à nous.

Nous tenons à prendre position vis-à-
vis de la question elle-même. La nomina-
tion des professeurs de l'Académie nous
touche peu parce que le mobile de ces
nominations, pour beaucoup, nous paraît
reposer sur des considérations person-
nelles absolument contraires à la prospé-
rité de l'établissement. Quant à l'Institut
supérieur que certains voudraient trans-
porter à Bruxelles, nous considérons ce
projet comme un acte insensé que ne
commettront pas ceux qui tiennent en
main la destinée des arts en Belgique. Il
y a trois siècles et plus qu'Anvers jouit
dans le monde entier d'une réputation
qui doit lui être maintenue malgré une
décadence momentanée, plusaccentuée en-
core à Bruxelles si l'on veut tout peser
loyalement.

L'Académie d'Anvers et son Institut
supérieur doivent être soutenus par la
nation avec la plus sérieuse sollicitude.
L'affaiblissement de l'une ou son anéan-
tissement, le transfert de l'autre à Bru-
xelles, seraient la destruction préméditée
de l'art flamand au profit des tendances
françaises dont nous n'avons ni à louer ni
à blâmer le caractère dans la question
qui nous occupe, mais qui sont contraires
aux vieilles traditions que nous avons le
devoir de maintenir. C'est dans le respect
et la culture de ces traditions que repo-
sent pour nous le succès et la gloire de
notre école moderne surtout en présence
de I unification des caractères primordiaux
de l'art national. Bruxelles a son mouve-
ment de capitale qui suffit pour y entre-
tenir une école d'art dont le cosmopoli-
tisme est une des raisons d'être ; Anvers a
ses traditions,ses souvenirs et son origina-
lité flamande où doivent méditer, s'abreu-
ver et s'épanouir les hommes qui ont reçu
l'héritage sacré des Metsys, des Rubens,
des Van Dyck et de l'impérissable cohorte
de leurs élèves.
 
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