DOI article:
Lafond, Paul: La ferronnerie espagnole, 7
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.69797#0035
L’ART DÉCORATIF
25
puissant et d’un martelage achevé,
à Séville, calle de las Sierpes. Cet
Conde est encore l’auteur du Rosa-
rio, que le clergé de la cathédrale
de la capitale de l’Andalousie, por-
tait jadis aux processions d'hiver.
Alors que Sébastian Conde est
occupé à la métropole de Séville, le
chapitre de la cathédrale de Burgos
fait exécuter d’importants travaux
de ferronnerie dans la basilique
burgalaise. Sur ses ordres, en 167g,
Juan de Arrillaga, balconero d’El-
goivar, dresse les grilles qui fer-
ment les six arceaux de la capilla
mayor dont les ornementations
furent dessinées par Juan Ilerrero,
Juan de Arroyo et l’orfèvre-sculp-
teur Domingo de Güergo ; leur
peinture et dorure, due à Lucas de
la Concha, n’eut lieu qu’en 1706 ;
Bartolomé de Elorza, en 1696, tra-
vaille à la grille de la chapelle de
Santiago; enfin le Fray Pedro Mar-
tinez, religieux du monastère de la
Cardena, martèle en 1718, les deux
grilles du crucero; mais cet artisan
clôt pour ainsi dire l’époque de l’art
du fer dans les Caslilles.
De nombreux ouvrages ano-
nymes mérileraient d’êlre signalés.
Le temps et la place nous man-
quent pour le faire. Nommons, tout
au moins, les grilles d’entrée de
l’église de Dima et de l’ermitage
San Antonio de Cebcrio, dans les
environs de Bilbao, en Biscaye ;
dans la chapelle de l'hôpital de
Simon Ruiz, de Médina dcl Campo,
une belle grille à trois corps sur-
montée d’un riche couronnement,
du premier tiers du xvne siècle;
connue sous le nom de le Cerrageria, placée
important ouvrage fut achevé en 1692. Sébastian
puis, du milieu, un autre ouvrage
perdu dans un humble village de
Lutrin. Photo Moreno, Madrid.
Coll. Lazaro, Madrid.
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puissant et d’un martelage achevé,
à Séville, calle de las Sierpes. Cet
Conde est encore l’auteur du Rosa-
rio, que le clergé de la cathédrale
de la capitale de l’Andalousie, por-
tait jadis aux processions d'hiver.
Alors que Sébastian Conde est
occupé à la métropole de Séville, le
chapitre de la cathédrale de Burgos
fait exécuter d’importants travaux
de ferronnerie dans la basilique
burgalaise. Sur ses ordres, en 167g,
Juan de Arrillaga, balconero d’El-
goivar, dresse les grilles qui fer-
ment les six arceaux de la capilla
mayor dont les ornementations
furent dessinées par Juan Ilerrero,
Juan de Arroyo et l’orfèvre-sculp-
teur Domingo de Güergo ; leur
peinture et dorure, due à Lucas de
la Concha, n’eut lieu qu’en 1706 ;
Bartolomé de Elorza, en 1696, tra-
vaille à la grille de la chapelle de
Santiago; enfin le Fray Pedro Mar-
tinez, religieux du monastère de la
Cardena, martèle en 1718, les deux
grilles du crucero; mais cet artisan
clôt pour ainsi dire l’époque de l’art
du fer dans les Caslilles.
De nombreux ouvrages ano-
nymes mérileraient d’êlre signalés.
Le temps et la place nous man-
quent pour le faire. Nommons, tout
au moins, les grilles d’entrée de
l’église de Dima et de l’ermitage
San Antonio de Cebcrio, dans les
environs de Bilbao, en Biscaye ;
dans la chapelle de l'hôpital de
Simon Ruiz, de Médina dcl Campo,
une belle grille à trois corps sur-
montée d’un riche couronnement,
du premier tiers du xvne siècle;
connue sous le nom de le Cerrageria, placée
important ouvrage fut achevé en 1692. Sébastian
puis, du milieu, un autre ouvrage
perdu dans un humble village de
Lutrin. Photo Moreno, Madrid.
Coll. Lazaro, Madrid.