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L'ART DÉCORATIF
ornent les costumes et les demeures des paysan hongrois. La rose (symbole
d’une jolie fille), le pigeon (représentant l’amour fidèle), l’œillet, la tulipe, le
paon, ils ont tous
leur histoire que
chaque en Tant con-
naît. J’oubliais les
crocus, toujours
d’un rouge violent,
qui traduisent l’ar-
dente sentimen-
talité de l’àme hon-
groise.
Au moyen âge,
c’étaient les gran-
des dames, les châ-
telaines, qui culti-
vaient les travaux
à l’aiguille. Une des
plus précieuses
pièces anciennes
date du xie siècle
et fut brodée par
la reine Gisèle,
épouse de Saint-
Etienne, roi de
Hongrie. Ce docu-
ment doublement
historique est une
grande chape riche-
ment brodée d’or,
laquellea servi pen-
dant plusieurs siè-
cles de manteau de
Fragment de broderie hongroise du XVIIF siècle, exécutée avec des fils
d’or et de soie sur fond çle toile.
couronnement aux
rois de Hongrie.
Aujourd’hui il fait
partie du trésor de la cathédrale de la ville de Szekes Fekervar.
Depuis quelques siècles seulement l’art de la broderie est devenu l’apanage de la
paysanne. Ces humbles travailleuses ont d’abord appliqué leur goût de la décoration
à leurs demeures, plus tard à leurs vêtements. On trouvera dans chaque maison-
nette de paysan des rideaux de lit ouvragés, des oreillers brodés, mis bien en évidence.
Le fichu que portera la fiancée pour la cérémonie du mariage est l’objet d’une
recherche particulière. H constitue un précieux souvenir de famille que l’on gardera
avec respect, quand l’on n’en fait pas cadeau à une église.
L'ART DÉCORATIF
ornent les costumes et les demeures des paysan hongrois. La rose (symbole
d’une jolie fille), le pigeon (représentant l’amour fidèle), l’œillet, la tulipe, le
paon, ils ont tous
leur histoire que
chaque en Tant con-
naît. J’oubliais les
crocus, toujours
d’un rouge violent,
qui traduisent l’ar-
dente sentimen-
talité de l’àme hon-
groise.
Au moyen âge,
c’étaient les gran-
des dames, les châ-
telaines, qui culti-
vaient les travaux
à l’aiguille. Une des
plus précieuses
pièces anciennes
date du xie siècle
et fut brodée par
la reine Gisèle,
épouse de Saint-
Etienne, roi de
Hongrie. Ce docu-
ment doublement
historique est une
grande chape riche-
ment brodée d’or,
laquellea servi pen-
dant plusieurs siè-
cles de manteau de
Fragment de broderie hongroise du XVIIF siècle, exécutée avec des fils
d’or et de soie sur fond çle toile.
couronnement aux
rois de Hongrie.
Aujourd’hui il fait
partie du trésor de la cathédrale de la ville de Szekes Fekervar.
Depuis quelques siècles seulement l’art de la broderie est devenu l’apanage de la
paysanne. Ces humbles travailleuses ont d’abord appliqué leur goût de la décoration
à leurs demeures, plus tard à leurs vêtements. On trouvera dans chaque maison-
nette de paysan des rideaux de lit ouvragés, des oreillers brodés, mis bien en évidence.
Le fichu que portera la fiancée pour la cérémonie du mariage est l’objet d’une
recherche particulière. H constitue un précieux souvenir de famille que l’on gardera
avec respect, quand l’on n’en fait pas cadeau à une église.