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murée quii ne ma pas été donné de pouvoir faire monte à l'époque classique. Dans la chapelle de gau-
démolir. Voici la coupé de cet escalier: che situé en I (Voy. fig. l"c, pian général), le stuc
qui recouvrait les coins a presque entiòrement disparii
et on distingue parfaitement dans les angles deux pi-
lastres corinthiens d'un beau travail (Voy. la fig. IV,
qui represente l'un de ces pilastres). Des pilastres
semblables paraissent cachés sous le stuc dans tous
les angles de la salle. Le stuc lui-mème paraìt se
composer de deux couches dislinctes, superposées lune
à l'autre„ et les peintures aussi bien que les lègcndes
soni de deux èpoques diffèrentes. Je vais passer en re-
J'en ai marqué la place sur le pian (Voy. figg. I vue ce qui reste des unes et des autres, en com-
et li, au point N). mencant par la chapelle de gauche.
Chapelle I. On voit d'abord une figure de satnt
II. avec une légende presque effacée.
SALLE CARItEE
n b-x
c xoc (1)
Du vestibule F on pénòtre dans la salle carrée H
par une porte m n (Voy. fig. I, pian ). Cette porte Puis une croix ainsi figurée
est de forme carrée, avec les coins arrondis. Sur les
deux jambages intérieurs de la porte, en m et en w, i c \ /' jfo
sont peintes deux figures. La figure de gauche, au v_ _
point m, représente un saint dans l'attitude de la --
prióre. Son nom est peu lisible. On voit encore les V I I V
traces des lettres suivantes: N)J
.Xnoc X • • XKep (i)
La figure de droite, au point n, est accompagnée de Celle figure et celle croix sont dans l'angle de la
la légende sa"e- La niche olle-meme (Voy. fig. I, au point I)
présente trois groupes de peintures , l'un à gauche ,
0 FIPO l'autre à droite, le troisième au fond.
$ h t h c gauche, figure debout avec la légende
La salle carrée présente sur ces trois cótés trois XEIOCTO
niches creusées dans le roc (Voy. fig. I,aux point I,K,L). • • c
Ces niches ont des voùtes en are de cercle. Qap.uq a;-offro[Xo]g.
Entre cette figure et la suivante, il y a un reste d'in-
scription
eiezoKi
HAIgH
THCM
Chaque niche est ornée de quelques moulures très- Au fond, on voit des soldats accroupis. Ces gardes
simples. Mais, dans les endroits où le stuc qui porte les endormis ont des boucliers ronds et des casques fi-
peintures est tombé, on distingue les resles d'une or- gurés ainsi
nementation architecturale elegante et riche , qui re-
ti) Pcutétre faut-il lire [ó] ayio; «[tt]* Ks>[5a)v].- Ké:Suv est le noni
du troisième successeti de Saint Marc sur le trónc patriarcal d'Alcxandrie,----
d'aprèsletémoigiiaged'EusèbecitéparLeQiiien(Oriensc/ir«(iamiS,toin.Il, (1) 11 faut lire sans doute [S a]y<o[;] BfaJxxo?- C'est un noni de
jiag. 388). - AT1A est un mot copte qui designo les pretres: on le re- martyr déjà connu. L'orthographe ìid^yo; pour Baxx»; està reniarquer.
trouve dans les plus anciennes inscriptions chrétiennes de la Thébaidc. Dans les inscriptions éolo-doriqucs de Delplies, on lit aussi 2affu pour
Ccrdon devint patriarche d'Alcxandrie la première annéc du régno de SsOTipoS. C'est le méme fait philologiquc qui se représente ici. On sait que
Trajan. Il avait été ordonné prétre par Saint Marc, d'apres les Actes la- le dialecte alexaudrin dérivait du dialecte macédonien, qui était lui-mème
lins de cette évangéliste (Vid. Le Ouien loc. laud.). une branche du dorien.
murée quii ne ma pas été donné de pouvoir faire monte à l'époque classique. Dans la chapelle de gau-
démolir. Voici la coupé de cet escalier: che situé en I (Voy. fig. l"c, pian général), le stuc
qui recouvrait les coins a presque entiòrement disparii
et on distingue parfaitement dans les angles deux pi-
lastres corinthiens d'un beau travail (Voy. la fig. IV,
qui represente l'un de ces pilastres). Des pilastres
semblables paraissent cachés sous le stuc dans tous
les angles de la salle. Le stuc lui-mème paraìt se
composer de deux couches dislinctes, superposées lune
à l'autre„ et les peintures aussi bien que les lègcndes
soni de deux èpoques diffèrentes. Je vais passer en re-
J'en ai marqué la place sur le pian (Voy. figg. I vue ce qui reste des unes et des autres, en com-
et li, au point N). mencant par la chapelle de gauche.
Chapelle I. On voit d'abord une figure de satnt
II. avec une légende presque effacée.
SALLE CARItEE
n b-x
c xoc (1)
Du vestibule F on pénòtre dans la salle carrée H
par une porte m n (Voy. fig. I, pian ). Cette porte Puis une croix ainsi figurée
est de forme carrée, avec les coins arrondis. Sur les
deux jambages intérieurs de la porte, en m et en w, i c \ /' jfo
sont peintes deux figures. La figure de gauche, au v_ _
point m, représente un saint dans l'attitude de la --
prióre. Son nom est peu lisible. On voit encore les V I I V
traces des lettres suivantes: N)J
.Xnoc X • • XKep (i)
La figure de droite, au point n, est accompagnée de Celle figure et celle croix sont dans l'angle de la
la légende sa"e- La niche olle-meme (Voy. fig. I, au point I)
présente trois groupes de peintures , l'un à gauche ,
0 FIPO l'autre à droite, le troisième au fond.
$ h t h c gauche, figure debout avec la légende
La salle carrée présente sur ces trois cótés trois XEIOCTO
niches creusées dans le roc (Voy. fig. I,aux point I,K,L). • • c
Ces niches ont des voùtes en are de cercle. Qap.uq a;-offro[Xo]g.
Entre cette figure et la suivante, il y a un reste d'in-
scription
eiezoKi
HAIgH
THCM
Chaque niche est ornée de quelques moulures très- Au fond, on voit des soldats accroupis. Ces gardes
simples. Mais, dans les endroits où le stuc qui porte les endormis ont des boucliers ronds et des casques fi-
peintures est tombé, on distingue les resles d'une or- gurés ainsi
nementation architecturale elegante et riche , qui re-
ti) Pcutétre faut-il lire [ó] ayio; «[tt]* Ks>[5a)v].- Ké:Suv est le noni
du troisième successeti de Saint Marc sur le trónc patriarcal d'Alcxandrie,----
d'aprèsletémoigiiaged'EusèbecitéparLeQiiien(Oriensc/ir«(iamiS,toin.Il, (1) 11 faut lire sans doute [S a]y<o[;] BfaJxxo?- C'est un noni de
jiag. 388). - AT1A est un mot copte qui designo les pretres: on le re- martyr déjà connu. L'orthographe ìid^yo; pour Baxx»; està reniarquer.
trouve dans les plus anciennes inscriptions chrétiennes de la Thébaidc. Dans les inscriptions éolo-doriqucs de Delplies, on lit aussi 2affu pour
Ccrdon devint patriarche d'Alcxandrie la première annéc du régno de SsOTipoS. C'est le méme fait philologiquc qui se représente ici. On sait que
Trajan. Il avait été ordonné prétre par Saint Marc, d'apres les Actes la- le dialecte alexaudrin dérivait du dialecte macédonien, qui était lui-mème
lins de cette évangéliste (Vid. Le Ouien loc. laud.). une branche du dorien.