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DOI Artikel:Nr. 1
DOI Artikel:Śnieżyńska-Stolot, Ewa: Odkrycie klasztoru klarysek i grobu królowej elżbiety łokietkówny na węgrzech
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.48234#0034
EWA ŚNTEŻYNSKA-STOLOT
LA DECOUVERTE EN HONGRIE DES RESTES DU COUVENT DES CLARISSES
ET DU TOMBEAU DE LA REINE ELŻBIETA
Les fouilles menees dans le ąuartier Obuda dc
Budapest par Herta Bertalan, dans les annees 1971—•
—1975, ont mis a jour les fondements de 1’eglise et
du couvent des clarisses, detruits par les Turcs au
XVIe siecle. L’aspect exterieur de ces batiments, fon-
des en 1346—49 par la reine de Hongrie Elisabeth,
soeur du roi de Pologne Casimir le Grand, rfetait
connu jusqu’a present qu’a travers des temoignages
ecrits. L’article que nous presentons confronte les
anciennes descriptions et la decouver‘te de H. Ber-
' talan.
L’eglise des clarisses d’Obuda, orientee vers l’Est,
etait un edifice a trois nefs, sans transept. Son
choeur allonge se terminait en triangle, et les nefs
latśrales — en moitie d’octogone. Du cóte Ouest tou-
chait a 1’eglise le choeur monacal au plan carre,
avec un cloitre entoure d’arcades. Contrę le mur
sud de Tegilise etait amenagee la chapełle toimlbaile
de la reine Elisabeth, erigee par celle-ci avant 1380,
en formę de quadrilatere, avec un choeur plus etroit,
termine en triangle. Dans la chapełle, H. Bertalan
avait decouvert le tombeau de la reine, pourtant
vide, puisque les clarisses, en se sauvant devant
l’avancee des Turcs, avaient emporte avec elles la
depouille royale, dans 1’espoir de la prompte cano-
nisation de leur protectrice. Le plan de Tćglise des
clarisses est assez proche de celui de 1’ancienne col-
legiale de la Vierge, fondee elle aussi a Obuda par
la reine Elisabeth, avant 1348. Les deux plans se
rattachent a 1’architecture autrichienne de la seconde
moitie du XIIIe siecle, en particulier a celle de
1’eglise Sainte Gertrudę de Thunau Gars am Kamp.
Le choeur monacal de 1’eglise des clarisses d’Obuda,
suivant la tradition des couvents femimins, etait
place au etage. La salle du rez-de-chaussee, re-
posant sur un seul pillier, servait probablement de
capitulaire. Une telle solution etait frequente dans
les eglises autrichienne, p.ex. dans celle de St. Veit
a.d. Glan (1323) et Constitue une preuve de plus a
1’appui de la these de Tinspiration autrichienne de
1’edifice. L’eglise et le monastere des clarisses ainsi
que la collegiale Sainte Vierge d’Obuda, ont ete
conęues dans 1’atelier de construction travaillant
pour la reine Elisabeth de Hongrie et dirige par un
certain Magister Korrardus, appelle additionnelle-
ment Theutonicus. On est porte a croire que maitre
Korrardus etait de provenance autrichienne. Cer-
tains details architecturaux decouverts par H. Ber-
talan, surtout la cle de vodte avec masque feuilló
de la seconde moitie du XIVe siecle, temoignent de
ce que 1’eglise et le couvent avaient subi des rema-
niements posterieurs, et que parmi les maitres tail-
leurs qui y travaillaient se trouvaient des disciples
de l’atelier Barier de Prague.
LA DECOUVERTE EN HONGRIE DES RESTES DU COUVENT DES CLARISSES
ET DU TOMBEAU DE LA REINE ELŻBIETA
Les fouilles menees dans le ąuartier Obuda dc
Budapest par Herta Bertalan, dans les annees 1971—•
—1975, ont mis a jour les fondements de 1’eglise et
du couvent des clarisses, detruits par les Turcs au
XVIe siecle. L’aspect exterieur de ces batiments, fon-
des en 1346—49 par la reine de Hongrie Elisabeth,
soeur du roi de Pologne Casimir le Grand, rfetait
connu jusqu’a present qu’a travers des temoignages
ecrits. L’article que nous presentons confronte les
anciennes descriptions et la decouver‘te de H. Ber-
' talan.
L’eglise des clarisses d’Obuda, orientee vers l’Est,
etait un edifice a trois nefs, sans transept. Son
choeur allonge se terminait en triangle, et les nefs
latśrales — en moitie d’octogone. Du cóte Ouest tou-
chait a 1’eglise le choeur monacal au plan carre,
avec un cloitre entoure d’arcades. Contrę le mur
sud de Tegilise etait amenagee la chapełle toimlbaile
de la reine Elisabeth, erigee par celle-ci avant 1380,
en formę de quadrilatere, avec un choeur plus etroit,
termine en triangle. Dans la chapełle, H. Bertalan
avait decouvert le tombeau de la reine, pourtant
vide, puisque les clarisses, en se sauvant devant
l’avancee des Turcs, avaient emporte avec elles la
depouille royale, dans 1’espoir de la prompte cano-
nisation de leur protectrice. Le plan de Tćglise des
clarisses est assez proche de celui de 1’ancienne col-
legiale de la Vierge, fondee elle aussi a Obuda par
la reine Elisabeth, avant 1348. Les deux plans se
rattachent a 1’architecture autrichienne de la seconde
moitie du XIIIe siecle, en particulier a celle de
1’eglise Sainte Gertrudę de Thunau Gars am Kamp.
Le choeur monacal de 1’eglise des clarisses d’Obuda,
suivant la tradition des couvents femimins, etait
place au etage. La salle du rez-de-chaussee, re-
posant sur un seul pillier, servait probablement de
capitulaire. Une telle solution etait frequente dans
les eglises autrichienne, p.ex. dans celle de St. Veit
a.d. Glan (1323) et Constitue une preuve de plus a
1’appui de la these de Tinspiration autrichienne de
1’edifice. L’eglise et le monastere des clarisses ainsi
que la collegiale Sainte Vierge d’Obuda, ont ete
conęues dans 1’atelier de construction travaillant
pour la reine Elisabeth de Hongrie et dirige par un
certain Magister Korrardus, appelle additionnelle-
ment Theutonicus. On est porte a croire que maitre
Korrardus etait de provenance autrichienne. Cer-
tains details architecturaux decouverts par H. Ber-
talan, surtout la cle de vodte avec masque feuilló
de la seconde moitie du XIVe siecle, temoignent de
ce que 1’eglise et le couvent avaient subi des rema-
niements posterieurs, et que parmi les maitres tail-
leurs qui y travaillaient se trouvaient des disciples
de l’atelier Barier de Prague.