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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0058

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quello , da cui stavano a vedere i giuochi cir-
censi gl' imperadori, e la famiglia augusta . Chia-
mavasi questo il pulvinare , e bisogna che fosse
fabrica insigne, perchè Augusto nel Monumen-
to Ancirano (a) si fa gloria d'avere inalzato il
pulvinare nel Circo Massimo. Nacque tal nome
probabilmente dall' adulazione compagna insepa-
rabile de' sovrani. Nei tempj il pulvinare era il
sacrario intimo , in cui sopra molle cuscino si
tenevano gl' idoletti più rispettabili d' oro, e di
avorio . Sarassi dunque chiamato collo stesso no-
me il luogo , ove andava la famiglia augusta,
quasi che fosse composta di tanti dei. Pulvinare
pure chiamossi, forse per la stessa ragione , la ca-
mera , in cui dormivano gl' imperatori . Potreb-
be darsi ancora, che avessero ottenuto tal no-
me pei molti cuscini, che per comodo vi saran-
no stati distesi in ogni parte .
Due erano i punti piu importanti per vede-
re nel Circo gli accidenti, che vi succedevano;
ed in uno di questi , se non in amendue , ho
ragione di credere , che vi fosse il pulvinare.
L'uno era alla sinistra del Circo , appunto in
faccia alle prime mete, e a vista delle carceri.
Da tal luogo non solo potea l'imperatore dare
visibilmente il cenno della mossa agli aurighi ,
che pronti al corso dalle carceri aperte lo a-
spettavano ; ma se ne vedeva da vicino la prima
scappata, le seconde voltate , ed egualmente la
vittoria , che si decideva precisamente sotto i
suoi occhi (b) . L'altro era sul lato destro dell'
edifizio più vicino alle seconde mete . Di colà
vedeva sotto di lui le gare, e gli urti, che tra
di loro si davano le carrette , e le loro anguste
voltate intorno alla tondeggiante base delle me-
te, dalle quali , come vedremo, dipendeva in
gran parte la probabilità della vittoria . Tali
luoghi erano degni del principe . Augusto in
(a) Presso il Grutero pag. 232., e in fine dell'edizione di Sve-
tonio Leovardiae 171$. Tom. II. pag. 1141., e nell' edizione
d'Aurelio Vittore fatta dall' Arntzenio ^mstelodami 1733.
Tom. II. pag.459. , e presso Chishull ^ntiq. disiai, pag. 172.
seg., oltre Lipsio, e Busbequio, che fu il primo a publicar-
lo nel 1579.
(b) Avrà servito anche per vedere gli altri giuochi, che si face-
vano dopo le corse, principalmente nell'area davanti alle
carceri .

XII^
tenant de celle d'où les empereurs et leur auguste
famille voyaient les jeux circenses ; elle s'appellait
le pulvinare ; et il fallait que ce fût un édifice consi-
dérable , puisque Auguste , dans le Monument An-
ciran (a), se fait gloire d' avoir élevé le pulvinare
dans le Cirque Maxime . Ce nom vint probable-
ment de l'adulation , compagne inséparable des sou-
verains . Dans les temples , le pulvinare était le
lieu sacré intérieur où l'on tenait sur de mous cous-
sins les petites idoles d'or et d'ivoire les plus respe-
ctables . On aura donc appelle du mime nom le
lieu où allait la famille auguste comme si elle était
quasi composée d'autant de dieux. On appella
également pulvinare , peut-être , par la même rai-
son , la chambre où les empereurs couchaient. Il
pourrait se faire aussi que ce nom eût été donné à
de tels lieux de la grande quantité de coussins
qui y étaient épars de tous cotés pour commodité .
Il y avait dans le Cirque deux points essen-
tiels pour voir les événemens qui y arrivaient , et
je crois que c'était dans l'un, si ce n'était dans
les deux , quêtait placé le pulvinare . L'un était à
la gauche du Cirque , justement en face des pre-
mières bornes et en vue des postes . De cet en-
droit, non seulement l'empereur pouvait, donner vi-
siblement le signal du départ aux auriges qui
prêts à la course, l'attendaient des postes ouver-
tes ; mais il pouvait encore en voir de près la pré-
miére volée, les seconds tours , de même que la vi-
ctoire qui se décidait précisément sous ses yeux (b).
L'autre- était sur le coté droit de l'édifice , plus
près des secondes bornes . Il voyait de là, au des-
sous de lui, les confits et les chocs des chars entr
eux, et leurs virevoltes serrées autour des bases
rondes des bornes , dont dépendait , en grande par-
tie , comme nous le verrons , la probabilité de la
victoire . Ces endroits étaient dignes du prince .
Auguste, dans un billet qu'il écrivit à Livie,
(a) Dans Gruterus pag. 232., et a la sin de l'édition de Suetone Leo-
vardiae 1715. Tom. II. pag. 1141., et dans l'édition d'^urelius
Victor saite par ulrntzenius , Amstelodami 1733. Tom. II.
p'ag. 459. seqq. , et après Cbisbull, Antiq. Asiat. pag. 172. seq.,
outre Juste Lipse, et Busbequius qui sut le premier à le pu-
blier en 1579.
(b) Il aura aussi servi pour voir les autres jeux qu'on saisait
après les courses, principalement dans l'aréne au devant des
postes .
 
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