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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0070

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lischi, e d'inalzarlo ,nel Circo Massimo vicino a
quello di Augusto (a) . Ammiano Marcellino
scrittore contemporaneo c'insegna (^ come gli ar-
chitetti lo conducessero, e come lo drizzassero.
Da quel luogo si vede, che si servirono dello
stesso metodo, di cui fece uso il Fontana ai tem-
pi di Sisto V., per trasportare , ed erigere gli
stessi obelischi nella moderna Roma (c) . La mec-
canica degli antichi non era quasi differente dalla
nostra, come taluno crede; ma aveano più ope-
raj al loro comando ; e in conseguenza mag-
gior forza. Ciò sia detto di passaggio .
Secondo alcuni bassirilievi, e qualche meda-
glia, vi era vicino all'obelisco sulla spina la sta-
tua della dea Iside a sedere su d'un leone . La
devozione di questa dea fu portata anch' essa dall'
Egitto , e stranamente propagossi con celerità
per tutto l'impero . Fu Iside la madre degli dei,
e Tertulliano dice, che senza essa il Circo avreb-
be languito. Non v'è rovina d'antica città , in
cui non si trovino monumenti di questa dea,
che chiamavasi ancora la dea grande @. Presie-
(4) Sisto V. lo fece trasportare, ed erigere al Luterano . E" il più
alto di tutti. Il Gori Thes. vet. dipt. Tom. II. Tab. XVI.
pag. 7^ pretende, che Costanzo facesse mettere a terra l'obe-
lisco d'Augusto per sostituirvi il suo . Ciò non mi pare
probabile, 1. perchè sarebbe stata una vanità sciocca, 2. per-
chè steso per terra, come fu trovato ai tempi di Sisto V.,
avrebbe impedito le corse, 3. perchè non è probabile, che
lo avesse fatto gettare a terra con impeto per fracassarlo; e
se lo fece abbassare intiero, non si sarebbe potuto rompere
in seguito in tre pezzi, e più, come fu trovato; e per uh
timo decide l'autorità di Cassiodoro, il quale si esprime in
modo Var. lib. 3. cap. 51., che sa capire, che al suo tempo
erano amendue in piedi, il più grande dedicato al Sole, e
il più piccolo alla Luna : Obeliscorum quoque prolixitates ad
coeli altitudinem sublevantur ; sed potior Soli, inserior Lunae
dicatus est. La testimonianza di Pub. Vittore , su cui si fonda
il Gori, che nella regione del Circo Massimo dice: obelisci lI.,
jacet alter, alter erectus, anderà intesa di tempi posteriori.
Lo stesso Gori pag. 72. dà più esatte le iscrizioni antiche ,
che vi erano nella base; qualche frammento delle quali esi-
stente prima nella piazza del Laterano, è passato nel Museo
Forgiano a Vellctri . Dell' obelisco, oltre ciò che ne ha det-
to il Kirchero, può leggersi una dissertazione del sig. Lar-
cher nel Journal des Savans.
(b) Lib. 17. cap. 4.
(c) Le macchine del Fontana furono publicate in Roma nel 1595.
e 1694. in foglio. Nella base dell' obelisco di Costantinopoli
è scolpito lo stesso metodo a un dipresso' per elevare l'obe-
lisco con argani girati da cavalli. Può vedersi presso il Ban-
durio Imp. Orient, part. IV. Tom. II. pag. 667.
@ Questa figura sedente era propriamente Cibele, detta la dea

dans le Cinque Maxime pris de celui d'Angu-
ste (a). Ammien Marcellin , auteur contemporain ,
nous apprend (b) comment les architectes l'amenè-
rent et comment le dresserent. On voit par ce pas-
sage qu'ils se servirent de la même méthode qu'em-
ploya Fontana, au tems de Sixte F. , pour trans-
porter et ériger les mêmes obélisques dans Rome
moderne (c). La mécanique des anciens n'était pres-
que pas différente de la notre , ainsi que quelques-
uns le croient ; mais ils avaient plus d'ouvriers à
leurs ordres , et par conséquent , plus de force.
Cela soit dit en passant.
Suivant quelques bas-reliess et quelques médail-
les , ily avait, auprès de l'obélisque , sur l'épine,
la statue de la déesse Isis assise sur un lion . Le
culte de cette divinité, qui fut aussi apporté de
l'Egypte, se propagea dans tout l'empire avec
une célérité extraordinaire . Isis était la mere des
dieux, et Tertullien dit que , sans elle , le Cirque
aurait langui. Il n'y a point de ruines de vil-
les antiques ou l'on ne trouve des monumens de cette
déesse quon appellait aussi la grande déesse (d).
(a) Sixte V. le sit transporter et dresser au Lateran. C'est le plus
haut de tous . Gori, Thes. Vet. dipt. Tom. IL Tab. XVI. pag, 76.
prétend que Constance sit abattre l'obélisque d'Auguste pour y
substituer le sien. Cela ne me parait pas probable, 1, parce
que ç aurait été une sotte vanité , 2.parce que, couché par ter-
re, comme on le trouva du tems de Sixte V., il aurait sait
obstacle aux courses, 3. parce qu'il n'est pas vraisemblable
qu'il l'eût sait tomber avec impétuosté pour le sracasser; et
s'il l'eût sait abaisser entier, il n'aurait pu, dans la suite, se
casser en plus de trois morceaux, comme on le trouva; ensin
l'autorité de Cassiodore est décisive; car il s'exprime de saçon,
Var. lib. 3. cp. 51. qu'il fait comprendre que, de son tems, is
y en avait deux debout, le plus grand dédié- au Soleil, et le
plus petit à la Lune: Obeliscorum quoque prolixitates ad coe-
li altitudinem sublevantur; sed potior Soli, infeior Lunae di-
catus est. Le témoignage de Tub. Victor, sur lequel Gerì se son-
de , et qui porte, dans la région du Cirque Maxime : obelisci II. ,
jacet alter, alter erectus , devra s'entendre de tems postérieurs .
Le même Gori, pag» 72. donne , avec plus d'exactitude, les
inscriptions antiques qui y étaient sur la base et dont quelques
sragmens , qui étaient auparavant à la place du Lateran , se trou-
vent actuellement au Musée Borgiano , à Velletri. Outre ce qu'à
dit Kircher , sur cet obélisque , on peut encore lire la-dessus une
dissertation de M. Larcher , dans le Journal des Savans.
(b) Lib. 17. cap. 4.
(c) Les machines de Fontana surent publiées à I{ome en 1595. et
en 1694. in sol. Sur la base de l'obélisque de Constantinople ,
est gravée, à peu-pres, la même méthode pour élever un obéli-
sque avec des cabestans tournés par des chevaux. On peut la
voir dans Bandurius, Imp. Oriente par. IV. Tom. II. pag. 667.
(d) Cette sigure assise était essectivement Cibele, appellée la grande
 
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