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Ma qui non era finira la funzione . I con-
soli, i sacerdoti, e gli auguri si lavavano le ma-
ni, e versavano acqua pura sulla fronte alle in-
fiorate vittime vicine all' are. Finita questa spe-
cie di lustrazione si facevano le publiche pre-
ghiere , che saranno state regolate dai rituali;
e poi davasi l'ordine ai sacri ministri di uccide-
re in faccia di tutto il Circo le vittime. Per-
coteansi alcune sulla fronte colla mazza , altre
si scannavano coi coltelli sacri. Si scorticavano
dappoi da chi era incaricato di quest' ufficio, e
si tagliavano in pezzi . Parte delle loro interio-
ra, e parte dei membri ancora caldi, e sangui-
nosi si spargevano di farina di grano, e fuman-
ti portavansi in canestre sacre ai sacrificatori ,
i quali li gettavano sull' are ardenti per farle
consumare dal fuoco . Frattanto che ardeva-
no, si spruzzava la fiamma con vino genero-
so, ed alla total consunzione era finito il sa-
crisizio .
Più non restava allora , che sgombrare da tan-
te cose , e da tante persone il Circo. Andava
dunque ognuno di quelli, che avevano avuto
parte nella pompa, a collocarsi in quella parte di
Circo a lui destinata. I magistrati , i pontefici,
i sacerdoti, le vestali andavano certamente sul
podio, che era il luogo d'onore. Vi saranno
state senza dubbio le vie, che dall' arena a lui
conducevano immediatamente , senza tornar fuo-
ri a cercare l'ingresso destinato pel popolo, e
turbare con ciò gli spettatori già collocati (a).
Queste vie, che dall' arena al podio passano di-
rettamente , si sono da me trovate belle , e
lampanti nel Circo di Caracalla (^). Le altre
persone, che non aveano luogo sul podio , co-
me i giovinetti di famiglie nobili i saltatori ,
(a) Si può credere, che nel Circo Massimo vi fosse qualcheduna
di queste vie, argomentandolo dal dire Svetonio nella vita
di Augusto cap. 43., che questo imperatore fece passare per
mezzo dell'arena, e quindi collocò nell'ordine sopra di sé gli
ostaggi dei Parti.
(0 Nei rami fatti fare dall' Autore non si sono trovate segna-
te. Noi ne abbiamo notata una, che abbiamo veduta in
uno scavo fatto fare apposta . Non so come potessero es-
sere nei Circhi, ove era intorno l'euripo, se non si pas«
sava questo con ponticelli di legno da potersi levare; per
togliere l'accesso alle fiere, quando vi si davano spettacoli
di cacce.
Mais fa fonction ne finissait pas là. Les con-
suls , les prêtres et les augures se lavaient les mains
et versaient de l'eau pure sur le front des victimes
ornées de fleurs , près de l'autel. Cette espèce de
lustration achevée , on faisait les prières publiques
qui auront ètè regle'es par les rituels , et puis on
donnait l'ordre aux ministres sacrés de tuer les vi-
ctimes en présence de tout le Cirque. On en frap-
pait quelques-unes sur le front avec la massue,
On en égorgeait d'autres avec les couteaux sacrés.
Elles étaient ensuite écorchées par un ministre de-
stiné a cela, et qui les mettait enpiéces. Une par-
tie de leur intérieur et une partie des membres en-
core chauds et sanglons, étaient saupoudrées de
farine de froment et portées tout fumantes , dans
des corbeilles sacrées , aux sacrificateurs qui les je-
taient sur les autels ardens pour les faire consumer
par le feu . Pendant qu'elles brûlaient on aspergeait
la flamme avec du grand vin, et , à leur entière
consommation, le sacrifice était fini.
Il ne restait plus alors qu'à débarrasser le Cir-
que de tant de choses et de tant de monde . Tous
ceux donc qui avaient eu part à la pompe allaient
se placer aux endroits du Cirque qui leur étaient
destinés. Les magistrats , les pontifes , les prêtres ,
les vestales allaient assurément sur le podium qui
était la place d'honneur. Il fallait qu'il y eût des
voies qui y conduisissent immédiatement de l'aréne ,
sans retourner dehors chercher l'entree destinée au
peuple et déranger par-là les spectateurs déjà pla-
cés (a). J'ai trouvé, dans le Cirque de Caracal-
la (b), tout entières les voies qui menaient immé-
diatement de l'arène au podium . Ceux qui n'avaient
pas place au podium , comme les jeunes gens de
familles nobles, les sauteurs et les joueurs d'instru-
mens, les satyriques , les silènes , les ministres
(a) On peut croire que dans le Cirque Maxime il y eût quelques-
unes de ces voies . Suivant ce que dit Suetone dans la vie d'Au-
guste , cap. 43. cet empereur sit passer les otages des 'Par-
thes par le milieu de l'arène et les plaça ensuite au rang qui
était au dessus de lui.
(b) On ne les a pas trouvé marquées dans les planches que l'Auteur
a fait saire. 'Nous en avons noté une que nous avons vue dans
une excavation saite exprès. Je ne sais comment il pouvait y
en avoir dans les Cirques oû régnait tout autour l'euripe , si l'on
ne passait ce canal avec des ponts de bois qu'on pût lever pour
désendre l'accès aux bêtes séroces quand on y donnait des spe-
ctacles de chasses.