Simmaco (ex) si vede, che egli ne commise cola
spesse volte a grandi spese, per farli correre all'
occasione di giuochi, che diede per se, e per
suo figliuolo .
Ogni cavallo , come a nostri giorni, aveva
il suo nome , e nomi similissimi ai nostri;
come Superbo, Smeraldo , Passerino , Indomi-
to , Fastidioso , Valente, Florido , Delicato,
e cento altri conservatici nelle lapidi circen-
si 6). Leggiero era l'arnese, con cui erano ar-
mati, affinchè fossero più agili. Intorno al collo
avevano una difesa, o sia collare , perchè il ti-
mone non li ossendesse. Forse che a questi col-
lari era raccomandato il timone medesimo , co-
me costumasi oggi ancora in Francia, e in Ger-
mania, affinchè il cavallo lavori col petto. Que-
sta specie di collare fu chiamata il marino dai
Greci (c) , e pare che fosse ornato di denti di
cignale, o di lupo. Da un vetro del dottissimo
senator Bonaroti (d) pare, che talvolta avessero
anche un grembialetto sul petto, o sia petto-
rina, e questo guarnito di sonagli ; probabil-
mente non dissimile da quelli , che costumansi
ancora in Roma all' occasione di ornare i caval-
li pel corso nel carnevale. Tale almeno ce lo
rappresenta il vetro XXVII. de! Bonaroti. Le
briglie saranno state bellissime , perchè aveva-
no le borchie alle tempia elegantissimamente
scolpite , ed analoghe talvolta ai giuochi, o coll'
effigie del principe, sotto cui si celebravano .
Lo stesso Bonaroti (e) crede essere quelle, che
noi oggidì chiamiamo medaglioni corniciati, o
sia cotroni, per servirmi del termine degli anti-
quarj. In fatti in alcuni si vedono i buchi, o
chiodi per fermarli sul cuojo ; lo che sarebbe
inesplicabile se fossero semplici medaglioni. Fa-
(4 ) Lib. 4. ep. 6. 53. 60. 63., lib. 5. ep. 56., lib. 7. ep. 48. „.
105. 106., lib. 9. ep. 12. iS. a 21. edit. 1617. T{eap. 'Qe-
met. in 12.
(b) Si vedano il Panvinio lib. 1. cap. 13. pag. 29., Bulengero
cap. 50. pag. 182. , Fabretti Inscr. domest. cap. 4. pag. 375.
n. 12., e ad Tab. Iliad. post Col. Traj. Synt. pag. 338., Gru-
tcro pag. 341. , Gori Tbes. vet. dipt. Tom. II. Tab.XVI. pag. 81.,
Averani Interpr. jwr. lib, 5. cap. 29. n. 3.
(c) Scoliaste di Teocr. Idyll. 11., Polluce Onom. lib. 5. cap. 16.
se^. 99^
(d) Osscro. sopra ale. framm. di vasi ani. ec.
(e) Tav. XXPIL pag. 179.
pour les courses. On voit par plusieurs lettres de
Symmaque (a) qu'il y en commit souvent a grands
fraix pour les faire courir dans les jeux qu'il
donnait d son nom et à celui de son sils.
Chaque cheval avait son nom comme aujour-
d'hui , et ces noms étaient très- semblables à ceux des
nôtres , comme Superbe , Emeraude , Petit moi-
neau , Indomptable , Fastidieux , Faillant, Floris-
sant , Delicat, et cent autres conservés dans les
inscriptions circenses (b). Leurs harnais étaient lé
gers, afin qu'ils fussent plus agiles . Ils portaient
autour du cou une défense ou collier pour que le
timon ne les offensât pas. Peut-être le timon te-
nait-il à ces colliers , comme cela se pratique encom
re aujourd'hui en France -et en Allemagne , afin
que les chevaux travaillent du poitrail . Cette
espèce de collier fut appelle le mannus par les
Grecs (c) , et il semble qu'il était orné de defenses
de sanglier et de dents de loup. Il parait par un
verre du tres-docte sénateur Bonaroti (d) qCils
avaient quelquefois un poitrail ou petit tablier
garni de sonnettes qui n'étaient vraisemblablement
pas dissemblables de celles qu'on a encore coutume
de voir a Rome pour orner les chevaux qui vont
par le cours dans le carnaval ; du moins c'est ainsi
que nous les représente le verre ^ F DII. de Bo-
naroti . Les brides devaient être très-belles , car
les bossettes qu'elles avaient aux tempes , étaient
très-élégamment gravées , et quelquefois analogues
aux jeux ou avec l'image du prince sous qui on
les célébrait. Le même Bonaroti (e) croit que ce sont
les médaillons que nous appelions aujourd'hui cor-
donnés ou contorniates , pour me servir du terme des
antiquaires. En effet, on voit sur quelques-uns
d'eux les trous et les clous pour les fixer sur le
cuir , ce qui serait inexplicable s'ils n étaient que
(a) Lib.4. ep. 6. 58. 60. 63., lib. 5. ep. 56., lib. 7. ep.48. 52.
105. 106., lib. 9. ep, 12. 18. ad 21. edit. 1617. Neap. Ne-
met. in 12.
(b) Voy. Tanvinius, lib. 1. cap. 13. pag. 29., Bculenger, cap. 50.
pag. 182., Fabretti, Inscr. domest. cap. 4. pag. 273. n. 12.
et ad Tab. Iliad. post Col. Traj. Synt. pag. 338., Gruterus,
pag. 341., Gori, Thes. veter. dipt. Tom. II. Tab. XVI. pag.81. ,
dvera^i, Interpr. jur. lib. 5. cap. 29. n. 3.
(c) Seboliastes Tbeocrit. ,ïdy\\. 11., T?ollux , Onom. lib. 5. cap. 16.
segni. 99.
(d) Osserv. sopra a!c. framm. di vasi ant. ec.
(e) Tav. XXVII. pag. 179.
spesse volte a grandi spese, per farli correre all'
occasione di giuochi, che diede per se, e per
suo figliuolo .
Ogni cavallo , come a nostri giorni, aveva
il suo nome , e nomi similissimi ai nostri;
come Superbo, Smeraldo , Passerino , Indomi-
to , Fastidioso , Valente, Florido , Delicato,
e cento altri conservatici nelle lapidi circen-
si 6). Leggiero era l'arnese, con cui erano ar-
mati, affinchè fossero più agili. Intorno al collo
avevano una difesa, o sia collare , perchè il ti-
mone non li ossendesse. Forse che a questi col-
lari era raccomandato il timone medesimo , co-
me costumasi oggi ancora in Francia, e in Ger-
mania, affinchè il cavallo lavori col petto. Que-
sta specie di collare fu chiamata il marino dai
Greci (c) , e pare che fosse ornato di denti di
cignale, o di lupo. Da un vetro del dottissimo
senator Bonaroti (d) pare, che talvolta avessero
anche un grembialetto sul petto, o sia petto-
rina, e questo guarnito di sonagli ; probabil-
mente non dissimile da quelli , che costumansi
ancora in Roma all' occasione di ornare i caval-
li pel corso nel carnevale. Tale almeno ce lo
rappresenta il vetro XXVII. de! Bonaroti. Le
briglie saranno state bellissime , perchè aveva-
no le borchie alle tempia elegantissimamente
scolpite , ed analoghe talvolta ai giuochi, o coll'
effigie del principe, sotto cui si celebravano .
Lo stesso Bonaroti (e) crede essere quelle, che
noi oggidì chiamiamo medaglioni corniciati, o
sia cotroni, per servirmi del termine degli anti-
quarj. In fatti in alcuni si vedono i buchi, o
chiodi per fermarli sul cuojo ; lo che sarebbe
inesplicabile se fossero semplici medaglioni. Fa-
(4 ) Lib. 4. ep. 6. 53. 60. 63., lib. 5. ep. 56., lib. 7. ep. 48. „.
105. 106., lib. 9. ep. 12. iS. a 21. edit. 1617. T{eap. 'Qe-
met. in 12.
(b) Si vedano il Panvinio lib. 1. cap. 13. pag. 29., Bulengero
cap. 50. pag. 182. , Fabretti Inscr. domest. cap. 4. pag. 375.
n. 12., e ad Tab. Iliad. post Col. Traj. Synt. pag. 338., Gru-
tcro pag. 341. , Gori Tbes. vet. dipt. Tom. II. Tab.XVI. pag. 81.,
Averani Interpr. jwr. lib, 5. cap. 29. n. 3.
(c) Scoliaste di Teocr. Idyll. 11., Polluce Onom. lib. 5. cap. 16.
se^. 99^
(d) Osscro. sopra ale. framm. di vasi ani. ec.
(e) Tav. XXPIL pag. 179.
pour les courses. On voit par plusieurs lettres de
Symmaque (a) qu'il y en commit souvent a grands
fraix pour les faire courir dans les jeux qu'il
donnait d son nom et à celui de son sils.
Chaque cheval avait son nom comme aujour-
d'hui , et ces noms étaient très- semblables à ceux des
nôtres , comme Superbe , Emeraude , Petit moi-
neau , Indomptable , Fastidieux , Faillant, Floris-
sant , Delicat, et cent autres conservés dans les
inscriptions circenses (b). Leurs harnais étaient lé
gers, afin qu'ils fussent plus agiles . Ils portaient
autour du cou une défense ou collier pour que le
timon ne les offensât pas. Peut-être le timon te-
nait-il à ces colliers , comme cela se pratique encom
re aujourd'hui en France -et en Allemagne , afin
que les chevaux travaillent du poitrail . Cette
espèce de collier fut appelle le mannus par les
Grecs (c) , et il semble qu'il était orné de defenses
de sanglier et de dents de loup. Il parait par un
verre du tres-docte sénateur Bonaroti (d) qCils
avaient quelquefois un poitrail ou petit tablier
garni de sonnettes qui n'étaient vraisemblablement
pas dissemblables de celles qu'on a encore coutume
de voir a Rome pour orner les chevaux qui vont
par le cours dans le carnaval ; du moins c'est ainsi
que nous les représente le verre ^ F DII. de Bo-
naroti . Les brides devaient être très-belles , car
les bossettes qu'elles avaient aux tempes , étaient
très-élégamment gravées , et quelquefois analogues
aux jeux ou avec l'image du prince sous qui on
les célébrait. Le même Bonaroti (e) croit que ce sont
les médaillons que nous appelions aujourd'hui cor-
donnés ou contorniates , pour me servir du terme des
antiquaires. En effet, on voit sur quelques-uns
d'eux les trous et les clous pour les fixer sur le
cuir , ce qui serait inexplicable s'ils n étaient que
(a) Lib.4. ep. 6. 58. 60. 63., lib. 5. ep. 56., lib. 7. ep.48. 52.
105. 106., lib. 9. ep, 12. 18. ad 21. edit. 1617. Neap. Ne-
met. in 12.
(b) Voy. Tanvinius, lib. 1. cap. 13. pag. 29., Bculenger, cap. 50.
pag. 182., Fabretti, Inscr. domest. cap. 4. pag. 273. n. 12.
et ad Tab. Iliad. post Col. Traj. Synt. pag. 338., Gruterus,
pag. 341., Gori, Thes. veter. dipt. Tom. II. Tab. XVI. pag.81. ,
dvera^i, Interpr. jur. lib. 5. cap. 29. n. 3.
(c) Seboliastes Tbeocrit. ,ïdy\\. 11., T?ollux , Onom. lib. 5. cap. 16.
segni. 99.
(d) Osserv. sopra a!c. framm. di vasi ant. ec.
(e) Tav. XXVII. pag. 179.