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Bianconi, Giovanni Lodovico; Fèa, Carlo [Editor]
Descrizione dei Circhi particolarmente di quello di Caracalla e dei Giucchi in essi celebrati: opera postuma ordinata e publicata — Roma, 1789

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https://doi.org/10.11588/diglit.74891#0095

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dagli scultóri imperiti si deforma in Roma l'an-
tichità , come tutto dì vediamo ; anzi i più
accreditati rappezzatoti fanno talvolta peggio
degli altri.
Tenevano intralciato traile fasce sul fianco
sinistro un coltello falcato, probabilmente per
troncare le fasce, ed anche le guide, e salvarsi in
caso di disgrazia. Ciò era tanto più necessario ,
perchè l'auriga non sostenea colla mano le redi-
ni . Le aveva legate, e tese a traverso del cor-
po, per non aver bisogno che della sinistra sola ,
onde regolare i cavalli : così non avea bisogno ,
che di tirare or l'una, or l'altra . Colla destra
tenea la frusta alzata (a). Guai dunque achi così
legato fosse caduto dalla carretta , perchè non
avea più scampo senza sbrogliarsi col taglio . La
sua positura era quella d'un uomo , che curvato,
e prono col corpo sappoggiava con un piede al
parapetto , e coll'altro gravitando sulla parte poste-
riore della carretta, la teneva quasi in bilancia sull'
asse . Così leggermente , e quasi in equilibrio cor-
reva . Tanto simpara sicuramente dai bassirilievi .
Intanto quasi sospesi con gran contensione
di spirito e l'auriga , e i cavalli chiusi dal can-
cello dentro la carcere, stavano ad aspettare l'i¬
stante della scappata . Nell' inverno si vedeva dagl'
intervalli di questi cancelli uscire qual fumo l'ane-
lito de' cavalli, e si sentivano battere coll' un-
ghie il suolo indurato 0 . Il pretore del Circo ,
o del giuoco dava allora il primo segno della
corsa (c), al quale per mezzo d'una non so qual
macchina spalancavansi tutti in un istante ican-
celli delle carceri (d\, e si scoprivano agli spet-

(a) All' occasione adopravano l'una, e l'altra mano per tenere le
redini, come si vede nei bassirilievi, e in ispecie in uno di
terra cotta dato in rame dal Piranesi, e nel dittico Quiriniano
de' Lampadj presso il Gori Thes. vet. dipt. Tom. II. Tab. XVI.
(b) Stazio Theb. lib. 6. v. 398. eseg., Sidonio ad Consent, carm. 23.
V. 331. segg., Apollonio De excid. Aerosol, lib. 2. % 61. c segg.
(c) Maxima jam vacuo praecor spectacula Circo ,
^adrijugos aequo carcere misit equos.
Ovidio Amor. lib. 3. el. 2. v. 65. e seg.
(d) Tutti gli scrittori antichi, che ho potuto vedere, alcuni de'
quali sono riportati dal Bulengero cap. ii. e 13. seg., con-
vengono nel far capire, che i cancelli si aprivano tutti in un
tratto, e come per mezzo di una macchina ; ma nel bassorilie-
vo, che diamo inciso in principio della prefazione, si vedono
uomini, che li aprono colle mani. Il sig. Bianconi comprò
quel bassorilievo principalmente per questa singolarità .

voyons tous les jours désigurer l'antiquité à Rome
par des sculpteurs ignorans qui, malgré leur gran-
de réputation de rapetasseurs , ne laissent pas sou-
vent de faire pire que les autres.
Les auriges tenaient entrelassé dans les bandes
sur le flanc gauche , un couteau ployé, vraisembla-
blement pour couper les bandes et même les guides
pour se sauver en cas d'accident . Cela était d'autant
plus nécessaire qu'ils ne soutenaient pas les rênes avec
les mains ; elles étaient tendues et arrêtées autour de
leur corps , afin de n'employer que la main gauche
pour régler leurs chevaux en tirant tantôt l'une et
tantôt l'autre , suivant le besoin , tandis que de la
droite ils tenaient le fouet levé (a) . Malheur donc à
ceux qui, liés ainsi , seraient tombés du char, à
moins qu'ils n'eussent trouvé le salut dans leur cou-
teau pour se débarrasser. Leur posture était celle d'un
homme , dont le corps ployé et incliné , s'appuyant
d'un pied sur le parapet et pesant de l'autre sur la
partie postérieure du char, le tenait en équilibre sur
son essieu , courant ainsi légérement et presque en
l'air, comme nous l'apprennent très-bien les bas-reliess.
Cependant l'aurige et les chevaux , fermés par
la grille dans les carceres, attendaient , presque
flottant et avec une grande contention d'esprit , l'in-
stant du départ. Dans l'hiver on voyait l'halénée
des chevaux sortir au travers des barreaux des gril-
les , et on les entendait battre des pieds la terre en-
durcie (b). Le préteur du Cirque ou du jeu , donnait
alors le premier signal de la course (c) , auquel , par
le moyen de je ne sais quelle machine, les grilles
des carceres (d) s'ouvraient tout-à-coup , parant
aux spectateurs les chevaux et les auriges prepa-
ra) Dans le besoin ils employaient sune et l'autre main pour tenir les
rênes , comme on le voit dans les bas-reliess, particuliérement sur
celui de terre cuite que Tiranesi a publié , et sur le diptyque Giri-
nien des Lampades , dans Gori , Thes. vet. dipt. Tom.II. Tab. XVI.
(b) Statius , Theb. lib. 6. v. 398. et seq., Sidon. ad Consent carm. 23.
v.331. et seqq., Apollonius , De excid. Jeros. lib. 2. v. 61. et seqq.
(c) Maxima jam vacuo praetor spectacula Circo,
Quadrijugos aequo carcere misit equos.
Ovide, Amor. lib. 3. el. 2. v. 6fr et seq.
(d) Tous les anciens auteurs que j'ai pu voir, et dont quelques-uns
sont rapportés par Boulenger , cap. 11. et 13. seq. conviennent
que toutes les grilles s'ouvraient tout-à-coup par le moyen d une
machine ; mais dans le bas-relies que nous donnons gravé au
commencement de la présace, on voit des hommes qui les ouvrent
avec les mains. Ce sut principalement à cause de cette singula-
rité que M. Bianconi acheta ce bas-relies.
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