ALONZO SANCHEZ COELLO (1515). 7
sec. Ils ont de l'analogie avec les Antonio Moro, du même musée. Ces portraits, numérotés 152 et 154
représentent l’un l’infant don Carlos, de tragique mémoire, l’autre dona Isabelle-Claire-Eugénie tille
de Philippe II, qui devint la femme de l’archiduc Albert. Ces deux portraits sont délicieux :
ISABELLE, FILLE DE PHILIPPE II (Musée de Madrid).
Holbein, Clouet, Moro, n’ont rien peint de plus exquis, de plus délicat, et ce rapprochement n’a rien
d’excessif : comme ces maîtres, Coello sait évoquer tout le caractère de ses modèles, toute leur
individualité, sans le moindre effort, sans même que la toile laisse seulement transparaître le procédé
d'exécution.
Alonzo Sanchez Coello laissa trois élèves : sa propre fille, doua Isabelle, Philippe de Liano, connu par
ses portraits de petite dimension, et enfin Pantoja de la Cruz, le plus célèbre des trois, qui succéda à
sec. Ils ont de l'analogie avec les Antonio Moro, du même musée. Ces portraits, numérotés 152 et 154
représentent l’un l’infant don Carlos, de tragique mémoire, l’autre dona Isabelle-Claire-Eugénie tille
de Philippe II, qui devint la femme de l’archiduc Albert. Ces deux portraits sont délicieux :
ISABELLE, FILLE DE PHILIPPE II (Musée de Madrid).
Holbein, Clouet, Moro, n’ont rien peint de plus exquis, de plus délicat, et ce rapprochement n’a rien
d’excessif : comme ces maîtres, Coello sait évoquer tout le caractère de ses modèles, toute leur
individualité, sans le moindre effort, sans même que la toile laisse seulement transparaître le procédé
d'exécution.
Alonzo Sanchez Coello laissa trois élèves : sa propre fille, doua Isabelle, Philippe de Liano, connu par
ses portraits de petite dimension, et enfin Pantoja de la Cruz, le plus célèbre des trois, qui succéda à